rien. plus d'inspiration...
Panne de l'écrivain,
mort de la passion
Et je t'appelle en vain,
Jamais tu ne réponds.
Je méconnais le bonheur
Et bien trop souvent je pleure

Ne plus en pleurer le soir,
Et ravaler mon désespoir.

En pensant à tes yeux
Et ton air heureux
Je n'en peux plus de ton silence
Car il m'enferme dans ma démence
Je n'en peux plus de ton indifférence
Qui pour moi est comme une violence
Et ces longs soupirs que je lance
.

N'ont d'écho que ceux du vent
Des mois que tu me fuis
Et que je cours derrière ton fantôme qui s'enfuit
C'est seulement que tu ne m'aimes pas c'est chiant
Mais chacun est libre d'aimer qui il veut
et moi j'ai osé te faire cet aveu
Et depuis tu es si silencieux...

Ne plus en pleurer le soir,
Et ravaler mon désespoir.

tu ne m'as jamais aimée.
Nos peaux ne se sont jamais touchées
Je n'ai rien d'autre à faire que t'oublier
Et peut être quelqu'un d'autre aimer...
Je m'en veux de ne pas comprendre
Je désespère et je pleure à coeur fendre
Jamais je ne pourrai me reprendre

Ne plus en pleurer le soir,
Et ravaler mon désespoir.

De cet amour déçu
Depuis je ne t'ai jamais aperçu
Depuis que je t'ai dit je t'aime tu fais le mort
Et j'ai peur que mes lettres soient pour toi violence
Je voudrais disparaître à jamais et de cette absence
Faire une mort annoncée
car tellement décontenancée, je vivrai pour oublier...

Ne plus en pleurer le soir,
Et ravaler mon désespoir.


adieu