+ Répondre à la discussion
Page 1 sur 2
1 2 DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 10 sur 11

Discussion: etre un sage, cela a t il encore un sens de nos jours

  1. #1
    daminou Guest

    Par défaut etre un sage, cela a t il encore un sens de nos jours

    petite réfléxion bien sympathique sur une notion qui se perd de nos jours. Seulement j'ai un gros probleme je n'ai aucune sitation et mon plan me semble quelque peu bancale.
    Merci de bien vouloir éclairé ma lanterne.
    Fan de philosophie bonsoir et merci d'avance.

  2. #2
    baruchette Guest

    Par défaut ..

    jolie question !!

    je pense que la question est plutot "est ce que l'image traditionnelle du sage peut encore s'adapter à la société d'aujoud'hui".

    je pense qu'il faut aussi distinguer "être sage" et "être un sage".. être un sage signifie que c'est ta seule occupation..
    les sages modernes sont surment plutot des moines, des religieux.. ou peut-être que les philosophes actuels peuvent être considérés comme des sages..
    dans ce cas, peut-être pourrais tu dire que aujourd'hui on a plus demal à accepter un enseigenement tout fait, chacun cherche sa vérité, et les sages sont peut-être plus proches de nous car ils ses remettent en question..


  3. #3
    ipseïte Guest

    Par défaut

    Le sage est cet homme vertueux, maître de lui, réfléchi, allant même jusqu'à l'autosuffisance... De nos jours, parler d'un sage est désuet... Même dans le vocabulaire, ce mot tend à disparaître pour ne plus désigner que l'enfant calme et silencieux. Rien de très étonnant: est-il vraiment possible d'être un sage en ce bas monde? La société actuelle semble tous les jours nous rendre un peu plus dépendants, du moins, matériellement et "s'auto-suffire" devient impossible. Avez-vous déjà essayé de vivre en hermite, à la manière des plus sages, sans électricité, chauffage, téléphone, ordinateur et compagnie? Moi, non. C'est bien là le problème: la sagesse semble être un idéal de détachement, or la société n'est rien d'autre que la réalité fondée sur la consommation et le capital. 2 différences substantielles: idéalité/réalité. J'ai d'autres choses à dire, je reviendrais toute à l heure, je dois filer...

  4. #4
    Ril Guest

    Par défaut

    --------------------
    | "baruchette" a écrit:
    |----------
    | je pense que la question est plutot "est ce que l'image
    | traditionnelle du sage peut encore s'adapter à la société
    | d'aujoud'hui".
    --------------------

    "Image traditionnelle", je suis bien d'accord, mais en ce qui concerne le fait d'admettre que cette image soit le reflet d'un passé possiblement révolu, j'ai des doutes. Est-ce qu'on a déjà entendu quelqu'un dire qu'il était un sage? Ce n'est pas par humilité qu'ils ne se caractérise pas comme tel, c'est par raison. La sagesse est une quête perpetuelle.

    --------------------
    | "baruchette" a écrit:
    |----------
    | je pense qu'il faut aussi distinguer "être sage" et "être un
    | sage".. être un sage signifie que c'est ta seule occupation..
    --------------------

    La question est de savoir si on peut être sage sans y passer tant de temps. Mais il est vrai qu'il faut faire la différence entre ceux qui dedient leur vie à la sagesse, et ceux qui ne se specialisent pas dans ce travail, mais qui, par l'intermediaire de diverses reflexions, au cours de leur vie, arrivent à 'gagner en sagesse'.

    --------------------
    | "baruchette" a écrit:
    |----------
    | les sages modernes sont surment plutot des moines, des religieux..
    --------------------

    Peut-être... enfin il faudrait détailler ta notion du religieux, parce que beaucoup doivent s'arracher les cheveux en te lisant; ou alors expliquer ce que tu entends par "sages modernes".

    --------------------
    | "baruchette" a écrit:
    |----------
    | ou peut-être que les philosophes actuels peuvent être considérés
    | comme des sages..
    --------------------

    Ethymologiquement, la philosophie est l'amour de la sagesse... Mais encore une fois, la sagese est une quête perpetuelle, et aucun philosophe ne s'est jamais dit sage.

    --------------------
    | "baruchette" a écrit:
    |----------
    | dans ce cas, peut-être pourrais tu dire que aujourd'hui on a plus
    | demal à accepter un enseigenement tout fait, chacun cherche
    | sa vérité
    --------------------

    Les masses ont toujours autant de facilité à accepter un enseignement tout fait -et avec d'autant plus de facilité qu'on leur fait croire que c'est elles seules qui sont arrivée à telle ou telle reflexion. Mais il est vrai qu'il est bien plus facile de trouver des bases de reflexion, grace tout simplement au developpement des sciences, à la mondialisation (Internet en tête), et au nombre impressionant de livres disponibles dans le monde entier -livres traduits entre autre.
    Dernière modification par Ril 30/12/2003 à 22h18

  5. #5
    ipseïte Guest

    Par défaut suite

    Donc, je reprends: difficulté d'une mise en oeuvre de la sagesse en tant qu'art de vivre car société de consommation nous assujettit.
    Les sages aujourd'hui, comme tu le dis Baruchette, pourraient bien être religieux, ceux qui se retirent dans un monastère, par exemple. Car en effet, le sage est celui qui médite constamment (la sagesse est une quête perpétuelle, merci rimwol!), qui soumet sa pensée à un travail de réflexion incessant. Cependant, il ne consacre sa réflexion qu'à la spiritualité religieuse pour s'adonner pleinement à son Dieu. Le sage ne saurait être réduit à cet dimension exclusivement religieuse.

    Selon moi, le travail d'ascèse de la pensée, chez les sages, recouvrent bien d'autres aspects. Il est celui qui cherche la Vérité, mais pas forcément divine. Je dirais même que pour parvenir à la sagesse, mieux vaut passer par une étape d'agnosticisme afin de mieux évaluer la légitimité et l'efficience d'un Dieu.
    Descartes, en ce sens, incarnait bien ce genre de sage, s'enfermant dans son poêle, en Hollande, pays calme à l'époque, pour s'adonner à la méditation. De cette "autarcie" nâquit les Méditations métaphysiques , ouvrage ô combien bouleversant dans un siècle de théologiens, mais qui néanmoins parvint à prouver la véracité divine (même si l'argument ontologique de la perfection est remis en question...enfin, je m'écrate du sujet là!), entre autres... Enfin, bref, même si le XVI° siècle de Descartes, nous semble loin (à l'échelle de l'histoire de l'humanité, seul un point nous sépare), la sagesse en tant que méditations est toujours possible.
    En fin de compte, de tout temps, la sagesse a pu, peut, ou pourra exister. La Raison seule en est une condition suffisante
    Nous pourrions même dire que ous sommes tous des sages en devenir, à partir du moment où l'on fait le choix de la réflexion métaphysique dans l'exercice de nos vertus. Car le sage en devenir est aussi un homme de vertus (voir els dialogues de platon) morales (justice, magnanimité, courage, amitié) et intellectuelles celles qui ont pour objet le savoir et la contemplation, selon le classement aristotélicien. L'homme qui consent à l'exercice des ces vertus morales et intellectuelles
    est un sage en devenir. Enfin, bref, il y a tellement de choses à dire, mair peur de paraître ennuyeuse...

    Je viens juste de remarquer une ambivalence de sens ds l énoncé. "Etre un sage aujourd'hui, cela a-t-il encore un sens de nso jours?". Sens:
    - signification
    - but, finalité
    En gros, est-ce vraiment utile d'être un sage de nos jours?
    Il y a vraiment plein de choses à dire... Je te laisse le soin de penser par toi-même!

    PS: si tu n'as pas trop d'idées pour la 3° partie tu peux dire que la sagesse dépasse le cadre spatio-temporel (elle est de tt tps et de tt lieu)...

    Mais la sagesse n'est-elle aps qu'un mythe? (ouverture finale!

    à+ et bon réveillon!

  6. #6
    enricomino Guest

    Par défaut

    Vlà un plan:
    Intro: Credo
    1er partie: 1Pater
    2eme partie: 10 Ave Maria
    3eme partie: 1 Gloria Patri
    Conclusion: Saint enricomino priez pour nous...

  7. #7
    risboofr Guest

    Par défaut

    Baruchette a écrit:
    je pense que la question est plutot "est ce que l'image traditionnelle du sage peut encore s'adapter à la société d'aujoud'hui".
    Je trouve cette question interessante, et finalement une question qui permet de répondre à la mienne "l'esprit philosophant doit-il dompter le sexe?"
    Blackplaton avait répondu que c'était une question éronnée car le plaisir du sexe était, en quelque sorte, incomparable avec celui de rechercher la sagesse. En diminuant l'importance du premier terme, en résumé.

    Ici, Baruchette fait le contraire, elle émet l'hypothèse, avec sa question, qu'être sage ne va pas forcément de soi, et donc ma question est de nouveau éronnée.

    Mais il ya évidemment une grande différence car le plaisir sexuel ne peut être abaissé dans l'histoire, l'évolution de l'espèce humaine, alors qu'effectivement être un Sage de nos jours n'est peut-être plus aussi à la mode que du temps de Platon.

    Ipséite répond:
    De nos jours, parler d'un sage est désuet...
    puis:
    La société actuelle semble tous les jours nous rendre un peu plus dépendants, du moins, matériellement et "s'auto-suffire" devient impossible.
    Comme nous dit Goldman le philosophe, "ce n'est plus "je pense donc je suis", mais j'ai donc je suis". De nos jours, on veut les Choses.

    Mais est-ce que être dépendant des choses, du monde materiel, implique inéluctablement être dépendant pour tout?
    Si nous sommes consomateurs dans une partie de la vie (être consomateurs de ce qui est achetable au supermarché), le sommes nous pour l'ensemble de notre vie?
    J'ai tendance à répondre par un oui.
    dans l'amour par exemple.
    Ne cherche t on pas sur internet le mec ou la nana idéals à la manière de commander un cd à la fnac? N'a t on pas une conception de l'amour de plus en plus consomatrice? où nous concevons que la flamme s'éteint avec le temps à l'image du cd qui vieillit au fil du temps?

    Cet état d'esprit de consomateur généralisé, est un anti-sagesse. Et je suis persuadé que c'est difficile de lier les deux.
    Que devient le sexe dans cette nouvelle dichotomie?
    L'homme sexuel et l'homme consomateur sont très potes et s'opposent à l'homme sage.

    Donc, être sage n'est pas à la mode.
    Doit-on continuer de penser la valeur du sage comme quelque chose qu'il faut atteindre?
    Pourquoi cette valeur devrait elle perdurer?
    Elle ne serait pas plutot contingent (la conséquence) des moeurs, de l'état d'esprit d'une société à un moment donné dans l'histoire?
    Peut-être qu'à l'époque de l'antiquité ilétait évident que la sagesse detenait une haute valeur, mais aujourd'hui à quoi servirait- elle? Car nos habitudes de vie, nos coutumes, nos normes, nos références, nos consciences et inconscients...ont changés, notament en ce qui concerne notre rapport au plaisir.

    Etre dans un monde qu'on ne connait pas (avant la science, par ex) ne prédispose pas aux memes valeurs que dans un monde connu (le notre). il y a moins de peurs, par ex.

  8. #8
    dugogh Guest

    Par défaut

    etre un sage, cela a t il encore un sens de nos jours?
    Est-il nécessaire qu'on l'appelle un sage un sage pour qu'il est un sage?

    Solon était l'archonte d'Athénes
    Thalès un commercant puis il a fait de la politique
    ... et le Coluche était un comique.

    Je ne vois pas pourquoi un sage devrait étre un individum genre masculin
    plus ou moins assexué, austère, avec un fond relligieux, si possible un hermite.

    On a bien les sages femmes,
    pourquoi pas une femme sage?
    Dernière modification par dugogh 07/08/2005 à 02h30

  9. #9
    Date d'inscription
    July 2005
    Messages
    128

    Par défaut

    La sagesse , au même titre que l' intelligence ,' est une vertu non quantifiable : il est impossible de déterminer réellement ce qui est sage car il s' agit d' une notion abstraite définie à partir d' aucun critère concret.
    Dans l' absolue , il n' existe pas de sage (mise à part les sages-femmes)

  10. #10
    jankrisb Guest

    Par défaut

    C'est marrant, j'ai l'impression que bien qu'affirmant que la sagesse fait l'objet d'une recherche asymptotique, tout le monde en parle là comme si c'était un objet identifié, permettant de tenir sur lui des discours quasi définitifs, ce qui permettrait de caractériser aujourd'hui le sage sur le modèle un peu archétypique de la personne expérimentée, à qui on ne la fait pas, qui n'est pas tombée de la dernière pluie, qui a du recul etc et, surtout, qui n'est pas matérialiste.

    Le recul a l'avantage d'être une position relative. On n'est pas en recul dans l'absolu, on est en recul par rapport à quelque chose d'autre. Ainsi le sage se caractériserait il comme tel par rapport à un milieu, à une situation, à une position servant de repère (soit celle des autres, soit celle de son propre départ). Ainsi la sagesse aurait elle un ground zero relatif.
    Je suis dès lors tres surpris de voir un certain accord autour du nécessaire ascétisme du sage. Son détachement des choses matérielles impliquerait qu'on soit d'accord avec l'équation : sagesse = idéalisme. Qu'est ce qui permet d'affirmer une telle chose ? L'opposition "idéalisme/matérialisme" est elle encore valide et opérante ?

    ne pourrait on imaginer un sage matérialiste, dégagé de ce qu'on pourrait imaginer ou supposer comme étant une illusion idéaliste ? Pourquoi y aurait il antinomie entre le sage et la matière ? Croire qu'il n'y a aucun au delà de la matière ne pourrait il pas être aussi une forme de recul par rapport à un ground zero qui serait pour le coup la position idéaliste ? Parce que finalement, le détachement de la société de consommation n'est il pas une sorte de prêt à porter philosophique pratique, un peu "mode". Je ne dis pas que la sagesse doive s'accomoder de la marchandisation du monde, mais peut être pourrait elle être distante, aussi, avec la condamnation un peu trop évidente de cette marchandisation.

    En d'autres termes, je proposerais volontiers de caractériser la sagesse par l'attitude critique, l'avantage étant que la critique, comme la distance se pratique sur un sol, et que ce sol est mouvant, la tectonique de cette plaque pouvant être définie comme étant l'histoire. Le sage ne serait donc ni actuel ni intemporel, peut être qu'intempestif serait le terme adéquat ici.

    (NB je propose tout ça de manière tout à fait décousue, cela demanderait construction et méthode, mais voila ce que m'a un peu inspiré ce que je viens de lire... c'est à poursuivre et à détruire si besoin est ! )

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts