Provient du message de Raizrod
Nous semblons avoir du mal à nous accorder sur une définition commune mais en voici une je pense qui pourra convenir à tous :

Le philosophe est celui qui confronté au choix entre bonheur et vérité choisit la vérité sur le bonheur. Il vise la sagesse, une vérité heureuse, mais s'il lui faut choisir, alors seule la vérité est à accepter pour le philosophe. Aucun drogue, aucune illusion, aucun bonheur ne pouvant retirer à la vérité son caractère vraie.

Pouvons-nous, au moins tous nous accorder sur cette définition?
le fait que le philosophe se détourne en général des choses mondaines, du "bonheur" n'est à mon sens qu'anecdotique et n'entre pas pour moi dans sa définition. cet état de fait n'est que la conséquence des penchants traditionnels du philosophe, et je dirais qu'il faut beaucoup plus le voir comme une ascèse, une logique naturelle, que comme un choix qui tiendrait un peu du pari pascalien.

pour moi, la caractéristique du philosophe c'est avant tout sa volonté de réfléchir sur la nature de l'homme et sur sa place dans le monde. au moins pour l'essentiel.