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Discussion: c'est quoi un philosophe?

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  1. #1
    Estelle br Guest

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    "pouvoir et vérité ne s'excluent pas"

    je pense qu'un homme au pouvoir se pervertit quelque part. la vérité voudrait prendre des dimensions universelles, agir pour mon bien et celui d'autrui.
    le pouvoir... sentiment de puissance qui me ferme au dialogue?
    les hommes politiques ne demandent jamais directement ce que nous voudrions faire, qui nous voudrions voir au gouvernement, si celui même nous plait.
    les politiques ne prennent pas compte du vote blanc. pourtant il y a une différence entre le vote nul et le blanc;
    là ou ne nous sommes pas d'accord sur un parti proposés, et bien ils ne se soucient pas du pourquoi ni du comment.

  2. #2
    Gian Guest

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    « L’acte de philosopher consiste en un mouvement de la pensée qui va de l’expérience individuelle vers des conclusions puis des idées, puis un raisonnement à vocation expressive avec l’espoir de concerner le plus grand nombre. »

    Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale.

    « Suite à des expériences faites sur des individus qui à la suite d’accident avaient certaines parties du cerveau correspondant au siège de l’affectif endommagées.
    On s’est aperçu que ces personnes étaient incapables de résoudre la plupart des problèmes simples de la vie quotidienne.
    Car semble-t-il la logique pure ne permet justement pas d’apporter des réponses à la plupart des interrogations rencontrées dans le quotidien sans le secours des préférences issues de notre individualité. »

    Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il . Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques.

  3. #3
    Estelle br Guest

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    "les problèmes simples de la vie quotidienne engage l'affectif""est ce le cas pour le les problèmes dit"philosophiques",
    "en quoi l'affect interfère dans notre pensée rationnelle"

    quand je "philosophe" j'y mets de moi. est ce que tu penses que philosophie et affect n'ont rien à voir ensemble?
    on parle bien de "philosophie de la vie" et si philosopher est une manière de penser; est ce que la pensée n'est pas soulevée par des désirs plus profonds? est ce que la philo ne peut pas faire écho à d'autres choses qui ne relèvent pas de la raison?

    il faudrait mieux définir ce qu'est l affect. la façon dont je "reçois "le monde? ce qu'il évoque comme sensations et émotions?
    et finalement, ce qui est en profondeur dans notre être (du point de vue du cerveau) (eh oui encore!) c'est après le cerveau reptilien, le cerveau limbique=siège de l'affect;
    est ce que le cortex, dernière couche du cerveau, ne réagirait pas selon des exitations plus profondes;
    moi quand j'ai découvert la philo çà m'a fait pleurer en plein cours, et à plusieurs reprises, car ce que pouvait dire mon prof m'arrivait de plein fouet .
    je pense toujours que ma vie est intimement lié à la philo. ja trouve que la philo peut dire des choses tellement fortes que je ne peux pas ne pas y être SENSIBLE

  4. #4
    bulletin Guest

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    "je pense toujours que ma vie est intimement lié à la philo. "
    ---->(et vice versa)

    Philo et vie personnelle ou affect sont a dissocier (selon moi)...comme atteindre une quelconque objectivité si tu lie ta philo a ta vie et a tes sentiments...?

  5. #5
    Estelle br Guest

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    je pense que la philo n'est pas si objective que çà!
    mes sensations, émotions etc... peuvent m'en dire long selon moi. et clairement j'en ai fais l'expérience
    après... dur d'être objectif dans le vie je trouve...

  6. #6
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    les émotions peuvent servir la philo ds le sens ou tu peux etre a la fois cobaye en tant qu'individu humain et observateur en tant que philosophe qui pourra tirer de tes réactions un certaine connaissance. nosce te ipsum ca vous dit quelque chose.

    Cependant je pense que cette obseravtion de soi-meme n'est qu'une phase ds la vie du philosophe naissant, un élément déclencheur de prise de conscience.

    ils sont donc utiles ne seraient-ce que pour s élever ds l objectivité.

  7. #7
    Estelle br Guest

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    c'est quoi l'objectivité selon vous? quelque chose qui vise un universel?
    "s'élever dans l'objectivité"
    déclencheur de prise de conscience"

  8. #8
    Gian Guest

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    Un philosophe, c'est quelqu'un qui sait se taire quand il n'a rien ç dire !

  9. #9
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    au moins certains savent revenir a la simplicité

  10. #10
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut En réponse au message de Gian

    Provient du message de Gian
    [B
    Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale...


    ...Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il . Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques. [/B]
    « Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale. »

    Bien entendu il peut y avoir un retour à l’individuel, mais avec une transformation dans la nature de ce qui est reçu.
    De raisonnement dynamique le concept devient signe et ainsi s’incorpore au langage de la pensée du sujet qui l’utilisera à exprimer une nouvelle conception dynamique…

    Pour moi la pensée philosophique n’a rien a voir avec une dialectique sociale sauf que malheureusement pour nous, pauvre humain, il nous ai impossible de percevoir le réel tel qu’il est. Aussi notre perception du réel est complètement assujetti à la perception de la communauté culturel auquel nous appartenons.
    Je pourrais affirmer qu’au fond nous vivons tous dans une hallucination collective…
    Ce qui serait une clef d’interprétation du phénomène de marginalité voir une cause de l’internement psychiatrique.
    Il faut se confronter aux autres cultures pour que cette vision s’impose d’elle-même.

    Pour en revenir à ma vision de l’acte de philosopher, pour moi il s’agit d’une démarche d’humanisation.

    « Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il. Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques. »

    En fait je ne faisais pas seulement référence à l’affectif mais plutôt pour rester dans le sujet, justement au sujet dans son ensemble (origine de l'affectif).

    Vaste sujet que ta question.
    D’ailleurs toute une littérature se consacre à ce processus.
    Dont entre autre le secteur de la psychanalyse.
    Quoi que je ne perçoive pas ma connaissance et ma compréhension de l’œuvre de Lacan comme autre chose que superficiel.
    Il me semble être le premier à intégrer la philosophie dans son discours de praticien.

    Et cette attitude qui m’inspire l’idée que depuis Freud et Lacan, on ne peut plus ignorer que parler du monde c’est parler du sujet.
    Ce qui bien étendu est bien plus lourd à porter que le monde…

    En quelques sortes, c’est par réflexibilité des phénomènes que nous pouvons intégrer le discours psychanalytique a celui du philosophe.

    Ce qui m’amène à penser que le sujet est présent dans chacune de nos formulations, voisin immédiat du mystère qui nous entoure.
    Dernière modification par Sur le Fleuve 16/04/2004 à 07h12

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