J'ai une dissert à rendre pour le mois de janvier, sur la question : la conscience est elle un produit social?
Je sais que je dois parler des théories de Hume et de Marx, mais je sais pas par quoi commencer,
merci de m'aider
Noyeux Joel
J'ai une dissert à rendre pour le mois de janvier, sur la question : la conscience est elle un produit social?
Je sais que je dois parler des théories de Hume et de Marx, mais je sais pas par quoi commencer,
merci de m'aider
Noyeux Joel
Observes ne serait-ce que l'***233;tymologie du mot "conscience". cum sciencia "le savoir ensemble" >produit social . Mais bon, ce n'est int***233;ressant que pour une intro. Apr***232;s tu as aussi la conscience morale qui est un produit social. Ou parfois m***234;me ta conscience tout court qui est un produit de la soci***233;t***233; lorsqu'elle nous cr***233;***233; des besoins et ainsi fa***231;onne notre conscience. Mais on remarque aussi que la conscience est unique, relative ***224; chacun (protagoras) et qu'en ce sens, on ne peut ***234;tre identifi***233; ***224; un simple "produit social". Je crois qu'il y a pas mal de choses ***224; dire sur ce sujet, tu ne devrais pas trop gal***233;rer. ***224;+
http://www.philagora.net/philo/conscience.php
comme dab je répond au feeling à ce genre de question,
je pense quil en faut un peu meme dans une dissert, à toi de retrouver les idées des auteurs ou de demander aux etudiants en philo.
jaime bien ta question car interoge l'interface sujet/société.
forcément l'individu est le produit de celle-ci car biologiquement, psychologiquement, sociologiquement il en depend, elle le precède. (ici c different de marx)
il faut faire la distinction entre conscience et esprit.
concernant celui-ci, la question est
questce qui appartient à moi et quest ce qui appartient au social?
qu'est ce qui, dans une pensée qui me vient à l'esprit, provient de moi et provient de la société?
Si je suis le produit du social, tout mon developpement intelectuel et affectif est determiné par la soc, pourtant il nous parait evidant d'etre à la source de nos multiples pensées, actions, prises de décision, choix politique par exemple.
mais là je meloigne surement de ton sujet.
je suis en psycho, si ton sujet concerne aussi l'inconscient, je pense pouvoir mieux t'aider.
le rapport de linconscient à la conscience est complexe, c la psychanalyse de freud. et le rapport de l'insconcient au social l'est encore plus je trouve.
l'insconcient dun sujet se construit selon ses / à ses parents pendant son enfance. apres refoulement lors du complexe d'oedipe (vers 6ans), linconscient prend forme.
mais l'inconscient n'est pas que du social, formé par les relations de lenfant à ses parents.
il y a aussi de l'universel, qui ne va dc pas dependre de la vie sociale particulière de chaque enfant.
ce sont les fantasmes originaires, et c la transmission phylogénétique...
heu, je crois que je vais un peu loin là, si tu me comprends de toute façon cela te servira à rien!
bah en tout cas, pr finir, je dirais que si la conscience est le produit du social, alors l'inconscient est le principal vecteur par lequel ça se fait.
car en nous, sans que nous en ayons conscience se "dépose" ce que le social nous impose ou nous propose.
au faite c koi le complexe doedipe ? ^_^
Risboofr: tu nies alors toute influence de la société sur tes choix? Ne t'est-il jamais arrivé d'admettre qu'elle te manipulait??? En ce qui concerne une prise à partie, ds le domaine politique, ne crois-tu pas que c'est la société qui véhicule toute idéologie? La politique n'est ce pas, par définition, relatif au social???Si je suis le produit du social, tout mon developpement intelectuel et affectif est determiné par la soc, pourtant il nous parait evidant d'etre à la source de nos multiples pensées, actions, prises de décision, choix politique par exemple.
D'accord avec toi goupyl, c pr ça que je ne savais pas si je repondais à la question.
qd ipseite a parlé de Marx je me suis dit quil y avait plusieurs façon de voir les choses.
ipseite,
je pense que tu m'a mal lu,
je pense tout à fait le contraire, le passage que tu releves dit quon a limpression detre son propre determinant mais que cela n'est qu'une impression.
regarde ma derniere phrase:
"car en nous, sans que nous en ayons conscience se "dépose" ce que le social nous impose ou nous propose."
En fait, tu m'interroge ici sur ma problematiq philo personnelle!!
Mon obsession est de savoir quelles idées que je formules m'appartiennent et les qu'llles sont influencées par la soc.
exemple qui me souci:
je dis que je suis pas raciste.
ok c bien, mais puisque le politiquement correct est aussi de le dire, alors en quoi cela vient de moi?
Ne serais je pas simplement influencé? et ds ce cas je pense comme "il faut", histoire d'avoir bonne conscience et d'etre comme la majorité des personnes?
j'aimerai bien avoir vos avis la-dessus, car on me dit toujours: "mais là qd meme tu exagère, il y a des idées sur lesquelles on ne peut douter!!"
le complexe d'oedipe, c complexe ^^
non,
disons que l'enfant (cadire oedipe selon le mythe)...
on va plutot prendre le cas du garcon.
le garcon peu à peu aime sa mere (vers 3 ans ca commence reelement) de telle façon (cette façon est complexe à definir car est elle d'odre sexuelle ou reste-elle "tendre"?) qu'il entre en concurence avec son pere.
tous les deux la meme personne, la mere.
vers 6 ans, le garcon comprend que sa place n'est pas d'etre avec sa mere, comprend qu'il ne peut pas prendre la place de son pere.
ses parents lui font une "promesse" en échange d'attendre d'etre grand: il retrouvera une fille comme sa mere qd il sera adulte.
alors il s'identifie à son pere puisque lui à pu obtenir cette femme (la mere de l'enfant).
le refoulement intervient au moment où il s'apercoit quil ne peut prendre la place de son pere. l'inconscient se forme des refoulés.
ces refoulés sont : ses désirs (pas très catholiques) envers sa mere, et ses sentiements haineux envers son pere lorsquils étaient en concurrence.
en fait, le complexe d'oedipe pr le garcon s'arrete avec le complexe de castration, car celui ci est ce qui symbolise le pouvoir que le pere a sur son fils. celui ci craint d'etre castré (c symboliq) dc abandonne ses désirs (incestueux) d'avant.
Voila, jespere que c comprehenssible.
Provient du message de ipseïte
Observes ne serait-ce que l'étymologie du mot "conscience". cum sciencia "le savoir ensemble" >produit social . Mais bon, ce n'est intéressant que pour une intro.
Je crois qu'il y a pas mal de choses à dire sur ce sujet, tu ne devrais pas trop galérer. à+
Cum scienta n'est pas là pour une intro mais constitue la base du développement de ce thème. Encore faudrait-il ne pas dire des choses erronées car cum scienta ne veut pas dire savoir ensemble, ce serait faire d'Augustin un Jung antique qui aurait découvert une sorte de conscience collective. Justement, l'Antiquité ignore cette notion de conscience collective et ne peut concevoir l'idée du social. C'est flagrant chez Platon. Les individus y sont atomisés puis assemblés par l'Art royal du philosophe roi.
En fait, cum scienta ne signifie pas "savoir ensemble" ; cum scienta s'applique à un individu et signifie exactement ceci : avec le savoir, ou plutôt "accompagné de savoir" et donc cum scientia caractérise l'homme qui sait, tout comme libido scienti caractérise le savant qui désire savoir.
oui, je me suis trompée: "cum" veut dire "avec". Ms bon le "avec" évoque qd même la notion d'ensemble: je n'en étais pas très loin. Et ce n'est pas parce que les érudits de l'Antiquité n'y voyait pas cette signification qu'elle est fausse.
Rares sont tes interventions sur un sujet autre que les tiens: ça fait plaisir!
C’est aussi quelque chose qui me tracasse : me laisser « manipuler inconsciemment » par les idées des autres. Autrefois je m’en faisais même un bon prétexte pour me dispenser de lire, histoire de nos pas trop dénaturer mes opinions personnelles. Mais en fait, personne ne peut, isolé dans son coin, atteindre des idées transcendantes. La pensée humaine ne peut que se construire comme un puzzle, dans la collaboration d’une multiplicité d’êtres pensants.Provient du message de risboofr
tu m'interroge ici sur ma problematiq philo personnelle!!
Mon obsession est de savoir quelles idées que je formules m'appartiennent et les qu'llles sont influencées par la soc.
Sur la con-science (à distinguer de la conscience morale), j’ajouterais qu’elle est la « connaissance de soi »...ou encore « acte ou état dans lequel le sujet se connaît en tant que tel et se distingue de l'objet qu'il connaît. ».
En fait si j’étais philosophe, j’irais même jusqu’à affirmer que la conscience individuelle n’existe pas, chacun ne représentant qu’une minuscule parcelle de conscience collective sur laquelle chaque existence a, au maximum, le pouvoir d’influer durant sa durée de vie sur terre, dans le cadre spacio temporel qui la définit.
Chacun de nous est à la fois produit d’une conscience collective et producteur en puissance, à la fois sujet et objet, passif et actif. Selon une logique dialectique, à la fois original et copie conforme, à la fois miroir et reflet, créateur de mémoire et témoin de la mémoire des autres. Un maillon de l’ensemble de la chaîne de vie qui seule existe et prend conscience.
Et si ce phénomène de prise de conscience globale et totalisante est moderne (Hegel, Jung…) c’est justement parce qu’il est engendré par les progrès techniques de communication qui mettent en connexion toutes ces parcelles de conscience, dans une sorte de symphonie… qui ressemble encore bien trop souvent à une cacophonie….