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Discussion: Le suicide

  1. #11
    risboofr Guest

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    A propos des filles tu fais référence à un enfant de 10 ans
    Oui ej fais reference à un enfant de 10 ans pour dire que dès cet age on s'y interesse ( meme avant , meme toujours). qu'il ai 30 ans ne change rien!
    enfin si ça change, ton idée de le lui rappeler est encore plus stupide puisqu'il sait ce que c'est, et n'a surement pas besoin de toi pour lui rappeler des évidences pareils.
    En parlant d'enfoncer des portes ouvertes, tu me trouves bien placé ici!!.

    On ne peut pas aider quelqu’un qui prend du plaisir à cet aide
    Tout à fait d'accord avec toi, si tu connaissais un peu freud tu saurais que le psy ne doit etre ni "gentil" ni "mechant", mais doit rester neutre et ne pas faire souffrir inutilement, quitte à garder pr soi des remarques qui nous brulent les levres.
    Cela s'appele L'attention flottante dans la méthodologie psychanalytique.
    Mais je ne veux pas etre ici le monsieur psychologue, sinon j'irais sur un autre forum. Seulement , quand je vois quelqu'un employer si mal les qualités de psychologue, qui n'a presque rien à voir avec la formation car c avant tout des qualités humaines, alors cela "m'interppelle" (pr ne pas employer un autre mot).

    Les idées issues du politiquement correct et du bien pensant ne sont pas la panacée à la douleur des hommes
    je ne vois pas trop le rapport avec ce que j'ai dis ou ce qu'est un psychologue, faudra que tu m'explique.

    réflexions personnelles
    ?
    Bien teintées de lecture, ce qui est très bien, mais (comme je l'ai deja dis) lectures qui ne sont pas explicitées.

    Plus serieusement,
    peux tu me dire où il y a trace dans le post de Amsaf de mysticisme??
    Au contraire, son texte est crue, sans métaphores, sans le moindre recul, sans appel à une quelconque référence religieuse.
    Sinon il yen aurait des adolescents mystiques qui font des séjours ds des centres pr idées "moroses", je te ferais visiter si tu veux.
    Au contraire, chez ces derniers il y a un vide. Le blanc définit bien leur situation. Aucune couleurs chaudes, synonymes d'idées existentielles, religieuses, de croyances...

    Je ne donne aucune réponse, évidemment!! c justement ce que je te reproche.
    pour plusieurs raisons,
    car on ne peut que suivre le sujet ds ses reflexions et non lui livrer en vrac (en vrac, puisq q tu n'aimes pas le kit) la soluce.
    Car ici, on voit bien que ce n'est pas un appel à l'aide de Amsaf, mais plutot une envie d'interroger, voire de provoquer.
    Il y a déjà une réflexion et une forme d'humour qui ne trompe pas.

    Enfin,
    ton stéréotype du psychologue me fait bien rigoler, car très peu de psychologues sont ds le privé car ils travaillent à l'hopital ouds divers centres. ils sont fonctionnaires souvent.
    Ta remarque me fait plutot penser que tu es bien content de pas avoir eu besoin d'un(e), tant mieux pr toi, mais SVP n'essaye pas betement d'insulter une profession qui a pr vocation, non pas de se faire du pognon, mais d'aider les gens.
    (Vue la difficulté du parcours, pr le pognon on ferait autre chose).

  2. #12
    Manhs Guest

    Par défaut

    que pensez vous des moines (tant qu'on y est)
    comme jvais ptet faire ça

  3. #13
    risboofr Guest

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    Ben c pas bete ça Manhs,
    mais le problème c'est qu'il faut croire en dieu, je crois bien.
    Sinon c sur tu as tout le temps de méditer...

  4. #14
    Manhs Guest

    Par défaut

    quand meme ils vivent une vie de mer*e ,pas de tv ,pas de jeux ,que dalle ,juste les courbatures : (

  5. #15
    Ril Guest

    Par défaut

    --------------------
    | "amsaf" a écrit:
    |----------
    | Le problème c'est que pour la majorité,si pas tous,par suicide
    | ils voient directement:la corde,le poison,le fusil,se jeter dans
    | l'eau,etc
    --------------------

    Oui, d'ailleurs, nous en avons la preuve encore sur ce post... Enfin, on ne peut pas leur reprocher, n'est-ce pas?

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    | "Kinomoto" a écrit:
    |----------
    | à préciser que si l'on crois en Dieu le suicide est donc hors propos
    --------------------

    Quelle ignoble simplification ('faut bien mettre un peu d'ambiance). Qu'est-ce que t'appelles "Dieu"? Tu crois que tout ceux qui croient en un dieu croient tous en le même? (et je ne parle même pas de ceux qui croient en plusieurs dieux). Il y a des dieux qui prônent le suicide, et mes Dieux à moi se moquent royallement qu'il y ai suicide ou non. Ensuite, il serait agréable de différencier croyance en un quelconque dieu, et dictat d'une toute aussi quelconque Eglise, ou d'un encore plus quelconque "texte saint".

    --------------------
    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Le suicide c’est pour les imbéciles.
    --------------------

    Il y a des raisons qui me semblent parfaitement valables au suicide physique. J'aurai personnellement beaucoup de mal à supporter une quelconque invalidité majeure ou bien une maladie dégénérescente, ou mortelle. Non pas que je n'arriverai plus à vivre (enfin jusqu'à la mort), mais plutôt parce que cela m'empêcherai sans nul doute de vivre pleinement. On peut également considérer que notre vie n'a plus d'importance; même si cela semble très arbitraire, l'important, c'est bien ce que nous ressentons. On peut aussi vouloir se suicide parce que nous avons perdu une personne très chère. Il ne s'agit pas, à mon avis, de savoir si continuer à vivre peut nous ammener un quelconque plaisir supplémentaire (ce qui sera très vraisemblablement le cas, de toutes façons), mais plutôt si on souhaite continuer à vivre ou non. Il s'agit clairement d'une question de principe, et par conséquent, la réponse ne peut être trouvée que par l'interessé.

    --------------------
    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Il y a un secret de la vie dans l’amour des mères, n’est-ce pas un
    | grand mystère qu’après toutes les souffrances de l’accouchement
    | les femmes aiment leurs enfants malgré la douleurs physique que
    | ceux-ci ont occasionné ?
    --------------------

    Il s'agit peut-être d'un simple instinct de conservation de l'espèce (sans même rapprocher les Hommes des autres animaux).

    --------------------
    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Pour bien vivre il faut… mourir ! Mais pas physiquement !
    --------------------

    C'est un peu le sujet initial du post, soit dit en passant.

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    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Pour se régénérer, il faut tremper son âme dans le collectif à
    | travers la transe par exemple ou en se fondant dans la foule de
    | l’humanité et son inconscient collectif cela aussi est une forme
    | de mort qui régénère.
    --------------------

    La transe, autrement que par la méditation, peut se réveler aussi dangereuse que le suicide. En ce qui concerne les masses inconscientes, j'aimerai bien que tu detailles un peu ce que tu entends par "se fondre dans la foule", et surtout, que tu m'expliques en quoi cela est-il régénérant...

    --------------------
    | "amsaf" a écrit:
    |----------
    | IL faut mourir:quiter ses apparents amis,richesses,honeurs,
    | pouvoirs,puissances,enfants,connaissances,diplomes,etc pour vivre
    | la vraie vie ,seul...pour le bien de tous!
    --------------------

    Essaies de respecter les règles dactylographiques, avec notamment un espace après chaque signe de ponctuation; ça sera plus clair.

    En ce qui concerne le "suicide social" dont tu parles, Je suis bien d'accord avec toi sur le fait qu'il faille se séparer d'une part importante de notre vie, pour pouvoir atteindre la félicité (ou en tous cas "une félicité"); mais je parlerai plutôt de renaissance, que de mort. Et à vrai dire, je pense que ce départ doit être soit temporaire (partir dans un pays etranger, loin de chez soit, sans aucun contact avec notre "acienne vie" pendant 5 ou 10 ans), soit que ce soit définitif, mais dans ce cas, il faudra toujours effectuer un retour à la société.

    En effet, que peut-on tirer d'une vie antièrement seul? A moins bien sûr de croire à la conservation de l'experience après la vie (et encore, il faudrait croire que la vie en solitaire apporte plus d'experience que la vie en société (enfin je ne detaillerai pas)), comment être, sans pouvoir se comparer aux autres?

    Tu peux bien sûr décider de t'isoler de la société pendant quelques années (si c'est encore réellement possible sur Terre...), ou bien d'abandonner tes repères pour aller en établir d'autres, dans un autre pays, mais ta plus grande joie sera toujours ton retour à la société. Tu auras acquis une très forte capacité de détachement, qui te permettra de mieux valoriser tes relations aux autres, et par conséquent, de vivre plus simplement.

    Tu aura également une experience unique, celle de l'Abandon, que peu de personnes ont la chance de vivre, d'autant moins aujourd'hui, où la société nous enchaîne toujours davantage à notre petit morceau de béton armé durement acheté grâce à un crédit sur 10 ans, 20 ans, voir plus... Avec ces cartes d'identité, ses frontières, ses démarches administratives, la mondialisation des Etats, etc, etc.

    L'Abandon est un concept générateur d'un Romantisme extraordinaire. Bien sûr, si tu disparaîs sans laisser de traces, je suppose que beaucoup de personnes en seraient attristées, mais eux aussi gagneront de l'experience de ton départ (même s'il sera vraisemblablement très mal exploité).

    Quoi qu'il en soit, reflechit bien, car il ne s'agit pas de tout abandonner pour une semaine, un mois ou même une année. Et si tu ne souhaite prévenir personne, prend garde à ton retour. Rares sont ceux qui son à même de comprendre quelqu'un qui veut partir sans prevenir personne. Ils te qualifieront d'égoïste et de lâche, sans même penser au fait que tu en auras enduré bien plus qu'eux. Mais ce n'est qu'une épreuve -presque une formalité. Tu ne feras plus parti des leurs. Tu seras toi. Toi seul. Détaché, vivant, et conscient.
    Dernière modification par Ril 26/12/2003 à 19h14

  6. #16
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut Reponse 1 à Rimwol

    |----------
    | Le suicide c’est pour les imbéciles.
    --------------------

    Il y a des raisons qui me semblent parfaitement valables au suicide physique. J'aurai personnellement beaucoup de mal à supporter une quelconque invalidité majeure ou bien une maladie dégénérescente, ou mortelle. Non pas que je n'arriverai plus à vivre (enfin jusqu'à la mort), mais plutôt parce que cela m'empêcherai sans nul doute de vivre pleinement. On peut également considérer que notre vie n'a plus d'importance; même si cela semble très arbitraire, l'important, c'est bien ce que nous ressentons. On peut aussi vouloir se suicide parce que nous avons perdu une personne très chère. Il ne s'agit pas, à mon avis, de savoir si continuer à vivre peut nous ammener un quelconque plaisir supplémentaire (ce qui sera très vraisemblablement le cas, de toutes façons), mais plutôt si on souhaite continuer à vivre ou non. Il s'agit clairement d'une question de principe, et par conséquent, la réponse ne peut être trouvée que par l’intéressé.

    Bien sur ma réflexion un peu violente certes, ne concernait pas « La Décisions » qu’il nous faudra probablement tous prendre un jour face à la vieillesse, la maladie ou aux conséquences d’un éventuel accident. Quoi que l’on puisse s’interroger sur la pertinence de l’expression « vivre pleinement ». Souffrir, se voir mourir à petit feu, faire ses adieux aux proches en un mot vivre sa mort qu’elle soit lente ou rapide est-ce déjà ne plus vivre pleinement ?
    Enfin la question de ce post n’est pas n’est pas encore de définir ce que c’est que de vivre pleinement.

    Quant savoir si notre vie à de l’importance, ? Au yeux de l’histoire probablement pas… Aux yeux des gens avec qui l’on partage une histoire et des sentiments, bien entendu.
    Et c’est pourquoi on ne peut pas vraiment dire que le suicide soit toujours une affaire personnel.
    A ce stade il faudrait donc faire des catégories de suicide allant de l’acceptable à l’intolérable et au …stupide.
    - Ainsi trop de souffrance lorsqu’il reste si peu d’espoir peut devenir inutile, affaire de choix et de sensibilité personnelle.
    - Mais le suicide à la suite d’un chagrin (d’amour), d’une colère, d’une injustice, d’une violence injuste est surtout une violence et une vengeance envers le monde plutôt que l’exercice d’un choix.
    - Que dire de la pulsion du suicide à la suite d’une honte terrible ou d’un échec cuisant ? Est-ce vraiment justifié. « Vivre pleinement » n’est-ce pas assumer et dépasser sa souffrance, sa honte, ses échecs?
    - Et puis il y a aussi ce dont je parlais dans un texte précédant c’est à dire une mauvaise interprétation d’un besoin profond de changement parfois inconscient.
    - Et puis il peut y avoir parfois chez certains une pulsion, un désir parfois journalier de se détruire, je crois qu’en attendant de guérir, vivre c’est aussi se battre contre la souffrance qu’on reçoit en héritage.

    Derrière cette idée du suicide, ce trouve la question de savoir que doit-on faire de la vie qui nous anime.

    Je viens d’entendre au téléphone les pleurs d’une femme qui vient d’apprendre la mort de son père et qui cherche un dimanche un visa pour venir l’enterrer. C’est le genre d’événement qui remet bien en perspective le problème du suicide.
    Nous ne sommes pas dans la vie si gratuitement, si isolé où nous pourrions changer de vie comme on change de fringue.
    Nous sommes des chaînons entre nos parents et nos enfants, nous sommes également alliés à des êtres dont nous avons marqué la vie. Non notre vie ne nous regarde pas seulement d’autres personnes sont concernée.
    La vie se déplace dans le temps d’individu en individu et nous sommes liés par l’amour à cette obligation de la transporter à travers les siècles.

    Voilà une réponse déjà trop longue à une seule des questions de Rimwol

  7. #17
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut Réponse 2

    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Il y a un secret de la vie dans l’amour des mères, n’est-ce pas un
    | grand mystère qu’après toutes les souffrances de l’accouchement
    | les femmes aiment leurs enfants malgré la douleurs physique que
    | ceux-ci ont occasionné ?
    --------------------
    « AMSALF » a écrit :
    Il s'agit peut-être d'un simple instinct de conservation de l'espèce (sans même rapprocher les Hommes des autres animaux).

    --------------------
    Bien sur que dans la Création, tout a son utilité. Et les sentiments qui nous semblent les plus légitimes ont aussi leur utilité.
    Malgré tout, ce qui fonde la vie des humains reste toutes les manifestations de l’amour.
    Et justement dans le sujet qui nous occupe le rapport à la vie ainsi que le sentiment que l’on nourrit à son égard compte.
    Il existe un sentiment qui aime malgré la souffrance, qui aime à travers le don de soi.

  8. #18
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut reponse 3

    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Pour se régénérer, il faut tremper son âme dans le collectif à
    | travers la transe par exemple ou en se fondant dans la foule de
    | l’humanité et son inconscient collectif cela aussi est une forme
    | de mort qui régénère.
    --------------------
    Rimwol a ecrit

    La transe, autrement que par la méditation, peut se réveler aussi dangereuse que le suicide. En ce qui concerne les masses inconscientes, j'aimerai bien que tu detailles un peu ce que tu entends par "se fondre dans la foule", et surtout, que tu m'expliques en quoi cela est-il régénérant...

    Repondre à cette question est déjà plus difficile d’autant que je sorts à l’instant de boite et que le Cognac a coulé.
    Donc dans le texte précédant, je fait référence à ce qu’on appelle de nos jours « se ressourcer »
    Cette banale expression peut faire référence à des situations et des actions diverses mais à un mouvement toujours identique que j’appellerai : aller de l’individuel au collectif.
    Ainsi :
    - renouer avec sa famille, son passé, ses souvenirs d’enfance c’est finalement tourner autour de la lignée et de son éternité, car il se trouve que seul l’individu meure pas le collectif.
    - Bien sur la danse et l‘ivresse nous ramène à cette dépossession de soi-même, à l’effacement de l’individu
    - Il en va de même de l’acte sexuel qui outre l’incarnation de sentiments amène dans l’effort d’une action conjuguée, une tendance à effacer l’individu à travers un acte d’union. (la danse belle exemple dun dont de soi ou de l’abandon de soi). La danse qui aide parfois à supporter le chagrin et à vivre toutes les émotion trop vive de la vie.
    - Et puis dans le simple fait de participer à son époque et à sa richesse économique ; artistique historique.
    - Communier avec la nature (qui à notre échelle ne semble pas mourir mais toujours se renouveler)
    - Bref se déposséder un moment de soi-même de son histoire, de ses désirs individuels

    Nietzsche en parlait beaucoup mieux que moi lorsqu’il analysait la tragédie grecque, le culte d’Apollon et de Dionysos.

    Voilà à mon humble niveau, je ne saurais expliquer pourquoi mais c’est un fait que ce genre de chose régénère.
    A l’occasion, si vous passez au musé de l’homme à Paris, vous pourrez consulter les films sur la transe en Afrique et les objets médecine en Amazonie.
    Réalisé par un grand documentariste dont… j’ai oublié le nom…

  9. #19
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut film etnologique

    Le réalisater s'appelle Jean Rouche.

  10. #20
    Ril Guest

    Par défaut

    --------------------
    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Et c’est pourquoi on ne peut pas vraiment dire que le suicide soit
    | toujours une affaire personnel.
    --------------------

    Oh, mais je ne remet pas en cause le fait que le suicide d'une personne affecte beaucoup d'autres personnes. Simplement, doit on se maintenir en vie, pour ne pas attrister sa famille, ou ses proches? Je pense également que toute experience est utile, et que par conséquent, avoir vécu la perte d'un proche de cette manière, peut se reveler fortifiant (Mais bien entendu, cela dépend des personnalités). Perdre, c'est surtout se rendre compte que tout est éphémère et fragile; et dans notre société, il n'est pas inutile de le rappeller.

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    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | - Mais le suicide à la suite d’un chagrin (d’amour), d’une colère,
    | d’une injustice, d’une violence injuste est surtout une violence et
    | une vengeance envers le monde plutôt que l’exercice d’un choix.
    | - Que dire de la pulsion du suicide à la suite d’une honte terrible
    | ou d’un échec cuisant ? Est-ce vraiment justifié. « Vivre
    | pleinement » n’est-ce pas assumer et dépasser sa souffrance,
    | sa honte, ses échecs?
    --------------------

    Hummm... Bien sûr, le suicide est de toutes façons une défaite. Je vais très probablement paraître très dur, pour qui n'a pas reflechit au sujet, mais est-ce que le suicide n'est pas une manière "d'eliminer" une partie des plus faibles, dans un monde où nous sommes particulièrement protégés (par rapport à la vie des autres animaux). Bien sûr, c'est assez simplificateur, et certainement en partie faux, mais pourquoi pas. Si on en croit la théorie de l'évolution naturelle -et si on regarde ce qu'il se passe chez les autres animaux- seuls les plus forts, les plus rusés, et les plus resistants font évoluer l'espèce. Encore une fois, c'est très simplificateur, surtout à l'echelle de l'espère humaine, mais bon.

    --------------------
    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | La vie se déplace dans le temps d’individu en individu et nous
    | sommes liés par l’amour à cette obligation de la transporter à
    | travers les siècles
    --------------------

    L'amour serait bien fade sans violence, et sans morts. Ce qui fait que la vie soit autant 'protégée', c'est qu'on peut la perdre très facilement, à chaque instant, et que des milliards d'Hommes, avant nous, sont morts. Le suicide n'est qu'une mort volontaire (enfin on se comprend).

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    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | Il existe un sentiment qui aime malgré la souffrance, qui aime à
    | travers le don de soi.
    --------------------

    Et c'est bien parce qu'il y a souffrance, qu'il peut y avoir un amour réel, et profond. S'il n'y a pas risque de perte, ou de douleur, point besoin d'attention.

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    | "Sur le Fleuve" a écrit:
    |----------
    | [...] Bref se déposséder un moment de soi-même de son histoire, de
    | ses désirs individuels
    --------------------

    J'ai un vieux reflexe, dès que j'entend le mot "foule", je pense tout de suite aux masses... alors si en plus il y a le mot "inconscient" pas loin, je bondis. Enfin en gros, j'avais mal compris ce dont tu parlais, nous sommes donc d'accord, même si je préfère parler de simple rapport avec les autres, plutôt que de réel abandon de soit. (Surtout en ce qui concerne le couple, ou je pense plutôt qu'il s'agit de la fusion de deux esprits, vers une entité profondément individuelle, et où justement il n'y a aucun abandon (enfin je parle du vrai Amour, il est vrai qu'en temps normal, la fusion est loin d'être parfaite.))

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