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Discussion: Pour une théorie philosophique du temps.

  1. #1
    enricomino Guest

    Par défaut Pour une théorie philosophique du temps.

    Les changements d'année sont propices à penser au temps parce que c'est très marquant de ce dire hier on était en 2003 et aujourd'hui on est en 2004... Aujourd'hui 2003 n'est plus alors qu'hier 2004 n'était pas encore...
    Avec ce simple exemple, ne pourrait on pas dégager une tentative de définition du temps? Le temps apparait là où il y a changement d'être(mouvement).

    Mais comment concilier l'dée métaphysique que tout ce qui existe a des dimensions spatiales et temporelles absolus et la tendance de certains physiciens à vouloir dire qu'elles sont purement relatives?

    Pour résoudre ce problème ne doit-on pas introduire une mesure appelée ontologique, qui dirait qu'une chose avant d'être mathématiquement rapportée à une référence choisi par nous, est déjà ontologiquement déterminée

    Pour construire une théorie philosophique du temps, il nous faudrait alors trois choses:
    -La chose mesurable
    -La mesure réelle, ontologique, selon laquelle cette chose est effectivement mesurée, déterminée dans la nature.
    -La mesure humaine, dont nous nous servons à la place des mesures de la nature pour déterminer à notre pont de vue les mesures physiques.
    Dernière modification par enricomino 01/01/2004 à 12h58

  2. #2
    chouchou007 Guest

    Par défaut Bonne année !

    Salut enrico,

    Je méchappe quelques minutes des frasques familiales du 1er janvier pour une réponse compulsive à ton post

    Je pense que tu poses bien la question du temps, d'une manière philosophique pertinente.
    Connaîs tu la théorie de la relativité restreinte d'einstein, qui apporte des réponses révolutionnaires sur la question du temps ?
    En tant qu'intellectuel amateur, il me semble que le temps est une dimension de l'univers visible, et certaines théories physique disent que le temps et l'espace, deux dimensions indissociables du reste, sont nées en même temps que l'univers (le big bang).
    Le temps, en tant que dimension, a ses particularités, il s'écoule selon une flèche irréversible, par exemple. Einstein m'a beaucoup aidé a démystifier et apprégender cette dimension de l'univers. La notion d'expansion de l'univers, de maximalisation de l'entropie au niveau local (d'où l'évolution selon Darwin) est du reste indissociable de cette flêche du temps selon moi.
    Pour ce qui est de l'interconnexion entre la physique, la philosophie et la métaphysique, vaste questionnement sur lequel je reviendrai plus tard bien volontiers

    Bonne année et à + !

  3. #3
    enricomino Guest

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    La théorie de la relativité est révolutionnaire et c'est d'ailleurs à Einstein que je pensais lorsque je parlais des physiciens, mais il n'empêche que se pose la question: Quelle réalité le philosophe doit-il accorder à la théorie d'einstein qui est une théorie purement mathématique du temps? est ce que le fait de vouloir traiter le temps comme une variable appartenant à l'ensemble des nombres réels n'est déjà pas s'interdire d'appréhender convenablement le temps, en négligeant inévitablement certains éléments de la réalité qui ne sont pas modélisables mathématiquement?
    Avec le modèle mathématique d'Einstein on ne peut plus parler d'absolu dans l'espace physique, mais justement ce que je disais en introduisant une mesure ontologique c'est qu'il existe quand même un absolu, déterminé par la nature elle même. Sans ça il est vrai qu'il n'y a plus de métaphysique possible. Mais soyons raisonnable, un objet ne peut exister si il n'est pas déterminé, sinon à quel titre existerait-il? Or nous constatons qu'il existe des objet...

  4. #4
    risboofr Guest

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    Salut,
    Je suis dégouté, j'avais répondu et cela n'a pas été pris en compte.

    Rapidement, je disais que je m'interesse beaucoup à cette notion, mon mémoire de maitrise porte dessus d'ailleurs. étant en psycho, je ne m'interesse pas spécifiquement à la philo, mais tt de meme je m'intersse au temps vécu (Minkowski) et à Heidegger, donc à la phénoménolgie.
    Il me semble que celle ci s'interesse à ce quelque chose, ontologique comme tu l'appelle, qui dépasse le temps objectif. Heidegger, dans etre et temps, mous dis que l'etre est le temps.
    Mais sans ns dire vraiment en quoi et pourquoi (il n'a jamais fini son livre).

    Qu'est ce que la découverte D'eintein nous enleve? Nous autres , les etres humain?
    Nos croyances. D'abord elle ns dit que ns sommes pas au centre du monde, puis qu emmeme le temps est quelque chose de relatif et physique.
    L'abolu ne serait qu'une illusion de l'esprit humain, qui naturellement pense les choses ainsi.
    Chercher ce qui ne releve pas du temps relatif, c'est chercher quelque chose non explicable par la science, et je pense ici à la foi en quelque chose, en une croyance. Ne cherchaient ils pas l'Un dans l'antiquité?

    Mais comment concilier l'dée métaphysique que tout ce qui existe a des dimensions spatiales et temporelles absolus et la tendance de certains physiciens à vouloir dire qu'elles sont purement relatives?
    Hélas, tout est relatif, et nous les premiers.
    Mais qu'est ce que le relatif et l'absolu? Est-ce le vrai et le faut? Pouvons nous dépasser cette dichotomie?
    La vérité, que nous cherchons, ne serait elle pas, dans toute circonsce que relative? Et que meme si nous la croyons absolue (sinon on y croierait pas)elle n'est que relative? C'est à dire seulement valable pour notre dimension, les Etres humains?
    (evidemment c ce que je pense, où toute recherche d'essence, d'Un, d'absolu, de transcendental n'est que qu'un désir humain de vouloir etre plus que nous sommes, cf ici la ressemblance avec le sentiment de religiosité)

  5. #5
    enricomino Guest

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    Hélas, tout est relatif, et nous les premiers.
    Tu m'enlèveras pas de l'idée que je suis un homme et pas une femme par exemple... et le premier qui rigole il reçoit un bourre pif!

    et ce que je voulais dire c'est que pour exister il faut au moins qu'il y ait des choses e, moi qui soient déterminé et que ces choses même si les outils dont dispose la sciences n'ont pas les moyens pour les mesurés ce n'est pas de ma faute mais ce que je sais c'est je suis au moins ontologiquement mesuré, parce que j'existe croit moi.

  6. #6
    risboofr Guest

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    Oui tu existe et tu es un homme, je te crois, lol
    remarque, moi aussi!
    De mme que l'existence des choses ne peuvent être remises en cause.
    Pourquoi? Car tout cela est physique. Nous ne sommes que de la matière, inerte quand le principe de lavie ne nous occupe pas ou plus.
    mais ce que je sais c'est je suis au moins ontologiquement mesuré
    Peux tu expliciter ton idée?

  7. #7
    ipseïte Guest

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    Se dire "ontologiquement déterminé" c'est faire injure à notre devenir, non?

  8. #8
    chouchou007 Guest

    Par défaut Petite précision de physicien

    Lorsqu'on dit que le temps est relatif, il faut préciser que c'est son écoulement qui est relatif, c'est à dire que deux chronomètres étant en mouvement les uns par rapport aux autres et qui mesurent chacun dans leur référentiel 1 seconde ne mesurent en fait pas la même durée, et ceci parce qu'être à des vitesses différentes suppose qu'à un moment ou à un autre les chronomètres ont subi des accélérations relatives les uns par rapport aux autres, ces accélérations étant à l'origine de la distorsion de leur espace-temps de référence
    Autre précision, tout n'est pas relatif dans l'univers, et c'est justement du constat de l'invariance de la vitesse de la lumière, quel que soit le référentiel dans lequel on mesure cette vitesse, qu'einstein déduisit que la variable d'ajustement fût non pas la vitesse de la lumière mais l'espace-temps lui même
    Il existe d'autres invariants dans l'univers: La permittivité du vide, les constantes de Bolzmann, de Planck etc.

    Tout n'est pas relatif
    Pub --> Voir mon site:

    http://www.lereactionnaire.com/sujet_002.php3

    Quant aux spéculations de Heidegger, je me garderai bien de porter un jugement, je ne connaîs pas son oeuvre, génial semble-t-il
    Entre la métaphysique et la physique, je placerai enfin les démarches suivantes: La morale, la religion, la philosophie. La métaphysique est selon moi cette frontière de la philosophie au delà de laquelle notre raison n'a plus aucune prise. C'est pourquoi la réflexion métaphysique est une démarche de haut vol, périlleuse, qui peut justifier la construction et la cohérence d'un système de pensée, et à ce titre il ne peut y avoir une métahysique mais des métaphysiques

    Affaire à suivre ...

  9. #9
    enricomino Guest

    Par défaut

    Pour répondre à Ipseïte:

    Se dire "ontologiquement déterminé" c'est faire injure à notre devenir, non?
    Non, le changement existe nous le constatons tous, mais le monde n'est pas pur changement, et dans l'ordre l'être vient avant le changement...



    pour répondre à risbroof:

    Peux tu expliciter ton idée?
    Dans mon premier j'essayais d'expliquer pourquoi une mesure dite "ontologique" s'imposait: Ca me semble raisonnable que puisque j'existe je suis à certain point de vue déterminé, il me semble aussi que la détermination de mes dimensions spatiales doit être déterminé également. Comme la mesure effectuée par l'homme à l'aide de tous ses instruments techniques me dit qu'en fait si on me mettait près du soleil je serais plus petit à cause de la courbure de l'espace-temps au voisinage d'une grosse masse(c'est le soleil la grosse masse c'est pas moi! et celui qui rigole...) et par conséquent me dit que dans notre espace physique, les corps n'ont pas de dimension déterminé, j'en déduit donc que nos outils de mesures sont inefficaces, et qu'en supposant même que l'homme ne possède pas cet outils de mesure(ce que je ne pense pas), je dis que qu'il existe quelque chose qui mesure mon être et qui me permet d'exister. et cette mesure c'est la mesure ontologique.


    La réponse que je viens de faire est pour chouchou aussi.
    Dernière modification par enricomino 02/01/2004 à 10h51

  10. #10
    enricomino Guest

    Par défaut

    Autre élément de réflexion, et pour compléter ce que disait chouchou sur le fait que tout n'est pas relatif.
    Oui et en réflechissant à la relativité, je me rapelle que même en relat il existe ce qu'on appelle un temps propre et une longueur propre qui sont ce que l'on appelle des invariants relativistes et qui représente le temps et la longueur de l'objet mesuré dans le référentiel lié à l'objet... le fait que ce soit des invariants relativistes font qu'en tout cas se sont des quantités privilégiés, mais biensûr pierre qui me mesure de loin sur sa fusée peut me dire, le résultat de mes mesures effectués sur toi sont différentes des tiennes alors prouve moi que les tiennes ont plus de valeur.

    Plusieurs réponses peuvent se présenter:
    Comme je l'ai dit le physicien peut répondre: le résultat de mes mesures est invariant relativiste alors que les tiennes ne le sont pas.
    Socrate dit: connait toi toi même, donc l'important ce sont les mesures que je fais sur moi et pas celle que les autes font sur toi.

    Le métaphysicien: Grâce à l'existence de ces invariants relativistes on ne peut pas encore conclure qu'il règne en physique un édifice théorique d'une absurdité totale, mais de toute façon le fait que l'homme puisse par ces invariants relativistes avoir un résultat équivalent à celui donné par la mesure ontologique n'a aucune importance, le tout c'est que l'homme raisonnable sache qu'une telle mesure existe.

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