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Discussion: y a-t-il de l'infini dans l'homme?

  1. #1
    lamissmely Guest

    Par défaut ya t il de l infini en l homme?

    please!!aidez moi!!!

  2. #2
    florence1 Guest

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    L'Infini à notre porte
    http://www.fraternet.com/lavie22.php

    LA TENTATION DE L'INFINI
    http://hypermedia.univ-paris8.fr/Jea.../Tentation.php

    Dire que l'homme est un animal raisonnable si ce qui fait l'homme c'est l'infini qu'il porte en lui.
    http://fr.altavista.com/r?ck_sm=7515...m-ani-rais.php

  3. #3
    florence1 Guest

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    L'homme entre les deux infinis


    " Que l'homme étant revenu à soi considère ce qu'il est au prix de ce qui est, qu'il se regarde comme égaré, et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes, les maisons et soi-même, son juste prix.
    Qu'est-ce qu'un homme, dans l'infini ?
    Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates, qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ses jambes, du sang dans ses veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes, que divisant encore ces dernières choses il épuise ses forces en ces conceptions et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours. Il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature.
    Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau. je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature dans l'enceinte de ce raccourci d'atome, qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre des animaux, et enfin des cirons dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné, et trouvant encore dans les autres la même chose sans fin et sans repos, qu'il se perdra dans ces merveilles aussi étonnantes dans leur petitesse, que les autres par leur étendue, car qui n'admirera que notre corps, qui tantôt n'était pas perceptible dans l'univers imperceptible lui-même dans le sein du tout, soit à présent un colosse, un monde ou plutôt un tout à l'égard du néant où l'on ne peut arriver. Qui se considérera de la sorte s'effraiera de soi-même et se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles et je crois que sa curiosité se changeant en admiration il sera plus disposé à les contempler en silence qu'à les rechercher avec présomption. "

    Pascal, Pensées, 72 ("Disproportion de l'homme").

  4. #4
    2Spartiate Guest

    Post La Raison en quête d'absolu.

    Il semble que la citation est de mise dans le coin...


    Ne serait il pas intéressant de dévelloper une réflexion sur les enjeux et la problématique que soulève un tel sujet, plutot que d'apposer, là, une pensée de Pascale ?

    Cette question soulève en fait toute la problématique cartésienne, qui découle du Cogito.
    Descartes a, a mon sens, alors mis en place un véritable lien mystique entre lui et lui même.
    Je suis moi et je pense.

    Nos idées sont des absolus.
    Au même titre que Dieu, d'ailleurs, ce qui justifie son existence, selon lui ( j'ai en moi l'idée d'absolu, d'infini, et je n'aurai pu la concevoir, moi, être fini, que si un être infini l'y avait déposé.)

    On assiste ici à l'éfondrement de la doctrine cartésienne, qui peine à démontrer l'infinité, l'absoluité de la Raison, et de Dieu par extension, ce qui a pour implication finalle la dramatique fusion entre la Raison et l'absoluité divine.

    La Raison se fait alors Dieu.

    A bon entendeur.

  5. #5
    2Spartiate Guest

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    P.S:

    La Raison n'a pas la faculté de juger.
    La Raison est un instrument que nous avons fini par déifier.
    Dans le domaine du Politique, la parfaite illustration est Machiavel.

    Mais une telle froideur de la Raison raisonnante, qui implique un intérêt démontré logiquement et qui ignore superbement l'Ethique, n'est pas le fait du passé.
    Il est encore bien présent.

    De la nécessité de dominer l'autre...

    Des preuves ? en voilà :

    http://www.demosophia.org

  6. #6
    Primavera Guest

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    Pour Hegel, l'objet de la philosophie est la totalité de la réalité.

    Ce que Hegel appelle l'Absolu, ou Esprit absolu, c'est précisément cette réalité, en tant que totalité du processus de développement de toute chose. Pour Hegel, l'activité philosophique consiste à saisir le déploiement de l'Esprit absolu. Ce qui implique tout d'abord de mettre au jour la structure rationnelle interne de l'Absolu, puis de montrer comment il se manifeste dans la nature et dans l'histoire humaine, et enfin, d'expliquer la nature téléologique de l'Absolu, en d'autres termes de montrer la fin ou le but auquel tend l'Absolu.


    Hegel comprenait la réalité comme le processus dialectique d'auto-développement de l'Absolu. Au cours de ce développement, l'Absolu se manifeste d'abord dans la nature, puis dans l'histoire humaine. La nature est la pensée absolue ou l'être s'objectivant dans une forme matérielle.

  7. #7
    nutellapowa Guest

    Par défaut et pour un plan?

    avez vous une idée de plan pour ce sujet: y a t il de l'infini dans l'homme? mis à part le plan thèse antithèse synthèse: ou il y a de l'infini, nan il n'y en a pas, il y en a mais il n'y en a pas ????

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