Ce beau bout de viande délicat
parcours mes avides prunelles
pour le bien de ma pelle
Et s'ouvre sur moi abîme et l'embarras

Caresse mes passions, les frétillements
loin de mes mains, m'angoisse
les fructeuses vibrations de ses arguments
Emmène mon crâne dans la pensées poisse

De l'absolu bonheur d'un cannibale regard
que le mot destructeur, dévoilant et massacrant le jeu
sous le principe de l'officialité agard
se froidifie ma raison, et je

ne peux que tomber sous mon masque
d'amour, et d'esperance
sachant que chaque actes peuvent être obéïssance
je m'incline sous le falsque

Mais dans les contrées lointaines de son enfance
vorace est son appetit d'amour
et une parôle à la légère, sourd
desarmerais peut-être cette douce christalline qui pance

mes plaies... Pourquoi vouloir causer des plaies
supplémentaire
Ma timidité va dans ce
sens
et désire ne pas s'incarner en destructeur
de passion
et en créateur
de réfrégiration