Ou t'envolle tu chaloupe? tu met notre lucidité d'humains face au grand vide fait de vide fait de riens qui s'agitent dans le grand vent de la création...
C'est vrai que le mot lucidité donne envie d'aller se coucher et de gémir quand on contemple dix milliards de soleiLs, comme dirait mon cousin cioran. AMITIES YVES
Tout dépend en effet du niveau. J'ai toujours pensé que la lucidité était liée au fait que nous avions les yeux bouchés bien dur. À moins qu'il s'agisse d'enlever de plus en plus de voiles sur nos yeux d'humains, trop humains, au sens où encore une fois c'est l'individu (groupes, croyances, pensée dominante, etc.) qui détermine le sens... Comment le comprendre autrement puisque le monde se lit à travers chacun son modèle de monde ou ses intérêts, etc... À cet égard encore, comment ne pas comprendre qu'élevé là-bas selon des critères de supériorité ou d'ennemis à abattre, l'enfant ne fera autrement que de suivre le modèle? Qui est alors responsable?

Lorsqu'ailleurs on lit que le monde est tel qu'il doit être car sinon il serait autrement, quelle lucidité ou degré d'aceptation faut-il pour se rendre jusque-là?

La question de la lucidité est intéressante car elle se rapporte au degré de lumière pour une lecture la plus juste possible. Mais encore est-il nécessaire de demeurer lucide quant à cette lumière, qui peut aussi augmenter en pureté. D'où les critères à définir (sans le jugement?)... Et donc qui dit vrai ou plus vrai quand on connaît la difficulté d'arriver à un consensus même pour des questions assez simples?

Notre lecture se fait-elle de plus en plus juste compte tenu de la lumière que nous avons à un certain moment (information, observation, réflexion, compréhension, justesse, sagesse, etc.)?

Claude