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Discussion: demain ne meurt jamais (?)

  1. #1
    melanie Guest

    Wink demain ne meurt jamais (?)


    Pourriez vous m'aider à trouver ce qui se cache derrière ce sujet (amorce de plan...) ?
    merci d'avance

  2. #2
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    Demain ne meurt jamais. 

    Finalement c'est assez simple: il y a toujours un lendemain. Une vie c'est toujours voir venir et voir passer (Voir Heidegger) et puis encore voir venir et voir passer... et puis plus rien?

    =Vous pourriez peut-être dans une première partie dire pour quelles raisons il semble que demain ne meure pas.

    =dans une 2ème partie, vous mettez en doute la première partie (par exemple:
    si la forme est toujours la même, le contenu ne change-t-il pas?) et en ce sens demain disparaît du point de vue du contenu.



    Vous pouvez aussi vous demander si demain existe autrement que dans la temporalisation de la conscience c'est à dire dans le mouvement de toute
    conscience qui est mémoire et anticipation, ou encore projet. Dans ces conditions si demain n'existe pas, il ne peut pas mourir.

    Le temps n'est-il pas une extension de l'âme? (saint-Augustin).


    Demain ne devient-il pas maintenant puis hier?
    Alors il mourrait. Comment cela est-il possible si un autre lendemain lui succède?

    De toutes manières tous ces problèmes ne se posent que parce qu'il y a une conscience. Voyez la page de Michel Henry: Il n'y a pas de mort http://www.philagora.net/philo-fac/henrymor.php 

    Serait-ce que votre formule désignerait la signification de l'espoir qui fait aussi bien vivre que mourir?




    O
    n dit que l'espoir fait vivre."..." mais l'espoir fait aussi mourir à petit feu"

    L'espoir n'est-il pas la malédiction du présent? il ferait donc mal vivre.

    Celui qui espère par rapport à ce qu'il espère (d'autant plus que
    l'imagination étend la mesure du possible selon Rousseau), lorsqu'il considère le présent qu'il vit le dévalorise.

    Par exemple, l'espoir d'un autre monde d'amour, de fidélité, de luxe et de volupté, plonge Baudelaire dans le dégoût du présent où il supporte l'infidélité, la haine, le temps qui ronge sa vie. http://www.philagora.net/lettres/le-vin.php et http://www.philagora.net/lettres/baudelaire10.php et http://www.philagora.net/lettres/baudelaire11.php 

    Voir Albert Camus, Noces, le chapitre: "Le désert"




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    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

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