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Discussion: Que penser alors du nombre décroissant de poste au CAPES de philosophie?

  1. #11
    timée Guest

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    En effet, je réitère ce que j'ai dit.
    Je ne crois plus à la politique actuelle. On ne peut être plus claire.
    Dans ce cas que faire? Je pense que nous devons, et je dis bien "nous", agir dans la vie quotidienne. MAis est-ce facile?difficile? JE l'ignore. Cependant je peux dire que dèjà c'est avec des gens comme vous que l'on se bat bien. Merci.

  2. #12
    Date d'inscription
    December 2003
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    Pourquoi donc renoncer à la décentralisation? N'est-il pas mieux que les décisions soient prises à l'échelle régionale où la compréhension des interêts du "terrain" sont mieux évaluées?
    L'Etat semble empetré actuellement et les incohérences de nombreux profs à qui il manque une affectation et qui sont payés mais sans travail montrent bien l'exigence de centres de décisions libérés de la prérogative nationale, ce qui n'exclut pas un droit de regard certainement.
    Quant au nombre de posts à pourvoir, il faudrait encore savoir si le nombre d'élèves est au rendez-vous; quelle utilité d'avoir un professeur par élève? Ne pensez-vous pas qu'il faudrait bien mieux explorer d'autres pistes que l'enseignement pour la philosophie? Beaucoup de gens sont en effet attirés par les études littéraires mais dans notre pays, les mathématiques prévalent et les littéraires n'ont comme presque seule carrière que le professorat. Imaginez donc qu'on puisse vouloir faire des études littéraires et philosophiques sans se destiner pour autant à une carrière de professeur!
    Le véritable problème est le faible débouché pour les littéraires souvent condamnés au système FAC, très dur pour de jeunes diplômés du Baccalauréat, et dont très peu ressortent avec un diplôme et une carrière qui les enthousiasment vraiment. Je n'irais pas jusqu'à insinuer qu'ils deviennent professeurs par dépit mais je préfère penser que la FAC a d'autres carrières à offrir et qu'une réforme de son système trop laxiste et séduisant pour les anciens lycéens est nécessaire.
    C'est bien sûr une opinion ouverte à la discussion

  3. #13
    Yatan Guest

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    oui, je crois que vous mettez bien l'accent sur le problème de la filière littéraire en général. de même en langues, les seuls débouchés réels - à part l'enseignement - sont dans des écoles de commerce etc. (autrement dit la langue est perçue comme un instrument, pas une fin en soi). faire L, c'est pas vraiment le truc à la mode, en termes de salaires, la différence se ressent aussi immédiatement. entre ceux qui doivent suivre des études de maths ou d'économie pour "avoir des débouchés", mais par dépit et ceux qui font L mais n'arrivent réellement à rien...
    la philo est loin de dicter les règles de la cité, c'est à la limite une curiosité, un vestige de culture qu'on ne supprime pas totalement parce qu'on en est confusément fiers... (comme européens et a fortiori français).
    et je ne parle même pas des langues rares (alors qu'on s'ouvre soit disant à une europe plus large).
    la question pour moi va plus loin : est-ce qu'on choisit ses études puis son métier pour gagner sa vie, ou d'abord par passion, par conviction personnelle ? est-ce que le fait que nombre de banquiers et cie ne soient pas des passionnés doit dicter une norme ?
    si je fais des études de philo, c'est aussi parce que mon questionnement m'accompagne à tous moments, et pas juste en pleine dissertation... c'est aussi un choix de vie et pas juste un choix "professionnel" ou "scolaire"...

  4. #14
    Latitebretonne Guest

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    "faire L, c'est pas vraiment le truc à la mode,"
    Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de remarque et à chaque fois je suis étonnée.
    Je suis en terminale littéraire et j'ai plutôt l'impresson que cette filière est mal vue, c'est bien connu la filière L recueille les élèves en difficulté qui n'ont pas pu faire S faute de capacités intellectuelles et de surcroît les L sont fainéants, en L on ne travail pas, etc. Voilà ce que j'entends autour de moi, la filière L est dévalorisée au profit de la filière S.

  5. #15
    Latitebretonne Guest

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    Oups, bug de mon ordi, je n'ai pas pu finir et me relire, donc en effet la filière L ce n'est pas le truc à la mode, et je suis étonnée que les élèves rejettent cette filière car pour ma part je suis en L par choix et non par dépit.
    Excusez-moi pour les fautes d'orthographe dans mon précédent message...

  6. #16
    Hana Guest

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    N'a-t-on jamais entendu: "les S, ce sont des gros bourrins qui en dehors de la programmation de leur Ti ne comprennent rien....?"
    Chaque filière a ses spécificités et les élèves qui en sortent sont appréciés pour celles-ci. Je ne pense pas que la classe littéraire soit dépréciée. dans ma classe, j'ai une copiune qui veut faire hypokhâgne, et bien, elle devra attendre, les L passent en priorité et c'est bien normal!!

  7. #17
    Gian Guest

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    Bonjour,

    Que savez-vous des postes de philo dans l'enseignement privé ??? Je repasse ( l'année prochaine ) le capes mais dans le privé et en interne. Avez vous des échos sur le nombre de postes à pourvoir?

    merci

  8. #18
    Date d'inscription
    December 2003
    Messages
    49

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    Provient du message de Hana
    N'a-t-on jamais entendu: "les S, ce sont des gros bourrins qui en dehors de la programmation de leur Ti ne comprennent rien....?"
    Chaque filière a ses spécificités et les élèves qui en sortent sont appréciés pour celles-ci. Je ne pense pas que la classe littéraire soit dépréciée. dans ma classe, j'ai une copiune qui veut faire hypokhâgne, et bien, elle devra attendre, les L passent en priorité et c'est bien normal!!
    Nous ne parlions pas de la vision particulière des L mais plutôt de la place que l'Etat Français réserve à ses étudiants littéraires. Maintenant concernant votre exemple sur hypokhâgne, cela va de soi car à l'inverse un L ne peut intégrer polytechnique ou arts & métiers en priorité ( de mm que toutes écoles d'ingénieurs). Le véritable problème de la filière littéraire dans son ensemble ( langues, philosophie...) c'est son manque de débouchés en dehors du professorat ( qui de nos jours devient un débouché assez mince!)

  9. #19
    Hana Guest

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    je ne pense pas qu'il manque de débouchés chez les littéraires, c'est juste que l'on accepte les scientifiques quasiment partout: un S pourra faire hypokhâgne, un L ne pourra pas faire math sup...
    Mais les L ne sont pas en reste! Il n'y a certainement pas que le professorat(d'ailleurs peu de mes amis en L veulent devenir prof) et pour ce qui est des places de professeurs, le nombre de postes pour le CAPES d'espagnol a augmenté l'année dernière. Il y a certes des matières où le nombre de places diminue, comme pour la philo apparemment, mais on ne peut pas généraliser à toutes les matières ni à tous les débouchés littéraires.

  10. #20
    Yatan Guest

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    hum, la filière "faute de mieux" c'est souvent l'ES aussi... quand on aime ni le français ni les maths en somme - pour se rendre compte qu'on en aura quand même des paquets des maths.
    moi aussi j'ai suivi un cursus littéraire par passion - mais je n'aurais pas été capable de faire S - cela dit cette distinction est beaucoup moins innocente qu'on le croit. sans généraliser abusivement, et malgré ce que je défendais, il y a des réels "profils" d'élèves. il est évident que la crème de maths sup et maths spé et autres élèves de médecine ont souvent un profil politique conservateur - droite - et à l'inverse en hypokhâgne (d'expérience) tout le monde vote à gauche ou presque.
    le clivage est plus sérieux qu'il n'y paraît au fond. ça ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'exceptions.
    en termes de chiffres, les classes littéraires sont tout de même largement moins nombreuses, et les mentions très bien y sont assez rares - j'ai eu le "triste" privilège de vérifier les stats en partant au maroc avec une banque pour ma mention dernièrement...

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