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Discussion: c'est quoi un philosophe?

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  1. #12
    Gian Guest

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    Salut Fibule,
    Ta réponse est très intéressante …
    Ouf … ça fait de la lecture, mais bon , allons-y…
    Si j’ai bien saisi ton propos ( dis-moi si je me trompe ) la temporalité induit en nous un modèle de pensée : le modèle causal.
    De ce mode de pensée découle notamment la question du sens de notre existence … question purement illogique sous d’autres perspectives.
    L’absolu demeure avant tout une hypothèse qui a le mérite de nous faire envisager que nos dimensions soient relatives. ( N’est-ce d’ailleurs qu’une hypothèse ou est-ce déjà un concept opératoire ? ). Au reste, de telles hypothèses peuvent en partie nous faire dépasser notre habituel champs de pensée.
    Je tombe assez d’accord avec tout ce que tu as dit jusqu’à ce point. Mais j’ai l’impression que l’on se heurte à la question : « Comment la connaissance peut-elle dépasser ses limites , les limites spatio-temporelles par lesquelles elle est modelée ? »
    Il me semble qu’on en arrive à une division de notre capacité à connaître en
    · une connaissance relative à notre spatio-temporalité, donc parcellaire mais atteignant un degré de « vérité » suffisant ( J’AI MIS DES GUILLEMETS A CE ****** DE MOT !!! )
    · une « connaissance », ou plutôt une conception qui procède par hypothèses, qui part sans doute des limites mêmes de la spatio-temporalité, et qui envisage les possibles formes d’un au delà du temps et de l’espace.

    --> cette seconde se différencie cependant de la métaphysique en ce qu’elle ne part pas d’une pure recherche conceptuelle sur l’Être ( à supposer que toute métaphysique aie pour base une ontologie ) mais d’une remise en cause par les sciences physiques elles mêmes de nos critères d’ « espace-temps ».
    Il me semble que la relativité ne remet pas en cause la notion de temps mais la notion de temps en tant qu’écoulement continu. Et cette remise en cause s’effectue sur un plan qui demeure « temporel » si l’on peut dire, mais à une échelle non-humaine ( la vitesse de la lumière) . Là, on atteint les limites de nos possibles conceptions … ce qui m’étonne, c’est qu’une augmentation quantitative aboutisse à une conception du temps qualitativement différente. Peut-on dire cela ? J’ai du mal avec la relativité !!!
    Dernière modification par Gian 27/05/2004 à 21h29

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