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Discussion: économie

  1. #1
    Matrix_o Guest

    Unhappy économie

    kikou tlm ! j'ai decouvert ce site par lintermédiaire d'un ami

    bon voila en faite en 1ère année deug mass et j'ai un un chti pb en macroéconomie j'ai du mal à trouver uhn plan pour démarrer une sissert est-ce-que qq pourrai me donner un petit coup de pouce pr donner un plan


    sujet

    "L'économie française est-elle compétitive ?"

    Merci d'avance


    ps : si mon post n'est pas ds la bonne section, deplacer-le

  2. #2
    géo Guest

    Par défaut

    voici quelques indications sous la forme d'un panorama du XX siecle. A toi d'y insérer ce que tu sais et les chiffres que tu connais sur l'économie française actuelle.


    Les grandes tendances économiques du 20e siècle

    Introduction
    Si le 19e siècle est long, le 20e est court (1914-1989 : chute du mur ). En 1914 c’est le début de la guerre et aussi le début d’un tournant de l’histoire. Au 20e siècle il y a eu 2 guerres et 1 crise économique mondiale. Début de la notion d’inflation, c’est un siècle novateur qui se divise en 2 phases : la guerre et la prospérité.

    Synthèse
    L’essor économique s’accélère : c’est l’euphorie économique, de 1895 à 1914 c’est aussi l’apogée du capitalisme libéral. C’est la résultante du 19e siècle. Au cours de ce siècle on a découvert le chemin de fer, les transports maritimes, découverte dans le domaine de l’automobile et de l’aviation. Il y a donc une révolution au niveau financier et technique, c’est le siècle de l’Europe. Il y a une forte poussée démographique causée surtout par l’immigration. La salarisation est la conséquence de la RI (en Angleterre 80% de la population est salariées, 66% en Allemagne et 58% en France ), cela est dû au fort taux d’ouvrier. On a une perfectionnalisation de l’outillage et une apparition du rendement qui est au cœur de l’économie. Le charbon se voit concurrencer par d’autres matières source d’énergie comme l’électricité et le pétrole par exemple. Les grandes entreprises vont augmenter leur production (sidérurgie, textile…). Développement des industries chimiques, automobile ; utilisation courante de l’aluminium et de la soie artificielle, apparition du caoutchouc avec les pneus (Good Year, Dunlop, Michelin…). Il y a une interdépendance entre les différents secteurs. Il y a une accélération des transports ( 1890 : 600000 km de voies ferrées et en 1913 : 1300000 km )
    La répartition des forces : Certains pays sont supérieurs à d’autres économiquement.

    La France : Malgré sa faible démographie, l’agriculture française se porte bien et se perfectionne : amélioration des techniques d’extraction, de la métallurgie. Le Franc est bien vu et la Banque de France est bien organisée et mieux équilibrée que la plupart des autres banques centrales. L'euro se porte plutôt bien !


    La Grande Bretagne : 1ere puissance économique au 19e siècle, c’est l’apogée Victorienne. Le pays possède une grosse population plutôt urbanisée avec un niveau de vie et d’hygiène élevés. L’Angleterre possède une flotte très importante et est considérée comme l’usine du monde à cause de ses fortes exportations ( coton, laine, charbon…). C’est alors une puissance financière incontestable à la différence de sa puissance économique. Puis à force son taux de croissance va se stabiliser de plus en plus et d’autres nations vont entrer en concurrence comme l’Allemagne, les USA… . La 1ere conséquence est le vieillissement et le conservatisme, leur situation actuelle est la conséquence de leur gloire prématurée. Ses fournisseurs deviennent des concurrents et la 2e RI avec le pétrole et le caoutchouc ne leur est pas favorable

    L ‘Allemagne : Elle devient la rivale européenne de la GB grâce entre autres à sa démographie croissante ( 1870 : 40 M d’habitants et en 1873 : 60M ), à sa production qui représente ¼ de la population mondiale, et à sa volonté d’expansionnisme plutôt protectionniste comme les USA.

    Les USA : synonyme de réussite spectaculaire. La population a doublé en 30 ans ( 1880-1910) dû à l’immigration surtout. L’agriculture est encouragée par les chemins de fer, la frigorification, le crédit, les avantages du sol… . L’industrie se regroupe en trust avec un but unique : le $. C’est un capitalisme ou tout le monde doit profité (notion de Fordisme avec production de masse et gros salaires ). Leur plus grosse faiblesse est le décalage entre leur puissance financière et industrielle mais ils vont remédier à ce défaut.

    Le Japon : c’est un état très efficace pour la mobilisation des capitaux, ils font beaucoup appel à l’étranger
    Beaucoup d’autres pays ont une croissance économique importante : Belgique, Hollande, Suisse…

    La dimension internationale : cette dimension repose sur 3 faits : la migration, la relation monétaire, et le commerce extérieur.

    La migration : les mouvements d’homme sont très important, il représente en Europe 34 M de personnes qui quittent le continent et seulement 9 qui reviennent. Les pays d’émigration sont surtout l’Angleterre ( 8 M ), l’Allemagne ( 3 M ), l’Autriche Hongrie, la Scandinavie; et les principaux pays d’accueil sont les USA, le Canada, et la France un des seuls pays européens.
    La relation monétaire : ces relations sont basées sur le bimétallisme, et l’expansion de la masse monétaire.

    Le bimétallisme : cela remonte au 28/03/1903 avec la création du franc défini sur 2 étalons : l’or et l’argent ( l’étalonnage reprend 2 conditions : la frappe libre et le pouvoir libératoire illimité ). A l’époque 1 unité d’or valait 15 unités d’argent jusqu’en 1914. Mais en 1850 il y a eu une crise du bimétallisme avec la découverte de mines d’or en Californie et en Australie et il y a donc eu une inévitable dévaluation de l’or. ( la mauvaise monnaie chasse la bonne. ). On finit par retirer le pouvoir libératoire et la frappe libre à l’argent sauf pour la pièce de 5F ( bimétallisme boiteux ), et on lui enlèvera en 1876 ( monométallisme ). La contrainte est la production mondiale d’or et d’argent, il y a un coût d’extraction ce qui augmente le coût de la monnaie.

    L’expansion de la masse monétaire : monnaie fiduciaire (qui tire sa valeur dans la confiance qu’on lui accorde ), avec des billets convertibles et la monnaie scripturale (chèques, virement )

    Le commerce extérieur : En Allemagne, la banque centrale est différente de celle de la France ou d’Angleterre qui sont très prudentes. La pratique audacieuse permet à l’Allemagne d’avoir une forte croissance mais elle en subira les conséquences à la crise de 1929.

    Le système monétaire : Il repose sur 4 points : 1) chaque banque centrale achète et vend de l’or 2) la frappe de l’or est libre 3) le taux de change est fixé dans les limites des droits d’entrée et de sortie 4) le commerce de l’or est libre. En supposant que la balance franc est déficitaire : la demande de £ est importante donc la £ augmente et on préfère payer en or donc la masse monétaire diminue, les prix aussi, les exportations augmentent et les importations diminuent : le déficit est alors équilibré (th de Ricardo ) Cela entraîne 2 conséquences : taux de change fluctue en point d’entrée d’or (25.15fr) et en point de sortie (25.29fr) et le rééquilibrage automatique de la balance du commerce mondial est multiplié par 5 à condition que la banque centrale ne modifie pas les mouvements qui ont un prix.

    Voili voilou
    Dernière modification par géo 23/02/2004 à 14h15

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