Je crois que juarozo a déjà donné les titres:
CIORAN est un philosophe roumain mort il y a peu d'années en france.Il est édité chez josé corti : "prècis de décomposition" et "aveux et anathèmes "


Le problème, en fait, avec la sensibilité est qu'elle ne nous appartient pas... Je ne suis que le jouet de l'extérieur. On ne peut pas faire l'expérience de soi (expérience prise dans son acception empirique: je ne peux pas me sentir ), on ne peut donc que faire expérience de l'extérieur, du moins, au niveau des sens. Donc, ma sensibilité ne m'appartient pas. Très empiriste tout ça Camille ! POURTANT, l'expérience de soi intériorisée semble elle être possible, c'est ce que l'on pourrait nommer introspection, ce regard que pose la conscience sur elle-même tout en essayant en vain de pénétrer l'inconscient. OUh laa! Je m'écarte du sujet... Il est 03h55, je crois que j'ai des circonstances atténuantes...

Quant à l'objectivité, je suis tout à fait d'accord avec toi Juarozo. Je rajouterais juste qu'appliquer de l'objectvité aux choses va à l'encontre des hommes et de leur subjectivité. Etre objectif, c'est nier sa subjectivité sous prétexte de principe de vérité(>objectvité). C'est pourquoi l'objectvité peut être vécue comme arrachement de soi, négation de son essence (quoique improbable), et donc comme cheminement très douloureux. Systématiquement, l'homme place l'objectivité comme un idéal, principe de vérité comme je disais, c'est pourquoi il cherche à s'aventurer dans cette quête heuristique, présagée sans doute comme accomplissement de soi(donc on revient à la subjectivité... comme quoi il est sans doute impossible de prétendre à l'objectivité). Mais la route est scabreuse...et interminable! J'espère seulement qu'il existe un milieu atteignable par l'homme entre la subjectivité et l'objectivité.

Mes paupières tombent... Je vais aller rejoindre mon inconscient!
J'espère à très bientôt Juarozo!
Ipseite, ou l'individualité...