Pour débuter votre recherche:
Quelle est la valeur du plaisir?
==Vous pouvez commencer par une enquête sur l'épicurisme et sur
l'hédonisme qui vous permettra de les distinguer.
L'hédonisme identifie le souverain bien et le plaisir. On distingue
l'hédonisme psychologique pour lequel la cause et la fin de toute
détermination de la volonté est le plaisir et la peine. "L'hédonisme éthique
soutient que le plaisir doit ... constituer le seul objet et la seule fin des
actes d'une être intelligent et conscient." A. Fouillée, Le
moralisme de Kant, page 191. => Voir l'eudémonisme et l'utilitarisme
eudémoniste des anglais. vous pouvez opposer le sage hédoniste au sage
cynique. Le cynique est indifférent au plaisir ce qui lui permet de se
maîtriser tandis que l'hédoniste se maîtrise "par sa souplesse infinie
à cueillir et à goûter le plaisir quand il lui est donné." Le Senne,
Traité de morale, page 382.
Quant à l'épicurisme, rien ne vaut de relire http://www.philagora.net/philo-bac/bonhepic.php
La lettre à Ménécée.
Le problème posé par votre sujet tient à ce que le plaisir est
indéfinissable. On le définit par l'agréable et on définit l'agréable par
le plaisir? Comment débattre sur la valeur de ce qu'on ne peut définir,
n'est-ce pas un débat d'aveugle? D'autant plus qu'il y a des plaisirs tristes,
des plaisirs liés à une activité superficielle (manger) ou à une activité
existentielle comme le plaisir de désirer, de vouloir, de vivre.
De plus, le plaisir a un caractère transitoire: il est précédé de peine et
il est souvent suivi de tristesse.
Paradoxalement, celui qui accroît le nombre de ses désirs pour accroître le
nombre de ses plaisirs rend son bonheur de plus en plus difficile.
Pradines dans La sensibilité élémentaire, I. page 29 écrit: "Le plaisir
n'est donc pas une sensation, mais une appétition qui atteint sa fin dans une
sensation.
==De mon point de vue, il faut bien distinguer le plaisir et la joie, ne
serait-ce que parce que la joie n'est pas à prendre: elle est à faire. On vous
demande donc la valeur du plaisir, d'apprécier le plaisir.
André Gide croît nous donner le secret du bonheur: "Non s'efforcer vers
le plaisir mais trouver le plaisir dans l'effort même." Sérieusement on
se demande s'il ne se moque pas du monde.
Il est possible de revenir à Platon, à cette vie de tonneau percé, image
de celui qui court après les plaisirs.
Il faudra de toute manière lui trouver une valeur dans votre dissertation, par
exemple, par rapport à la première partie.
A vous de jouer!
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