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Discussion: Liberté ... une pure sensation, une illusion de l'esprit ?

  1. #11
    bulletin Guest

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    Je suis désolé si je vais être rabajoie mais de tel inepties paradigmatiques m'apitoie :

    "Aimer est liberté." "Aimer, c'est rendre libre" "Et vous découvrez que vous n'etes pas rien, mais un être à qui on a projeté des images loin de ce qu'il est : un être d'amour"

    Quand au message de Gian il me parait le plus cohérant et le plus juste de loin...

    La liberté et l'amour sont deux choses totalement differentes

    L'amour est une réalité, la liberté un concept...

    L'amour est une ivresse de l'esprit inhérante a l'évolution de l'espece humaine.

    La liberté est un concept idéalisant une conséquence de la conscience appellé libre arbitre.
    et relié l'un et l'autre est un jeu très apprecié par les Bobos ou les optimistes

  2. #12
    Gian Guest

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    qu'une chose à dire ... merci Fibule. Entierement d'accord avec toi ... mais qualifier certaines errances de paradigmes, c'est encore leur accorder un contenu conceptuel qu'elles n'ont pas forcement , non ?

  3. #13
    naud.philippe Guest

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    Dans la vie de tous les jours, la liberté est une illusion. Nous n’avons le choix qu’entre ce que notre condition permet. Ma liberté à moi serait par exemple de voler, d’être invisible, de ne plus avoir besoin du matériel (ne plus dormir ne plus avoir froid ne plus souffrir). Nos choix ne sont qu’un semblant de liberté, ils ne signifient pas être libre mais essayer d’être moins emprisonné. Quoi que je fasse ou que j’aille, j’ai conscience de mon insuffisance, je n’aurai jamais la liberté d’accéder à mes désirs. Voilà pour le coté visible.
    Si l’on considère que l’être humain est très complexe, qu’il est constitué de caractéristiques différentes voire opposées, (introversion, extraversion, instinct, affectif cérébral…)ses choix satisferont une partie de lui et lèseront les autres, il n’est pas libre car il ne peut pas satisfaire tout son être. Vous pourrez me dire, il est libre de léser les autres. Oui mais il n’en a pas conscience, ce n’est pas ce qu’il veut, ce n’est pas son choix. Nous ne sommes jamais pareils, on peut comparer notre personnalité à une classe d’école, chaque élève étant une composante différente de notre personnalité, et chacun prend la parole à tour de rôle (d’où les humeurs changeantes)
    Que faire ce soir ? Aller à un vernissage (extraversion affectif…), , ou rester chez soi lire ? (introversion, cérébral…) Au moment de la décision l’introverti décide de rester lire, mais après c’est l’extraverti qui réapparaît et il s’ennuie. En fait ici non plus je ne suis pas libre, je fait juste pour le mieux alors que j’aspire à une liberté totale qui me permettrait de m’épanouir dans tout mon être, je suis prisonnière de ma condition d’humain.
    A moins qu’un maître intérieur apparaisse pour gérer toutes nos tendances contraires et nous aider à nous détacher de nos liens terrestres. C’est l’unité de l’être, nous comprenons la futilité des choses, l’éphémère de notre existence, on replace notre petite vie au sein de l’espace et du temps, rien n’est aussi important. C’est le détachement, la sagesse qui s’installe, on est serein, on est libre et quels que soient nos choix, ils ne pèseront plus sur notre existence. Ici la liberté n’est plus une illusion mais il faut la gagner et ce n’est pas donné à tout le monde.

  4. #14
    bulletin Guest

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    J'aprouve aussi candie... cependant je rajouterai que liberté et conscience sont indisociable... comprendre et se voir emprisonné est le premier pas vers la liberté...

  5. #15
    DOMINI Guest

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    "A moins qu’un maître intérieur apparaisse pour gérer nos tendances contraires et nous aider à nous détacher de nos liens terrestres. C’est l’unité de l’être, nous comprenons la futilité des choses, l’éphémère de notre existence, on replace notre petite vie au sein de l’espace et du temps, rien n’est aussi important. C’est le détachement, la sagesse qui s’installe, on est serein, on est libre et quels que soient nos choix, ils ne pèseront plus sur notre existence. Ici la liberté n’est plus une illusion mais il faut la gagner et ce n’est pas donné à tout le monde."

    Candie, comme d'ab'

  6. #16
    Gian Guest

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    Si je comprends bien, tu places notre possible liberté au sein d'une démarche de détachement du monde ... non, là je pousse un peu loin peut-être! Mais ce que tu disais me faisait penser à l'idée du "lacher prise" très présente dans le Za-Zen. C'est un peu ça ? A ce moment, est-ce que cette liberté est à rapprocher d'une recherche éthique (du bonheur par exemple ) ?

  7. #17
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    April 2004
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    Atlantis
    Messages
    72

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    effectivment fibule et candie (ca fait partie de mes idées je suis pas la pour confirmer )

    prendre conscience de son enfermement et réaliser un détachement suffisant peut engendrer une certaine liberté permettant une réflexion plus profonde.

    Qt a l amour je ne pense pas que ca soit vraiment une liberté. comme plein d autres choses, ca peut revétir différents aspect plus ou moins bénéfiques, si on a conscience de ses conséquences sur l esprit alors on reste ds cette liberté propre a chacun

  8. #18
    benan Guest

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    le détachement total à tout ce qui "fait" notre existence, oui. Avoir peur de perdre est incontestablement la preuve que nous ne sommes pas libres. D'ailleurs la peur empêche la liberté d'éclore. Mais il y a beaucoup de formes, de de styles de peurs. Beaucoup de mensonges possibles venus de l'extérieur ou de l'intérieur de l'individu.

    que je ne respecte pas les formes je le sais, mais il ne faut pas s'attacher aux formes, essayer de comprendre plutôt la dynamique.

    la mort n'est pas obligat oire, c'est notre "égo" qui la rend obligat oire, soit par la culpabilité, soit par les certitudes, mais aussi parfois par calcul.
    ça devient trop compliqué pour moi, je sais 1 chose:que nous sommes ( nous les 6 milliards) libres et égaux.

    et que le droit, je m'en fous. la vie n'est pas une philosophie, c'est du réel et le droit disparaîtra avec les institutions, l'Etat, la monnaie, etc.

  9. #19
    DOMINI Guest

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    Il y a plusieurs façon d'arriver au "détachement" j'ai déjà expliqué que j'y étais arrivé plus ou moins "par accident" en réunissant sans les connaîtres les conditions nécessaires. J'ai comparé ensuite les méthodes de méditation bouddhistes et chrétiennes qui arrivent au même résultat par des voies plus ou moins différentes.
    J'y suis donc arrivé par la voie correspondant le plus à ma culture sans tomber dans le piège du mysticisme. Je n'avais pas envie de mettre du vin nouveau dans une vieille bouteille en quelque sorte...

    Tout cela permet d'avoir l'esprit clair et simple, évidement, comme on n'est pas en méditation tout le temps, et que malgré nos grands idéaux, nous boitillons...

    M'enfin pour arriver en haut, il faut commencer par aller tout en bas, jusqu'au plus profond de nos ténèbres. La vie, plus une série de choix, peuvent vous y mener. Une fois que l'on se connaît soi, en vérité, sans rien se cacher, tout nu et à genoux, que l'on se débarasse du moi devant l'autorité supérieure de son choix alors commence ce que les psy appellent le dialogue avec l'inconscient, l'église le dialogue avec dieu et les bouddhistes la rencontre avec la conscience universelle je crois (?!)...et donc oui lacher prise pour le za-zen, mourir à cent choses pour renaître à une seule chez les chrétiens, etc tout autour du globe... apporte ce que j'appelle la plénitude.

    Là, malheur à celui qui se prend au sérieux...ce pourquoi le dalai lama est rigolard et que le pape à ses bonnes heures jouait avec son sceptre façon chaplin...

    A ce stade de lecture de mon post combien jugent et me catalogue en faisant fonctionner des préjugés plus que la pensée... empêchant la compréhension car l'esprit conscient résiste, le moi conscient ne veut pas céder sa place à l'inconscient.

    Il y a la liberté (ou la vérité même) que l'on désire et qui est alors une croyance ou une auto-projection...le moi seul en est la cause : la partie visible de l'iceberg.
    Mais le réel, la liberté réelle, se reçoit après avoir exploré la partie cachée de l'iceberg, d'une façon ou d'une autre (religions, psy...).
    Il n'y a pas de liberté réelle pour celui qui est en conflit intérieur...ceci est capital.

    Le moi, le je, veut, veut, veut : une philosophie, une religion, une politique, n'importe quoi qu'il suivra sans avoir connaissance de lui-même ; vous avez le résultat tous les jours devant vos TV.

    Mais si l'on n'a pas de conflit intérieur, on ne projette pas le trouble dans nos actions. Un homme paisible vit en paix avec son voisin, (dans l'amour de) son prochain.

    Voilà.

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