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Discussion: Précocité intellectuelle...

  1. #1
    bebecadom Guest

    Question Précocité intellectuelle...

    Bonjour camarades de controverse,

    Lundi soir, je me suis surpris à allumer la télé; sur M6 même pas sur Arte.
    J'y ai visionné "Will Hunting" de Gus Van Sant et je n'ai pas été déçu par m6 (pour une fois).

    Pendant le film qui a presque réussi à m'arracher une larme, plusieurs questions se sont invitées à mon esprit.

    Dans la mesure oû l'on reconnaît l'existence de déficiences mentales (et encore, en comparaison à une norme), pourquoi la fierté humaine rejette-t-elle, quasi systématiquement, l'idée que certains sont pourvus d'un cablage plus performant?

    Et pourquoi nomme-t-on encore ce phénomène "précocité intellectuelle"?
    A sa majorité, le gosse perd le statut de gosse mais continue à vivre avec son handicap (pour au moins deux tiers, c'est un véritable fardeau que cette lucidité à laquelle on est jamais totalement préparé).

    Comment ne pas se réfugier dans le mutisme, lorsque le vulgaire s'affirme à haute voix sans même prendre le temps de se demander s'il le fait à bon escient?
    Comment faire en sorte de mettre en veilleuse une constante et par là épuisante vigilance?

    S'il y a des anciens "précoces" dans la salle, je ne cracherais pas sur quelques fruits de leur expérience.
    N'ayez pas peur d'en faire des tartines, cela ne me dérange pas. Au contraire. Je suis loin d'être gavé de paroles sensées en la matière.

    En gros, comment survivre au milieu des homos sapiens pas tout à fait sapiens?

    Voilà, faites de beaux rêves!

  2. #2
    bebecadom Guest

    Par défaut Mea culpa.

    Bonjour,

    Je vous prie de bien vouloir excuser ce revirement d'attitude.

    A tous ceux qui avaient l'éventuelle envie de répondre à ce "sujet", je leur demande finalement de ne pas le faire.
    Vous savez sans doute ce que c'est, il est plus d'une heure du mat', le jugement est complétement anesthésié et l'on ne parvient plus à rester pragmatique.

    Je ne dis pas que ce sujet est dénué d'intéret philosophique mais que je n'ai pas posé des questions adéquates .

    Euh..voilà.
    Donc, à moins que vous ayez des questions constructives sur le sujet, je vous prie de ne pas tenir compte de ce sujet .

    Salut.

  3. #3
    Manhs Guest

    Par défaut

    un trisomic disait à la tv comme koi les gens étaient racistes vis à vis d'eux alors quils navaient pas eu le choix.
    Le gar ne sait peut etre pas faire de géométrie mais au moins il na pas faire naitre la "betise".

    La "fatalité" fait parti de la vie pour ce genre de cas,c "triste".
    restons transparent à toute chose

  4. #4
    bebecadom Guest

    Par défaut Mise au point.

    Bonjour tout le monde.

    Je vous suis reconnaissant d'avoir pris le temps de placer votre grain de sel pour m'éclairer sur ma condition.
    Je ne reviendrais pas sur les limites d'une méthode prétendant évaluer individuellement un hypothétique "quotient intellectuel".
    Je ne pourrais répondre à cette question qui interroge sur la part des aptitudes innées dans l'acte d'utilisation de son "intelligence",

    Mais je souhaite signaler qu'il est aisé de faire (je vous prie de ne pas vous offusquer à cause du raccourci que je vais employer et je n'en suis pas moins républicain;-) semblant d'être plus bête que l'on ne l'est véritablement .
    C'est d'ailleurs le premier réflexe de survie des "intellos"qui commettent à voix haute, dès l'école primaire, le délit de réflexion .
    Simuler une aptitude (une certaine forme d'intelligence) que l'on a pas encore acquise est bcp plus difficile. Je différencie, ici, l'intelligence "de fait" et le potentiel intellectuel que le QI essaie vainement de mesurer.

    Il existe une minorité pourvue de neurones dont le gainage de myéline est plus enrobant que la moyenne. La vitesse de conduction nerveuse en est directement tributaire.
    e potentiel intellectuel dépend essentiellement de la vitesse de conduction des influx nerveux et/ou du nombres de connexions neuronales et synaptiques (voire le nombre de neurones qui repoussent chaque jour au coeur de notre système limbique).
    La sensibilité se charge ensuite d"imprimer" dans la mémoire ce qui lui "plait".

    Pendant que bébé n'est qu'embryon puis foetus, l'environnement de maman altère ou optimise ces "dons" à travers son alimentation, ce qu'elle respire et son moral psychique (Le stress étant l'équivalent d'un oxydant inhibant l'efficacité de nos petites cellules).

    Ainsi, selon Pierre Desproges, l'altruiste philosophe, les naïfs n'ont pas de Cancer car ils ne s'en soucient pas suffisamment". Citation non exacte, mais dans l'esprit.
    D'ailleurs, je vous enjoins à survoler la couverture de Nexus de novembre; oû un chercheur allemand (encore marginalisé par ses pairs) émet l'hypothèse que bcp de maladies physiques trouvent leur origine dans un choc psychologique qui affaiblit les défenses immunitaires habituelles.

    Il est particulièrement bluffant d'apprendre qu'aucune des personnes séropositives ignorant leur condition de malade n'ont contracté le sida. En gros, s'il on est séropositif, mieux vaut ne pas le savoir pour ne pas "enclencher" le syndrome.
    Les pharmaco ne voient évidemment pas cette théorie d'un très bon oeil. Je vous laisse juger de la valeur concrète de cette théorie.

    Pour en revenir à bébé, tout les stimuli que sa maman lui fait partager constituent les éléments de construction de sa petite personne physique et, déjà, psychologique.
    Pour tendre vers l'idéal de développement du foetus, il faudrait donc limiter(autant que faire se peut*) la durée d'exposition à un environnement "destructif" tout en essayant(*) de maintenir au beau fixe le moral de la maman.

    A partir du jour de l'heureux événement, cela se corse encore.
    Les perceptions du nouveau-né ne sont plus préalablement "filtrées"; il faut alors faire en sorte que son environnement soit le plus favorable à son développement physique et intellectuel. Je vous laisse développer votre propre réflexion concernant les conditions optimales du développement intellectuel de votre hypothétique descendance.

    Sachant que s'il sait lire avant même d'avoir consciemment (et consciencieusement) appris avec les autres élèves, il a de fortes chances de souffrir ultérieurement d'une plus grande lucidité que la majorité de ses pairs.
    Dans ce cas, se cultiver nécéssite un effort plus grand pour supporter ce que l'on sait que pour le retenir. Cela peut aller jusqu'au regret d'en savoir tant ( et pourtant, si peu :-).

    La métaphysique, dont la plupart méconnait la réèlle profondeur et les conséquences sur notre propre condition, est encore plus effrayante pour l'enfant qui n'a pas encore les moyens d'imaginer des projets à longs termes. Il n'y voit qu'un gouffre dont ses parents mêmes, qu'il pensait tout puissants, sont incapables d'expliquer les limites.

    Imaginez grandir ce germe d'effroi arrosé par un sanguinolant quotidien.
    Effrayé à 4 ans, terrorisé à 12 et aprés?
    Aprés, il se résigne à rester dans la troposphère en promettant à ceux qui l'aiment de ne pas y rester définitivement.
    Je vous rassure (enfin,.. je n'en suis pas sûr;-), pour ma part, j'ai à nouveau dépassé le stade de la résignation réaliste pour celui de l'espèrance idéaliste.
    Tant qu'à être condammné à la lucide liberté, autant faire en sorte d'améliorer la situation dans laquelle nous sommes tous embourbés.

    Savoir lire à 4 ans sans y avoir été forcé est un objectif inaccessible pour la majorité du genre humain.
    Tout au moins, tant que les conditions de vie ne seront pas égalitairement saine pour les mères et leurs enfants.
    Mais, à partir du moment, oû l'on a personne de son âge avec qui partager ses découvertes, cela est-il réèllement enviable?
    Est-il légitime d'être fier de sa condition alors qu'elle ne dépend que du hazard?

    L'idéal serait sans doute que tout le monde soit connecté au net, on pourrait alors "rencontrer" des personnes dont la curiosité les poussent vers des centres d'intéret semblables aux nôtres.

    Pour finir, je terminerais par un constat (le même qui est à l'origine de ce sujet).
    L'évolution permet la diversité en faisant plein d'erreurs dans notre code génétique; certaines permettent une meilleure adaptation à notre environnement.

    Pourtant, ceux-là même qui ont individuellement fait progresser leurs contemporains grâce à plus de créativités ont de tous temps été marginalisés par les masses ingrates.

    Je vous assure que je ne déplore aucune inflammation des chevilles, mais peut-être du cortex...

    Fini (c'est pas parfait, mais tant pis), bonne nuit.

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