Pour ma part je trouve que toute conception du « Tout » qui considère qu’il n’y a pas pour chacun de nous (pris individuellement) de vie possible dans l’au-delà, pas de vie « spirituelle » possible au-delà du champ de possibilité de la vie de notre corps (seul Dieu pouvant n’être qu’Esprit sans corps), peut être considérée comme soit comme monisme matérialiste (en considération des seuls êtres vivants mortels – qui possèdent une âme végétative, sensitive ou intellective, cf Aristote - que nous formons tous ensembles dans la totalité de l’espace et du temps), soit comme un dualisme « totalisant » si on y ajoute Dieu Esprit qui nous éclaire dans le monde (esprit de Dieu représenté par chaque parcelle d'être).
En tout cas j’exclue le monisme idéaliste qui fait trop abstraction de l’importance de la « matière » qui seule nous permet d’être, d’exister et d’accéder au «savoir» de Dieu, et ce, quelle que soit la nature réelle de cette matière (ce que la science ne nous a pas encore révélé et ne nous révèlera sans doute jamais).