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Discussion: Dissert : faut-il croire à quelque chose pour etre quelqu'un

  1. #1
    asternisme Guest

    Angry Dissert : faut-il croire à quelque chose pour etre quelqu'un

    suis desole mais j'ai un peu l'impression detre un sur ce sujet j'avoue que j'aurais beosoin d'un peu d'aide en ces temps de noel.
    La distinction "il faut" me fait penser a nécessarité mais à part une vague idée comme quoi il faut croire en soi pour etre quelqu'un j'avoue que ma reflexion tourne à vide alors un peu d'ade serait la bienvenue..
    Bonnes fêtes a tous et philosophez bien ..

  2. #2
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    Bien distinguer: croire à et croire en, pour ne pas refuser le sujet....
    http://forum.philagora.net/showthrea...t=croire+chose
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    asternisme Guest

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    mais encore ?... un peu d'idée en plus serait la bienvenue
    Je suis désolée j'ai l'impresion d'etre un peu lourd ..

  4. #4
    géo Guest

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    Salut
    Le grand nombre d'adeptes des religions et des sectes montre bien que l'être humain a besoin de croire en ... En effet, croire en quelque chose donne une base , mais croire en quelqu'un ?

    Qu'est-ce qu'une croyance ?Croire est une chose que fait chaque être humain. Nous ne croyons pas tous les mêmes choses, et nous ne croyons pas tous avec la même intensité, mais il n'en demeure pas moins que les croyances font partie de la vie de tous les êtres humains. Cependant, ces croyances diffèrent parfois tellement qu'il peut être difficile de donner une définition précise de ce que sont les croyances. On en vient donc à se poser la question suivante : qu'est-ce qu'une croyance ?Une croyance, c'est un état rassurant dans lequel on se trouve lorsqu'on juge qu'une chose est vraie, et ces croyances donnent un sens aux actes. Pour presque n'importe quelle croyance, on peut dire que cela est vrai, et il semble donc que c'est une définition correcte des croyances.Quand on croit quelque chose, c'est qu'on juge que cette chose est vraie. En effet, croire consiste à être d'accord avec quelque chose, que ce soit la parole d'un ami ou simplement une observation de nos sens. Évidemment, les croyances varient d'un individu à l'autre. La même idée peut être acceptée par une personne et être rejetée par une autre. Par exemple, les différentes religions montrent bien que les gens adoptent parfois des croyances totalement différentes. Les chrétiens croient que le Christ est mort et ressuscité alors que les juifs croient qu'il n'est pas encore venu sur terre. Les différentes croyances sont parfois dues à l'éducation, à la culture ou encore aux expériences de vie d'une personne. L'intensité de ces croyances varie aussi d'une personne à l'autre. Chaque individu croit à un certain niveau, et les diverses croyances d'une même personne peuvent être plus ou moins importantes. Par exemple, une personne peut avoir la certitude que les extra-terrestres existent et croire aussi, mais avec beaucoup moins de conviction, que les extra-terrestres sont déjà venus sur la Terre. Quoi qu'il en soit, malgré les différentes croyances et les différents niveaux d'intensité de ces croyances, le fait de croire quelque chose signifie toujours que l'on juge cette chose vraie.Les croyances donnent un sens à nos actions ou, comme dit Peirce dans Comment se fixe la croyance : "Nos croyances guident nos désirs et règlent nos actes." C'est parce qu'une personne croit qu'il est important d'être généreux qu'elle donne de l'argent aux pauvres. C'est parce que je crois qu'il est important de réussir mon cours de philosophie que je fais cet examen. Les gens vivent donc en fonction de ce qu'ils croient. Et plus on croit, plus c'est vrai. Quelqu'un qui croit en Dieu de façon modérée peut vivre plus ou moins selon les enseignements de la Bible, alors que quelqu'un qui croit très fortement en Dieu peut baser toute sa vie sur ces enseignements. On peut donc dire que nos croyances guident nos actions, et qu'elles ont sur ces dernières une influence proportionnelle à l'intensité de nos croyances.De plus, les croyances sont rassurantes. L'être humain semble être plus enclin à croire qu'à douter. Tout le monde veut croire en quelque chose, car comme il a déjà été mentionné, les croyances donnent un sens à nos actes, et donc à notre vie. Le grand nombre d'adeptes des religions et des sectes montre bien que l'être humain a besoin de croire en quelque chose. En effet, croire en quelque chose donne une base à notre vie et cette base est d'autant plus solide si l'intensité de nos croyances est grande. Quand une croyance n'est pas solide, il est plus facile de douter, de se poser des questions, et ce doute dérange. Par contre, quelqu'un qui croit avec beaucoup de conviction aura plus d'assurance et on peut donc dire que cette croyance est rassurante.En bref, on peut dire qu'une croyance est quelque chose que l'on juge vrai, qui donne un sens aux actes et qui est rassurant. Et plus on croit avec intensité, plus c'est vrai. Cependant, il serait intéressant de s'interroger quant aux danger d'une croyance aveugle.Dans un sens ou dans un autre, nous croyons tous en « quelque chose », soit que nous tenions pour certain une réalité que nous n’avons pas expérimentée, soit que nous placions notre confiance dans un être que nous aimons ou dans nos propres capacités... Croire fait partie de notre bagage pour appréhender la vie, de même que douter occupe également une place non négligeable dans notre boite à outils de « petit bâtisseur du monde ». Croire en Dieu, c’est déjà une autre histoire.

    En effet, nous pouvons croire en Dieu dans le sens où nous estimons son existence pour probable ou pour certaine. Mais si cela en reste au niveau où seul notre mental est touché, les conséquences sur notre vie n’en seront pas déterminantes. Nous pouvons aussi avoir confiance en Dieu comme l’Etre suprême qui nous donne la vie et nous maintient en existence : mais encore faut-il savoir ce que l’idée de « Dieu » nous inspire, comment elle résonne en nous... En d’autres termes, croire en Dieu est chose facile et ne nous engage guère : si nous pensons que l’existence de Dieu fait partie des probabilités qu’un esprit moderne peut admettre, croire à l’existence des extra-terrestres est tout aussi honorable. De même, avoir confiance dans un Dieu qui, par définition, est infini, sans limites, voilà qui n’est pas gênant non plus ! Cela ressemble à un problème cosmologique : l’univers est-il en expansion infinie ou en compression c’est-à-dire notre cosmos va-t-il s’étendre en permanence ou se contracter jusqu'à un nouveau big-bang ? Bref, entre les « petits hommes verts » et le fond cosmique à 3°K, la croyance en Dieu n’a que bien peu d’implications au quotidien pour un grand nombre de nos contemporains.

    Mais croire ne s’arrête pas là. L’espace que nous laisse « la Vie » en matière de croyance est immense, à la mesure de notre liberté, afin que nous puissions le meubler et l’habiter à notre guise. Quelle aubaine pour les imposteurs et les manipulateurs ! Voici une étendue qu’ils peuvent s’approprier dans notre âme, en profitant de l’incertitude qui prévaut quant à ses limites. Un peu comme ces colons qui s’adjugeaient des domaines de la taille d’une nation, tandis que les indigènes, dans leur humilité, ne s’étaient autorisés qu’à en « louer » une infime parcelle. Dans « Croire en Dieu », ce n’est donc pas Dieu qui pose problème tant Il a su se faire discret, mais c’est bien, en revanche, ce que l’homme a fait souvent du « croire », dans sa volonté de subjuguer ses congénères.

    Cet espace laissé vierge par Dieu, par « l’infinition » même de Celui-ci, n’a pas tardé à être occupé par toutes sortes de constructions de plus ou moins bon goût : il y avait des routes, des champs, des décors agréables ; il y avait même des ponts conduisant vers l’au-delà ; puis, il y eut des maisons, des prisons, des casernes et des impasses... Tout cet ensemble plus ou moins harmonieusement paysagé, l’être humain l’appelle « religion ». Et lorsqu’il évoque la croyance en Dieu, il lui impose aussitôt des limites caractérisées par ces bâtisses dont il est l’architecte, avec leurs façades aux couleurs passées et leur mobilier vieillot. Ceux qui s’efforcent de concevoir par eux-mêmes la demeure qu’ils désirent habiter au sein de Dieu, ceux-là semblent appartenir à une espèce rare...

    Beaucoup de nos contemporains se contentent donc d’admettre une idée préconçue de Dieu, de l’habiller avec un ensemble de doctrines et d’interdits, puis, pour se donner une apparence sérieuse, d’y ajouter ces beaux atours que sont les rites, célébrations qui servent, bien souvent, à convaincre les croyants de la valeur de leur religion et à les dispenser d’une inventivité personnelle qui les extrairait de l’état d’endormissement où ils se trouvent plongés.

    C’est ainsi que, peu à peu, « croire en... » est devenu « croire en quelque chose ». Et ce « quelque chose » est peu respectueux de notre liberté, quand il n’est pas, tout bonnement, synonyme de prison ou de mort. Ce « croire en quelque chose » qui signifie croire en ce que d’autres ont plaqué sur Dieu, constitue une démarche parfaitement mentale et morbide : le croyant se force - plus ou moins selon ses conditionnements - à regarder Dieu au travers du même filtre que les autres membres de la communauté. Refusant de tirer profit de ses propres expériences, d’utiliser son pouvoir créateur et de grandir en être responsable, il endosse le fardeau commun pour mieux disparaître dans la masse. Il était libre, il s’attache un boulet. Croire, alors, c’est abdiquer et se soumettre.

    Mais l’on peut aussi « croire en quelqu’un ». Et là, c’est autre chose : placer sa confiance en son semblable, c’est le commencement de l’Amour. Cette croyance-là conduit à la responsabilité et à la création : elle constitue une façon toujours nouvelle d’orner la Vie qui vient de Dieu ; elle fait de la relation avec l’Autre un mouvement en renouvellement permanent. Croire en quelqu’un, c’est s’unir à lui, c’est vivre avec lui, c’est agir ensemble... C’est faire de Dieu son compagnon de route. Croire n’a pas de sens si ce n’est « aimer » et se frapperait lui-même à mort en limitant son champ d’investigation à quelque espace limité. Il n’a de vie que dans l’Amour qu’il annonce et qui lui promet l’éternité. Oui, dans un sens, croire ne signifie rien. Dans l’Autre, il veut Tout dire.

    A+
    Geo

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