+ Répondre à la discussion
Page 31 sur 35
PremièrePremière 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 DernièreDernière
Affichage des résultats 301 à 310 sur 347

Discussion: c'est quoi un philosophe?

  1. #301
    Estelle br Guest

    Par défaut

    bon .. ce sujet en tout cas me stimule, j ai retrouvé un bouquin enfoui de stephen hawking " histoire du temps". en effet je n arrive pas à comprendre ce que tu essayes de me dire.

    si on commençait simple: pourquoi est ce que les questions "dans quel but, dans quel sens pourquoi existons nous" sont invalides car liés à la logique temporel ?

  2. #302
    Date d'inscription
    April 2004
    Localisation
    Atlantis
    Messages
    72

    Par défaut

    Je crois qu on peut voir le probleme comme ceci:

    Dans un espace a 2d tu ne peux plus calculer de volume
    Dans un univers sans défilement temporel, tu ne peux plus appliquer la notion d avant/d apres et donc une certaine causalité, meme si ton cerveau ne peut se sortir de ce référentiel, comme il ne peut imaginer un point sans une certaine surface.

  3. #303
    Estelle br Guest

    Par défaut

    oui.. OK, mais je n arrive pas à voir clairement le lien à la problématique de Fibule

    l existence ne serait qu une réalité logique ?

  4. #304
    bulletin Guest

    Par défaut

    Et bien ...ca me fait plaisir de voire que Arlekin et Gian on compris parce que sinon je douterai de ma santé mental.

    "pourquoi est ce que les questions "dans quel but, dans quel sens pourquoi existons nous" sont invalides car liés à la logique temporel ?"

    ---> Dans quel but... cela implique bien un écoulement temporel
    Pourquoi... pareil car il faut une cause.
    Dans quel sens... implique aussi un écoulement temporel...
    Et cette temporalité n'a rien d'absolue, ainsi quel sens cela aurai t-il de se demander Pourquoi.... dans une dimension ou le temps n'existe pas... (autrement dis avant l'existence de la matière), la question du Pourquoi existons nous? est donc invalide car elle s'applique à un dimension d'ou notre esprit logique temporel n'a rien à voir.

  5. #305
    Gian Guest

    Par défaut

    "Dans quel but, dans quel sens, Pourquoi existons nous ?" sont invalide car elle préssupose l'utilisation d'une logique temporel (cause, conséquence) or cette logique temporel n'a rien d'absolue contrairement à ce que notre cerveau nous force à croire en validant automatiquement la question Pourquoi existons nous? en la rendant instinctivement logique."

    -> Là, Fibule, je crois que tu t'avances un peu ... En effet, le schéma causal prend racine dans la temporalité. Mais rien ne permet d'affirmer que cette temporalité ( comme la spatialité ) n'a d'existence que par notre esprit. Rien ne permet de nier son absoluité.
    Le fait même de dire que nous ne pouvons connaître que dans ce cadre spatio-temporel invalide tout jugement rétrospectif quant à la valeur, absolue ou relative, de la spatialité et de la temporalité.

    Si nous ne pouvons connaître qu'à travers elles ...
    - nous ne pouvons rien connaître en dehors d'elles ( tout au plus imaginer, faire des hypothèses ...)
    - nous ne pouvons en cerner les limites.
    -> nous ne pouvons juger de leur caractère absolu ou relatif.

    En somme, que notre connaissance soit relative parce que tributaire de ces deux catégories n'implique en rien qu'elles soient elles-mêmes relatives.

    Si notre existence s'inscrit dans un schéma causal, il est probable également que cette causalité dépasse notre sphère prédictive ( cf. définition de l'indéterminé comme chaine de causes interférant entre elles, ou notion de hasard.)

    Dans ce contexte, peut-on dire que le hasard mène à l'absurde, l'absurde au pessimisme et au suicide ?

  6. #306
    Estelle br Guest

    Par défaut

    parce que l existence atteindrait une dimension d absolue que le temps n a pas?

  7. #307
    Gian Guest

    Par défaut

    Pardon ???

    Qui a dit que l'existence atteint une dimension d'absolu ? Tu as bien lu ? Tu as pris des notes ?





    J'entends ici absolu partiellement comme non relatif . Parce que si tu peux me décrire l'absolu ...

  8. #308
    bulletin Guest

    Par défaut

    Oui en effet j'ai préferé simplifié au maximum ... cela entrainant un généralisation abusive, mais je ne voulais pas ajouter de la confusion sur le fait que deux dimension temporel on peut être la possibilité de s'imbriqué par exemple...

    Disons que j'ai poser en postulat le fait que le temps que nous connaissons n'est pas absolue et doit être totalement disocié du moment de création.

    C'est un hypothèse particulière qui explique pourquoi nous ne pouvons comprendre la raison de notre existence, mais cette hypotese, n'est pas une vérité général car elle est basé sur des postulats.

    "Mais rien ne permet d'affirmer que cette temporalité ( comme la spatialité ) n'a d'existence que par notre esprit. Rien ne permet de nier son absoluité."
    ---->Je ne dit pas quelle n'a d'existence que dans notre esprit, mais que elle nous a forgé un esprit selon ses principes, or la physique relativiste nous a montré que la notion de temps n'était pas à prendre comme un concept absolue, donc il n'est pas dénué de sens de supposé qu'elle nous forge une logique nous empechant de déceler l'illogisme du mot "Pourquoi?" dans un autre réferentiel.

    "Le fait même de dire que nous ne pouvons connaître que dans ce cadre spatio-temporel invalide tout jugement rétrospectif quant à la valeur, absolue ou relative, de la spatialité et de la temporalité. "
    --->Oui mais cela n'empeche pas de fondé des hypotèses en supposant dans un premier temps que toute dimension est relative, ensuite on pourrai écrire long en ajoutant des hypothèses qui aurai lieu sous certaines dimensions absolues, ou en imbriquant des dimensions temporel (une dimension temporel existe avant le big bang, dans cette dimension il va y avoir création de notre dimension temporel) ...

    "Si nous ne pouvons connaître qu'à travers elles ...
    - nous ne pouvons rien connaître en dehors d'elles "
    --->Non je dirai que notre logique instinctive ne connait qu'a travers elles, cependant notre conscience et une évolution de notre logique par celle ci, peut nous faire "connaitre" (plutot comprendre) d'autre dimension. Et ainsi cerner les limites de la dimension temporel ou autre et juger de leur existence relative...bien que pour juger de existence d'une dimension absolue je ne vois pas comment l'on pourrai faire.

    "Si notre existence s'inscrit dans un schéma causal, il est probable également que cette causalité dépasse notre sphère prédictive ( cf. définition de l'indéterminé comme chaine de causes interférant entre elles, ou notion de hasard.)"
    --->La je suis entierement d'accord, seulement le mot causal devient peut être mal aproprié, ne nous focalisons pas sur des dimension proprement humaine.

    "Dans ce contexte, peut-on dire que le hasard mène à l'absurde, l'absurde au pessimisme et au suicide ?"
    --->Tout dépend si notre niveau de conscience peut s'élever :
    -jusqu' à la compréhension d'une autre dimension causal si il y a.
    -à la simple cause comme nous l entendons, si le temps est absolue.
    -à l'absurde si il n'y a pas de dimension causal comprehensible par l'homme et donc en découlerai l'absurde, le pessimisme et sucide.
    Dernière modification par bulletin 26/05/2004 à 22h53

  9. #309
    bulletin Guest

    Par défaut

    Je préciserais tout de même que le caractère relatif des dimensions spatiaux temporel est appuyé par la théorie de la relativité (encore elle)...cela ne signifie pas qu'il n'existe pas de dimension temporel ou spatial qui ne soit absolue, mais cela permet tout de même de supposer l'inexistence de la dimension temporel ou des dimensions spatiales lors de la création de la matière( ce qui impliquerai alors comme je le rabache, que notre logique ne serai plus valable sous de tel condition, et que notre question du Pourquoi est un non-sens).

    C'était juste pour dire que actuellement on ne peut pas privilégier la notion de dimension absolue au dépend de l'hypothèse des dimension relative (ceux qui résoudrait pas mal de pb métaphysique )

  10. #310
    Gian Guest

    Par défaut

    Salut Fibule,
    Ta réponse est très intéressante …
    Ouf … ça fait de la lecture, mais bon , allons-y…
    Si j’ai bien saisi ton propos ( dis-moi si je me trompe ) la temporalité induit en nous un modèle de pensée : le modèle causal.
    De ce mode de pensée découle notamment la question du sens de notre existence … question purement illogique sous d’autres perspectives.
    L’absolu demeure avant tout une hypothèse qui a le mérite de nous faire envisager que nos dimensions soient relatives. ( N’est-ce d’ailleurs qu’une hypothèse ou est-ce déjà un concept opératoire ? ). Au reste, de telles hypothèses peuvent en partie nous faire dépasser notre habituel champs de pensée.
    Je tombe assez d’accord avec tout ce que tu as dit jusqu’à ce point. Mais j’ai l’impression que l’on se heurte à la question : « Comment la connaissance peut-elle dépasser ses limites , les limites spatio-temporelles par lesquelles elle est modelée ? »
    Il me semble qu’on en arrive à une division de notre capacité à connaître en
    · une connaissance relative à notre spatio-temporalité, donc parcellaire mais atteignant un degré de « vérité » suffisant ( J’AI MIS DES GUILLEMETS A CE ****** DE MOT !!! )
    · une « connaissance », ou plutôt une conception qui procède par hypothèses, qui part sans doute des limites mêmes de la spatio-temporalité, et qui envisage les possibles formes d’un au delà du temps et de l’espace.

    --> cette seconde se différencie cependant de la métaphysique en ce qu’elle ne part pas d’une pure recherche conceptuelle sur l’Être ( à supposer que toute métaphysique aie pour base une ontologie ) mais d’une remise en cause par les sciences physiques elles mêmes de nos critères d’ « espace-temps ».
    Il me semble que la relativité ne remet pas en cause la notion de temps mais la notion de temps en tant qu’écoulement continu. Et cette remise en cause s’effectue sur un plan qui demeure « temporel » si l’on peut dire, mais à une échelle non-humaine ( la vitesse de la lumière) . Là, on atteint les limites de nos possibles conceptions … ce qui m’étonne, c’est qu’une augmentation quantitative aboutisse à une conception du temps qualitativement différente. Peut-on dire cela ? J’ai du mal avec la relativité !!!
    Dernière modification par Gian 27/05/2004 à 22h29

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts