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Discussion: ode à une...

  1. #1
    babuTL Guest

    Exclamation ode à une...

    ODE A UNE PROSTITUEE

    Je voudrais rendre un hommage
    A celles qui, à travers les âges
    Ont toujours existé
    Mais dont personne ne s’est jamais soucié

    Elles sont les femmes de la nuit
    Et refusent de donner la vie
    Pour de fausses raisons,
    Comme préserver une réputation,
    Le monde les méprise
    Et leur tourne le dos le jour
    Mais lorsque ce dernier se brise,
    Tout le monde aime leur faire l’amour
    En leur retirant toute dignité
    Et en ignorant leur vraie beauté.
    Beaucoup les croient perverses
    Et ne pensent qu’à leur fesses
    Elles seront appelées putes
    Et quelque fois démones,
    Considérées comme mangeuses d’hommes
    Ce sont des femmes perpétuellement en rut,
    Mais pour moi elles ne sont rien de cela
    Elles sont justes les plus grandes proies du sida,
    Et malheureusement ça,
    Personne ne le voit…

  2. #2
    jolienymphe Guest

    Par défaut

    sais tu qu'elles n'ont pas toujours été mal acceptées .. au Ma on les recuellait dans les monastères, on les soignait..

    pour moi ce sont des femmes fragiles, dans une grande situation de détresse ..

    je pense que les hommes qui vont les voir ont des intentions moins nobles que celles de leur faire l'amour, il s'agit d'un plaisir personnel .. qui salit l'acte amoureux qui est censé se faire à deux ici ce n'est rien de cela , chacun ne pense qu'à lui même ... c'est la loi de l'offre et de la demande .. il s'agit d'une union purement ponctuelle et interessée

    leur vraie beauté? que la perte de toute pureté, de fraicheur, comment parler de beauté alors qu'il ne s'agit plus d'un rapport avec un être mais avec un corps ? décris moi cette beauté que je ne vois pas, je ne perçois qu'une grande souffrance, qu'une déflagration qui mène parfois au sida et .. à la mort ..

    Si encore il s'agissait d'un don, puremnt gratuit que celui de l'amour, faire don de soi, sans réserve à des inconnus ..mais il ne s'agit pas de cela mais de rappots matériels ..

    perpétuellemnt en rut ? tu crois ..
    crois tu qu'elles désirent cela ? y prennent du plaisir ?

    Dans une émission de capital sur le milieu de la nuit, l'une d'entre elles affirmait que pour elle faire l'amour etait comme aller chercher une baguette de pain .. moi je trouve cela plutot triste et pas même tragique à moins qu'elles n'y soient contraintent par la force ( mac, retrait des papiers d'identité..)

    tu sais pour le sida, c'est bien connu.. et à mon sens elles doivent se protéger ..peut être même plus que les autres pcq c'est leur job et qu'en conséquence elles connaissent les ficelles du métier..

  3. #3
    babuTL Guest

    Exclamation

    pour repondre a tes remarques,je suis tout a fait daccord avec toi,chaque chose que tu as dit est vraie et plus ou moins explicité dans ce poème;c est vrai qu il est tres triste de voir des femmes déshumanisées de la sorte,et le réquisitoire que je fais dans mon poème n'est pas sur elles,mais plutot sur ce qui les a contraint a en arriver la...et sur les genres d'hommes qui ne les considère que comme pur objet sexuelle...une abhération de plus de notre société n'est ce pas?

  4. #4
    babuTL Guest

    Exclamation

    au fait,quand je dis "elles sont perpetuellement en rut",c est encore une fois le jugement subjectif de certaines personnes qui n'ont pas tout compris...je ne citerai personne,la liste serait trop longue...

  5. #5
    jolienymphe Guest

    Par défaut

    je comprends ..

    Une abhération de plus .. hélas

    qui renvoie encore aux questions des préjugés.. de l'image véhiculée et de l'indiviualisme

  6. #6
    Piotrillitch Guest

    Exclamation oui...

    certes, cela n'est pas reluisant pour notre glorieux pays de tirailler les épaules de nos pauvres prostituées... Il y à je ne sais quoi de complice dans la maltraitance de ces femmes qui devrait toute très bien gagner leur vie, si les hommes n'étaient pas dérrière pour offrir une douce et torturante maison. Ces Macqueraux de l'agonie, il pourrait y être pris au piège... Mais cela ne vous semble t-il pas étrange que de tout temps, la femme fût récessive... L'homme fortifia la survie, et s'imposa par haine multiple torture, loi, crime, règle, religion... La jouissance des puissants leur fut inssuportable, et il s'interdire la libre charnel relation... Les femmes par aura, et action, comprirent que cela les hommes ne pourraient le souffrir, soit par manque (immensement rare,car "l'auto conservation feminine de la frustration" est très actif de retoure à l'envoyeur ce qui peut amener à la frigidité), soit par misère, besoin d'argent, besoin de vie, besoin de vis... Et c'est là qu'intervient l'hypocritie des faiblards impuissants, incommensurable connerie de nos dirigeant frôle le bien et catapulte leur bienveillance du ressentiment, sur les objet de leur plaisir, comme la bible inscrit bien le côté pernicieux de l'acte sexuelle. La tolchoque vient de neo-royaliste, qui se disent républicains et démocrate( mais ces termes ne veulent desormais plus rien dire), ne supportant plus les vibrations des hormones qui les turlupines, ainsi s'abbat sur l'objet de jouissance ambigue qu'est la prostituée, leur haine de la vie, leur du plaisir et bonheur. Car, la prostituée est un cas multidisciplinaire: elle donne la jouissance et diminue la frustration, et on la paye, on lui donne de la vie, et arretez moi si je me trompe, mais l'argent n'est il pas un lien assez present dans la relation enfant-parent? Donc il y à se côté parentale dans la fornication distingué avec les ******s... oh! déjà je vois l'indignation sur les masque de vos rides... Et bien c'est de là que vient le problème, une sorte de neo-puritanisme, qui se cache sous le doux costume d'un bleu profond de la richissime police. Cela n'a pas de sens de les plaindre, car elles ne sont qu'un maillon torturé dans la chaîne mécanique de la débauche de nos société, une débauche stérile et capitaliste, l'absurdité des fondement de nos vie, ne peut que qu'inscrire du crime, là où il n'y a que pensement de nos plaies... Je vais même allez jusqu'à m'avancer, mais n'y a-t-il pas dans le coeur de certaine femme, le désir de devenir une ******, et cela je ne l'invente pas, allez voir Belle de Jour de LUIs Bunuel, vous verrez bien que de l'horrible était à la création du besoin de prostitué, et c'est parce qu'il y à de l'horrible aux origines, que la mauvaise foi détruit toute jouissance, tout plaisir... voir la p... respectueuse de JP Sartre...

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