Je pose cette question après avoir lu le post / au bonheur et l'inconscience, mais elle me trotait déjà ds la tête...
Selon Spinoza, si j'ai bien compris, connaissance = bonheur.
vu sous cette angle c'est sur la philo sert à quelque chose mais je me demande pourquoi connaitre, avoir conscience, mettre en mots, etc., sert à notre bonheur...
Certe cela sert à mieux nous connaitre et connaitre le monde ds lequel on vit, c'est là pour moi le but de la philo mais quoi d'autre de plus?
Allons au fond des choses, ce que je reproche à l'esprit philosophiant (j'ai pas dit ...chiant) c'est que la plupart du temps l'exercice est de se dire que l'homme fonctionne de telle manière, que je suis ou que le monde fonctionne comme cela, et ainsi se dire que je DOIS être ou me comporter, voire penser de telle manière.
Une philo "dirigeante d'esprit" est-elle efficace? La raison peut-elle tout controler?
La raison ne peut que connaître.
En quoi philosopher peut nous aider dans notre quêtre du bonheur?
Je pense ici poser une question de routine pour des philosophes en herbe, c'est à dire étudiants en la matière, mais pour moi la réponse ne se fait pas.
Pourquoi devoir mener notre vie à la "baguette" de notre raison?
Si nous réfléchissons sur un sujet, raisonnons sur un truc en nous "qu'il le fait pas", par exemple, pourquoi faire appel en la raison pour "corriger" le tir?
Bref...
Mon truc c'est l'instinct et l'intuition, et non la raison.
Donc l'inconscience, dans les deux sens du terme qui finallement se rejoignent (l'inconscience de l'innocence, mais aussi freudien), =bonheur?