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Discussion: L'art est elle une culture figée sur elle même ?

  1. #21
    Date d'inscription
    May 2003
    Messages
    388

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    Provient du message de fil-de-fer
    Redonner à l'homme le sentiment de son corps, comme lieu de nos dépendances et comme lieu de notre puissance, comme réceptacle du monde réel par les sens, comme projection du monde possible par l'action, c'est par là qu'a commencé et que devait commencer la reconquête des dimensions perdues: érotiser notre rapport total avec le monde et donner un style aux mouvements de notre corps et à notre vie, en éveillant en nous le désir que notre être entier s'exprime en exprimant le monde.
    Danser sa vie, ne serait-ce pas d'abord prendre conscience que non seulement la vie, mais l'univers est une danse, et se sentir pénétré et fécondé par ce flot du mouvement, du rythme et du tout?
    Dans chacun de nos gestes, toute la palpitation du monde, toutes ses interactions passent, se réfléchissent et se rejouent, se concentrent comme en un miroir convergent.
    Dans ce dialogue mouvant de notre être infime et du tout, c'est l'invisible et incessante vie du tout qui respire avec notre haleine et bat avec notre sang. Vivre, c'est d'abord participer à ce flux et à cette pulsation organique du monde en nous, à ce mouvement, à ce rythme, à cette totalité, car, pendant notre sommeil même, veille dans notre poitrine la loi du double battement, de notre souffle et de notre coeur.
    ....Il vaudrait mieux,peut-être"réfléchir" avant de raconter une multitudes de..... En toute politesse....L'image que vous donnez de l'être humain n'a même pas le niveau de.....
    ....Il s'agit "toujours" d'une multitudes d'affirmations toutes aussi bien sémantiquement"aveugles" que formellement" vides".....

    On ne peut comprendre(sans "se" mentir) pourquoi ou contre quoi vous "disputez" dans votre monologue....imaginaire....

    Vous ne parlez à personne et vous ne comprenez personne...
    C'est quoi votre texte?...L'exhibitionisme de votre folie"privée"(?)....

    Un exemple....

    Le sujet est: l'art est-elle une culture figée sur elle-même?
    -Vous ne dites rien au sujet de l'art
    -Vous ne dites rien au sujet de la culture

    Rien de votre message ne correspond au mot"réponse":Vous ne répondez à personne....
    -Or vous êtes un poète
    -et vous devriez avoir une "opinion"(au moins) au sujet de la dimension"sémantique" de cette idée....n'est-ce pas?

    Or,que racontez-vous?
    Regardez-y plus "analytiquement",s'il vous plaît.....et COMPAREZ!!!!

    Avec mes salutations distinguées,Brézing-Hamm

  2. #22
    fil-de-fer Guest

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    L'homme qui écrit regarde devant lui, et il ne voit pas les questions.Il n'a pas le temps de les voir.Les questions sont les bruits
    Je ne veux pas répondre.J'ai peur des questions, parce qu'elles ferment les portes du labyrinthe.Je veux affirmer, puis détruire, sans arrêt, a travers l'avenir opaque. Quand je regarde ainsi avec les mots , je ne cherche pas a comprendre.Je regarde avec les mots de la pensée, c'est pour hypnotiser le monde, pour le maintenir a distance.Je regarde la construction précaire, prête a s'effondrer à chaque seconde, et de toutes mes forces je veux qu'elle survive.Je veux être maître de son existence, maître de sa fin.Pour cela, je n'ai rien affirmé tant que je n'ai pas essayé de détruire.N'est ce pas étonnant?
    Il n'y a que ce regard dirigé droit devant soi, ce regard fixe de fanatique.
    On dit : la littérature, le roman, la poésie, comme s'il s'agissait de temples, possédant des formes définitives. Mais l'homme qui écrit suit une route qu'il ne connait pas, selon un mouvement dont il n'est pas le maître.Il ne regarde pas en arrière.Il voyage trés vite à travers l'espace de la pensée possible, sans connaître les limites.Ses mots sont en avance de mille ans, et de dix mille kilomètre.
    Les trajets à l'intérieur du langage sont infinis, parce qu'ils ne connaissent jamais la mesure du diamètre de ce cercle. Les questions sont en retard de plusieurs siècles, elles sont lentes, elles veulent tracer sans cesse de nouvelles figures définitives.Ce sont les vautours de la sagesse.Les questions veulent éclairer: mais leurs lanternes minuscules ne trouent pas la nuit, et pendant ce temps-là l'écriture a déjà illuminé en un éclair tout l'espace.
    _________________

  3. #23
    NewBraveheart Guest

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    C'est vrai, on fait beaucoup dans le surplus!

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