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Discussion: Euthanasie

  1. #1
    nyfa_2000 Guest

    Par défaut L'euthanasie

    Je dois relier l'euthanasie avec des théories philosophique...Auriez vous des idées pour moi?
    Merci.
    JUJU

  2. #2
    Jean-Louis_abc Guest

    Post Réponse à Juju via Nyfa 2000

    Salut Juju, et aussi Nyfa 2000,
    Le sujet m***8217;intéresse, aussi je me suis penché dessus car cela pourra toujours servir ultérieurement à d***8217;autres personnes, une fois que c***8217;est dans la base de données. Je pense en effet que c***8217;est un sujet qui reviendra tôt ou tard, car les progrès de la médecine nous ont définitivement fait entrer dans une nouvelle époque en ce qui concerne cette question.


    Mais il y a évidemment plein de choses sur la MORT, dont il faudrait à tout le moins ( ! ) cerner le concept, avant d***8217;en envisager la modalité particulière qu***8217;est l***8217;euthanasie, sans glisser dans le hors sujet évidemment :

    1 / entre autres, particulièrement la page intitulée « La mort » :

    http://www.philagora.net/philo-poche/pochmort.php

    et y compris le document « Ontologie de la mort » de Jean-Marie Brohm, auxquel tu peux arriver aussi par « Philo-Fac http://www.philagora.net/philo-fac/ » où, sous le titre « Thèmes », tu en trouves les liens.

    __________________________

    Quelques idées:

    Introduction
    . . . . . . . . .
    La première précaution à prendre pour éviter les malentendus est de bien poser la définition de l'euthanasie. Nous utilisons ici celle proposée par Patrick Verspieren et qui est conforme à celle des juristes : « l'euthanasie consiste dans le fait de donner sciemment et volontairement la mort ; est euthanasique le geste ou l'omission qui provoque délibérément la mort du patient dans le but de mettre fin à ses souffrances».
    . . . . . . . ..

    Evidemment, ça fait un paquet à lire, et . . . à digérer, j***8217;espères que ceci n***8217;arrivera pas trop tard et que tu auras le temps qu***8217;il te faudra.

    A+,

  3. #3
    Jean-Louis_abc Guest

    Question Réponse à Youpi

    Salut Youpi,

    Mais ? Evidemment !

    Le sujet est d'une actualité brûlante sur toute la planète, fait l'objet de polémiques sanglantes, et la SEULE chose sur laquelle tout le monde est d'accord, c'est qu'il s'agit bien d'éthique.

    Ce sur quoi il y a polémique, c'est justement ce que doit être la "bonne" éthique, et surtout quelles doivent en être les applications dans les DIFFERENTS cas de figure d'éventuelle euthanasie, terme général qui englobe beaucoup de choses différentes qu'il est indispensable de distinguer si l'on veut avancer dans une réflexion à ce sujet.

    Tu devrais un peu survoler les adresses URL que j'ai données dans mes deux réponses précédentes, avec leurs innombrables, le mot n'est pas trop fort, liens que l'on y trouve.

    A+

  4. #4
    Jean-Louis_abc Guest

    Thumbs up Réponse 2 à Youpi

    Ben, justement, t'es en pleine éthique, là, tu le savais pas ?

    Et attends ma suite, tu vas encore plus, bien que . . . ce ne soit pas rigolo au fond, mais regardes mon message suivant que j'allais envoyer lorsque j'ai découvert ton dernier message



    A+

  5. #5
    Jean-Louis_abc Guest

    Post Réponse 3 à Juju via Nyfa 2000 – Relativisme éthique et autres

    Re-Re-salut Juju / Nyfa 2000,

    Merci pour ton e-mail, et puisque tu y fais allusion au fait que tu dois aborder entre autres le « relativisme éthique », et que la question de tout relativisme, nouveau snobisme qui gangrène le domaine de la connaissance en général, sous l’appellation soit-disant savante, pour mieux se déguiser, de « relativisme cognitif », puisqu’elle est, donc, un fer porté au rouge dans mon pauvre cerveau déjà tellement torturé par la « barbarie » proliférant sans cesse dans les égouts de notre humanité, j’ai un peu « sarclé » Internet pour voir ce que je retirerais au sujet de ce perversion de l’esprit.

    ( OUF ! , je m’excuse, mais lorsque la rigueur de pensée, qui est ma profonde nature, est par trop offensée, je ne réussis pas toujours à me maîtriser, bien que pleinement conscient, qu’ainsi faisant, je me crée à coup sûr des ennemis virulents ! )

    A propos de « barbarie », voir le message « Y a t-il un Internet culturel » de l’Admin Philagora, relatif à des manoeuvres malfaisantes menées avec une évidente mauvaise foi à l’encontre de Philagora. http://forum.philagora.net/showthrea...&threadid=5055
    Message diffusé sur tous les forums, en général classé au 25 mai s’il n’y a pas eu de réponse, mais qui, pour l’instant, figure dans le présent forum à la date du 26 mai suite à la réponse de « Julie 1 »


    Puisque tu m’as dit que tu remettais ce travail demain, je me rends bien compte que ceci vient probablement trop tard pour que tu l’exploites, et de toutes façons, cela ne t’apprendra peut-être rien que tu ne saches déjà. Mais je l’envoie néanmoins ici pour que cela continue à pouvoir servir à tout le monde, via la BANQUE DE DONNÉES DE PHILAGORA, puisqu’il n’y avait encore rien au sujet de l’euthanasie, à la distinction de la question de la mort en général.





    1 / http://www.fss.ulaval.ca/ant/2000-2.php :

    Page Web du n° 24 de la revue Anthropologie et société de l’Univ. Laval au Canada,

    dont le sommaire donne entre autres les liens suivants :

    1-1 / Raymond Massé
    Présentation :
    L'anthropologie au défi de l'éthique

    Lien qui aboutit à :

    http://www.fss.ulaval.ca/ant/2000-2-pres.php Extraits :

    L'éthique tient une place croissante dans le discours normatif occidental. Alimenté à l'origine par les débats sur la bioéthique et les enjeux soulevés par les nouvelles technologies médicales, le discours normatif occidental a élargi le champ d'application de l'éthique à des domaines qui intéressent au premier plan l'anthropologie : l'universalité des "droits de l'homme", les intégrismes religieux, la tolérance envers certaines coutumes transposées en terres d'accueil (le port du tchador) ou les droits des minorités ethniques.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    La morale ne se résume pas à un simple sous-domaine de la culture; elle en est une composante structurante qui influence tout autant les sphères politiques et économiques de la vie en société.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Lieux d'expression et de résolution des conflits de valeurs, l'éthique interpelle donc directement l'anthropologie qui s'est traditionnellement faite l'apôtre du respect des systèmes de valeurs de l'"autre". En trame de fond, l'anthropologie se voit confrontée à la question fondamentale de l'universalité des valeurs et des principes qui sous-tendent les choix éthiques. De tels critères universels peuvent-ils exister dans le respect de la diversité culturelle? L'anthropologie doit-elle défendre la pertinence d'éthiques plurielles, voire ethniques?
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    On peut déplorer que, traditionnellement, l'anthropologie se soit évacuée elle-même du champ de l'éthique, prétextant des risques de dérives normatives et d'impérialisme culturel qui seraient inhérents à toute réflexion sur les limites de l'acceptable ou de l'intolérable, argumentaire mis en évidence dans des ouvrages pionniers (Edel et Edel 1959; Herskovits 1972; Hatch 1983).
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Pour les anthropologues relativistes, la moralité des comportements et des attitudes des membres d'une culture donnée est toujours fondée, et ne peut être remise en question, dès lors que ces comportements et attitudes prennent sens dans le cadre d'une culture vue comme un système cohérent de croyances et de pratiques.

    Tout questionnement sur les fondements éthiques de ces pratiques est perçu comme s'inscrivant dans une entreprise d'impérialisme culturel, puis éthique, qui impose une grille de lecture étrangère, décontextualisée, à des réalités qui prennent tout leur sens à l'intérieur de telle société, de telle culture.

    Pourtant, en invoquant une mission de description neutre et culturellement sensible des valeurs qui sous-tendent les pratiques sociales, l'anthropologie risque de confondre l'explication des fondements socioculturels des intolérances avec leur justification, soit à confondre relativisme méthodologique et relativisme éthique (Macklin 1999; Massé dans ce numéro).

    Le repli dans une neutralité relativiste bienveillante risque de conforter et de donner une légitimité à certaines pratiques qui menacent l'intégrité physique et mentale des individus impliqués (le charlatanisme de certains guérisseurs, les abus de pouvoir des membres des "groupes de gestion de thérapie" ou la pratique des mutilations sexuelles). C'est donc à l'analyse de la place du relativisme culturel dans la construction d'un relativisme éthique que s'attardent les auteurs des textes qui suivent

    Le relativisme tue-t-il dans l'oeuf toute volonté de prise de position dans les débats chauds laissés pour l'instant entre les mains des philosophes et des juristes, ou peut-il paver la voie à une tolérance critique?
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    1-2 / Raymond Massé
    Les limites d'une approche essentialiste des ethnoéthiques
    Pour un relativisme éthique critique (résumé)

    Lien qui aboutit à :

    http://www.fss.ulaval.ca/ant/2000-2-masse.php Extraits :

    Le relativisme éthique repose sur une série d'hypothèses acceptées comme vraies : la morale est un tout homogène partagé par l'ensemble d'un groupe ethnique à la suite d'un processus d'enculturation; tous sont soumis à un seul système de principes moraux; les morales ne font l'objet d'aucun usage social ou politique.

    Ces postulats ont été largement critiqués. Le présent article fera donc un retour sur la notion de relativisme culturel et, de là, de relativisme éthique, pour en identifier les limites dans le contexte des soins de santé.

    Nous soutiendrons que pour transcender à la fois les biais essentialistes du relativisme et les risques de décontextualisation liés à une éthique universaliste normative, il nous faut redéfinir l'éthique comme le lieu de résolutions de "dilemmes" qui évoluent, non dans un univers philosophique désincarné, mais bien dans le cadre de l'imposition à l'ensemble d'une population de principes édictés par des autorités religieuses, professionnelles ou politiques.

    Nous analyserons ensuite les retombées des courants de pensée postmodernes sur la place à reconnaître au relativisme éthique pour réfléchir ensuite sur les contributions et les limites du concepts de tolérance.

    L'article se veut un plaidoyer pour une tolérance limitée et un relativisme éthique critique qui ne sera plus utilisé comme prétexte pour justifier le non-respect des droits de l'homme.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    (Réaction de Jean-Louis_abc : OUF ! ! ! Il a dit « limitée, la tolérance » et « critique, le relativisme » Heureusement ! ! ! Relativisme = danger ! ! ! Toujours rester critique . . . . ,sans pour autant devenir dogmatique . . . ,sur les dangers de tout relativisme qui ne serait pas scrupuleusement éclairé par la critique, cf le relativisme cognitif bien illustré par la déjà presque vieille polémique déclenchée par le livre « Les impostures intellectuelles » d’Alan Sokal et Jean Bricmont) . . .. . .d’ailleurs, ce « relativisme » est vieux comme le monde, bien avant d’être baptisé de ce terme à la mode. . . .depuis toujours les règles n’excluent pas les exceptions, c’est d’ailleurs ce qui fait le propre de l’homme, contrairement à l’animal, soumis inexorablement à son instinct, et à la machine, dont les plus « intelligentes » ne contiennent jamais que les programmes, les algorythmes, que l’homme y a placé . . . )



    2 / http://alor.univ-montp3.fr/cerce/r3/l.v.php :

    Page de la revue n° 3 du « CERCE », Centre d’études ethnologiques de l’Univ de Montpellier, donnant l’article de Laurent Vidal, « De l'universalisme au relativisme en éthique : inévitables échanges - L'exemple du sida » - Extraits :

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    De la morale à l’éthique :

    La multiplication des usages de la notion d’éthique que révèle, non pas une étude approfondie, mais une simple attention aux analyses et descriptions de la presse ou des médias en général pose inévitablement la question de la définition même de l’éthique.

    Définition sur laquelle on ne peut s’arrêter sans prendre en compte celle que l’on confère à la notion de “ morale ”.

    Dans cette brève et nécessairement partielle évocation des différentes acceptions des notions d’éthique et de morale, je souhaite tout d’abord souligner l’idée de la supériorité ou de l’antériorité de l’éthique sur la morale : “ préséance de l’éthique sur la morale ” nous explique P. Audi (2000 : 128), la première se situant “ au-dessus ” de la seconde dans les acceptions qu’en donnent Kant et Schelling, reprises par A. Lalande (1988). Comprendre plus avant la signification d’une telle situation de l’éthique par rapport à la morale, révèle rapidement des écarts entre les analyses.

    Alors que, selon Schelling, la morale en général « pose un commandement qui ne s’adresse qu’à l’individu et n’exige que l’absolue personnalité de l’individu » et que l’éthique « pose un commandement qui suppose une société d’êtres moraux et qui assure la personnalité de tous les individus par ce qu’elle exige de chacun d’eux » (Lalande, 1988),
    pour P. Audi, l’éthique « est toujours quelque chose de personnel, d’individuel », et il ajoute : « Alors que la personne morale déclare « bien pour tous, mal pour tous », le porteur de l’éthique dit « ceci est mon bien, ceci est mon mal » » (2000 : 143).
    L’analyse de P. Audi est instructive dans la mesure où, d’une part, elle pousse à son comble l’argument relativiste sur lequel je reviendrai (c’est-à-dire jusqu’à ses expressions individuelles. . .
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Toute approche du relativisme éthique, au-delà de sa signification sui generis ou de ses « atouts », est aussi inévitablement un travail de définition de ce qu’est l’universel : travail qui suppose que soient explicités les liens qui s’établissent entre des universaux et des particuliers.



    3 / http://peccatte.karefil.com/SBPresse/MPP98.php :

    Page Web de : LA REVUE M. N° 93, JANVIER-FÉVRIER 1998. PP. 63-66

    Article : POUR UNE VÉRITABLE PHILOSOPHIE POSTMODERNE DES SCIENCES

    Extraits :

    La nouvelle " affaire Sokal " est engagée en France. Hélas bien mal comme on pouvait déjà le craindre après les réactions - assez tardives d’ailleurs - qui suivirent la parution du canular initial.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Un philosophe de l’université de New York, Paul Boghossian, a résumé l’intérêt du canular de Sokal en ces termes : " QU’EST-CE QUE CELA MONTRE EXACTEMENT ? Trois choses importantes selon moi :

    d’abord, que les opinions relativistes sur la vérité et l’évidence, BIEN QUE D’UNE COHÉRENCE DOUTEUSE, sont reçues de plus en plus favorablement par le monde universitaire,

    ensuite, que cela entraîne des CONSÉQUENCES PERNICIEUSES PRÉVISIBLES SUR LA DÉFINITION DES CRITÈRES SCIENTIFIQUES ET SUR LE SENS DE LA RESPONSABILITÉ INTELLECTUELLE,

    enfin QU’AUCUNE DES DEUX REMARQUES PRÉCÉDENTES N’A BESOIN POUR ÊTRE AFFIRMÉE DE REFLÉTER UN POINT DE VUE POLITIQUE PARTICULIER, et surtout pas conservateur.

    Il s’agit bien sûr d’un point de vue spécifique au contexte américain, et la première remarque - on peut l’espérer - est probablement moins justifiée en ce qui concerne le monde universitaire français. On remarquera au passage qu’à l’instar de Boghossian, plusieurs représentants des sciences humaines ont pris position en faveur de Sokal.

    Là aussi cette observation est plus évidente pour les Etats-Unis et le Canada que pour la France. Encore une fois, les CRITIQUES ENVERS LE RELATIVISME ÉPISTÉMOLOGIQUE NE DATENT PAS DE SOKAL ET NE PROVIENNENT PAS UNIQUEMENT DE SCIENTIFIQUES BORNÉS.

    Des philosophes comme JOHN SEARLE AUX ETATS-UNIS OU JACQUES BOUVERESSE EN FRANCE, CHACUN À LEUR MANIÈRE, S'OPPOSENT DEPUIS LONGTEMPS À LA PHILOSOPHIE RELATIVISTE ET STIGMATISENT L’INCONSÉQUENCE INTELLECTUELLE ENVERS LES SCIENCES.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    ( Mise en majuscules de Jean-Louis_abc, qui ajoute : OUF ! il y a encore quelques esprits saints sur cette planète ! ! ! ! )

    PS POUR TOUT LE MONDE :
    Je ne suis pas vraiment méchant, je ne suis pas d’un naturel agressif, mais je pense qu’e dans certains cas il peut être fort dangereux de n’opposer que le silence aux agressifs, (cf le comportement d’un certain Hitler, Adolf de son prénom, dans les années 1938, 1939, et les réactions des autres nations, qui donnèrent lieu au fameux accord de Munich . . . un certain ministre britannique est descendu de son avion à Londres, en brandissant une feuille de papier, fier comme Artaban, et en clamant devant toute la presse frémissant d’impatience « Il n’y aura pas de guerre, Monsieur Hitler l’a promis ! on a vu la suite » or, le relativisme cognitif, c’est une terrifiante agression contre l’esprit de rigueur, moteur du progrès de l’humanité, et s’y attaquer, ça me fait mal. De toutes façons, que personne ne s’inquiète, sur le plan physique, je ne frappe jamais le premier ! Seulement en dernier recours, acculé dans une défense obligée, et alors tellement maladroitement que je me fais tanner à tous les c !


    A+

  6. #6
    Jean-Louis_abc Guest

    Smile Réponse 3 à Youpi

    Des poussières . . . . c’est très philosophique, ça ! . . . . . .

    un beau départ pour un grand mais difficile sujet. . . .




    bien entendu, c’est exactement ce que nous sommes . . . .

    mais pendant le temps qu’on en a conscience, puisqu’on y est, autant rendre cette infime péripétie la plus intéressante possible. . . . . ce qui pour moi signifie ipso facto qu’elle sera. . . .distrayante ! . . . .

    A+

  7. #7
    Jean-Louis_abc Guest

    Post Réponse 4 au sujet de départ ( de Juju / Nyfa 2000 )

    Re-Re-Re-salut Juju / Nyfa 2000, et les autres aussi,

    Juju / Nyfa, je te dis toujours bonjour personnellement, mais suite à ton e-mail, je sais donc bien que ceci arrivera certainement trop tard pour ton travail, mais tout comme pour ma réponse n°3, qui elle aussi est probablement déjà arrivée trop tard, je l’envoie néanmoins ici pour que cela continue à pouvoir servir à tout le monde, via la banque de données Philagora.

    Car, comme je l’ai dit dans un message précédent, je pense en effet que c’est un sujet qui reviendra tôt ou tard, car les progrès de la médecine nous ont définitivement fait entrer dans une nouvelle époque en ce qui concerne cette question.

    Néanmoins, comme ce sujet m’intéresse beaucoup . . . . . . . . .Qu’y a t-il de plus important dans la vie, sinon la mort ? !

    ( Pfffffff, mdrrrrrr, là je me laisse aller ! c’était trop tentant que pour me retenir ! Bien que . . . . ), j’ai voulu finaliser un tant soit peu ce que j’avais encore sous le boisseau, sans continuer de recherche, et qui n’était qu’une accumulation de repères compréhensibles ( à peine ) de moi seul, entre autres une salade de fruits d’URL enregistrée dans les « Favoris ». Je voulais d’autant plus sortir les dessous de mon boisseau que j’ai vu qu’il y avait pas mal de lecteurs pour ce sujet.

    Chance, je viens d’avoir beaucoup de temps libre, ce qui est exceptionnel. Je tiens à le souligner, afin que personne parmi mes aimables lecteurs ( terme à prendre dans son sens générique, qui inclut donc éviiiiiiiiiidememnt les aimables lectrices, je précise, car je ne voudrais surtout pas que toi, qui es à l’origine de cet intéressant sujet, te sentes exclue ), que personne, donc, ne déduise de ce que j’ai traité sur ce sujet-ci que je serais autant disponible pour un autre sujet, !





    1 / http://www.protestanet.be/PANORAMA/euth-fef.php
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Nous refusons :
    - La philosophie de Platon (dans la République) et de Thomas More (dans l'Utopie) qui considèrent que l'homme est capable de créer un État idéal sur la terre en pratiquant, entre autres, l'euthanasie. . . . . .


    2 / http://www.quebecoislibre.org/000429-11.php
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Les arguments posés en faveur ou en défaveur de l'euthanasie sont souvent de faux arguments. Notons par exemple que sous la République idéale de Platon, les médecins ne soignaient pas une personne n'étant pas capable de « vivre le temps fixé par la nature, parce que cela n'est avantageux ni à lui-même ni à l'État ». Il était dans l'intérêt de la société de faire primer l'État sur la personne. L'argument est ici politico-utilitariste.

    D'un autre côté, le courant de la tradition judéo-chrétienne est opposé à l'euthanasie en faisant primer l'intérêt individuel sur celui de la société. Ses adeptes partent du commandement du Décalogue: « Tu ne tueras point », pour traiter en criminel les personnes qui pratiquent l'euthanasie, voire celles qui apportent leur aide ou assistance à cet acte. Ils font primer l'intérêt individuel sur celui de la société mais veulent aussi protéger la personne contre elle-même.

    ACCESSOIREMENT, PAR RAPPORT AU SUJET :

    Aujourd'hui, le débat est toujours d'actualité et le comité consultatif national d'éthique a rendu un avis en France il y a quelques semaines. Notons au passage que la composition de ce comité (essentiellement des médecins) démontre que les membres et l'ensemble des personnes qui prétendent apporter des réponses à ces problèmes d'éthique n'ont même pas compris dans quelle matière, dans quel domaine entraient ces questions.
    ( HOULALA , IL EST PAS LEGER LA ! ! )
    Ce n'est certainement pas le rôle des médecins que de décider si tel comportement devra être autorisé ou interdit, s'il est conforme ou non au Droit(1) et à la Justice. Cela, c'est le rôle des juristes. En revanche, l'aide des médecins est indispensable pour une bonne compréhension des problèmes et leur résolution.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


    3 / http://coursenligne.sciences-po.fr/2...ues/fradet.php

    BIBLIOGRAPHIE SUR LE SUJET : Locke, Hume, . . . . :

    Hervé Fradet, Agrégé de Philosophie, Chargé de Cours à l’U.F.R. de Philosophie de Paris I Panthéon-Sorbonne. Publications : Trois Leçons sur le Travail (Éditions Quintette, 1990).

    12 ème séance: La Vie et le Corps : l'idée de violence contre la nature, suicide, avortement, sodomie, EUTHANASIE, manipulations génétiques, expérimentation sur l'embryon, transsexualisme…etc.

    sujet d'exposé: Est-on propriétaire de son corps?

    -Textes
    J.LOCKE, Premier Traité de Gouvernement Civil (VI.52)
    D.HUME, Essai sur le Suicide (voir tradfr. à la suite de l'Histoire Naturelle de la Religion, Vrin)
    J. TESTARD, Le Magasin des Enfants, (François Bourin, 1990)
    H. GRIVOIS, "Suicide et Indifférence" dans Commentaire, n°51, automne 1990.


    4 / http://www.espace-ethique.org/eeo004.php#13

    ( L’adresse de l’espace éthique a déjà été donnée précédemment, mais à présent voici certains résultats provenant de ses innombrables liens )

    Dans cette page, le lien « Ethique, philosophie », ci-après 4-1, en donne d’autres qui semblent assez bien centrés sur le point de vue spécifique du sujet.

    Le lien « Euthanasie », ci-après 4-2, paradoxalement, ne donne pas d’infos très intéressantes pour le présent sujet, car il est centré sur le point de vue de la pratique médicale, contrairement au chapitre « Ethique, Philosophie », dont la perspective est nettement historico-philosophique, cette répartition ayant une logique bien compréhensible pour un site médical.

    Mais le lien « Euthanasie » est rempli d’autres liens fort intéressants, pour les points de vue de la pratique médicale, du droit, et des débats sociaux, qui peuvent être utiles dans la banque de données .

    4-1 / L’URL n°4 donne un sommaire, en hypertexte, sur lequel on trouve :

    Ethique, philosophie
    qui aboutit à :

    http://www.espace-ethique.org/dossie...references.php

    où l’on trouve un autre lien :

    4-1-a / Approche philosophique de l’éthique médicale

    qui aboutit à :

    http://www.espace-ethique.org/dossie...ie/philo03.php

    Daniel François-Wachter, professeur de philosophie, Institut éthique et soins hospitaliers, in Espace éthique La Lettre 15-16-17, hiver 2001-2002

    Sommaire en hypertexte :

    L’éthique médicale n’est pas une discipline distincte de l’éthique ou de la morale telle qu’elle s’applique à tous les membres de la société

    Être dans le Bien : deux schémas de pensée, deux grands courants philosophiques
    qui aboutit à :

    http://www.espace-ethique.org/dossie...ie/philo03.php

    Extraits :
    Être dans le Bien : deux schémas de pensée, deux grands courants philosophiques :
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    - Comment un être rationnel peut et doit vivre pour être dans le Bien ? Quelle doit donc être sa finalité et par quels moyens peut-il espérer atteindre son objectif ?
    - Quels sont les principes moraux, les valeurs, auxquels il doit se soumettre pour être dans le Bien ?
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    De la Grèce antique, au XVIe siècle, le bon et le Bien se confondent car il s’agit essentiellement d’une volonté divine qui s’exprime sous forme de révélations comme dans les religions judéo-chrétiennes. La religion a ici pour objet de répondre aux questions auxquelles on ne peut répondre en usant de sa seule raison dans les limites de la logique. Rares ceux qui, jusqu’au siècle des Lumières, pouvaient concevoir, ou tout au moins osaient proposer, un monde sans un Dieu omniprésent.

    La philosophie moderne, sous l’essor de Descartes (1596-1650), de Thomas Hobbes (1588-1679) et, bien entendu, de Kant (1724-1804), donne à Dieu une autre présence ; nous sommes encore dans la métaphysique, mais nous nous éloignons de la théologie. Avec la modernité, l’homme s’affranchit : le doute, s’il est adroitement déguisé, devient acceptable. C’est l’âge de la philosophie critique ; pensée dangereuse car elle fait de la liberté la capacité de modifier l’ordre établi, comme le fait Rousseau dans son Discours sur l’origine de l’inégalité.

    Jusqu'à cette époque, la médecine s’exerce autant sur le mode de l’accompagnement que sur celui de la guérison. Sans assistance technique, le médecin fonde ses diagnostics sur le corps et la divine providence. Le philosophe anglais Bacon (1561-1626) utilise pour la première fois le terme
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    À l’origine de la modernité
    La perspective contemporaine postmoderne
    Le nouvel humanisme
    Le rejet du relativisme
    Le relativisme modéré
    Le pouvoir de troisième degré


    4-1-b / le sommaire hypertexte du n° 4-1 ci-dessus donne également :
    Aristote, l’invention de l’éthique
    Pierre-Christophe Cathelineau, agrégé de philosophie, ancien élève de l’ENSP, membre du groupe Miramion Équité et enjeux économiques dans la gestion du soin
    Sommaire en hypertexte :

    De la théorie à la pratique : le champ politique et social
    De la logique à la science

    De la politique à l’éthique
    qui aboutit à :

    http://www.espace-ethique.org/dossie.../philo11.php#3

    Extrait :
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
    Aristote INVENTE également le terme et la signification de l’éthique. Elle constitue une réflexion sur les conduites qui va au-delà des considérations morales entendues au sens moderne du terme. La vertu repose en effet sur les conduites acquises grâce à l’habitude prise dans l’éducation. Aristote joue sur les mots de la langue grecque : la conduite (éthos) vient du caractère (hêthos) et le caractère résulte de l’habitude. Éthos donne éthique. Mais il n’écarte de son étude aucune conduite. Il reste que la vertu est définie comme une manière d’être qui s’accompagne d’un choix réfléchi, un moyen terme entre un excès et un défaut, excès ou défaut d’audace par exemple. « Ressentir ces émotions au moment opportun dans les cas et à l’égard des personnes qui conviennent, pour les raisons et de la façon qu’il faut, c’est à la fois moyen terme et excellence.
    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    4-2 / L’URL n°4 donne également dans son sommaire hypertexte :

    Euthanasie qui aboutit à :

    http://www.espace-ethique.org/dossie...references.php

    ( centré sur le point de vue de la pratique médicale, contrairement au chapitre « Ethique, Philosophie », mais rempli de liens fort intéressants, pour les points de vue de la pratique médicale, du droit, et des débats sociaux, qui peuvent être utiles dans la banque de données . )

    où l’on trouve le sommaire hypertexte suivant :

    Approches générales
    dossier L'euthanasie en question et le rapport n°63 du CCNE
    dossier l’Euthanasie aux Pays-Bas


    5 / http://perso.wanadoo.fr/credh.benar/dignite.php

    aperçu historico-philosophique intéressant

    DU RESPECT DE LA DIGINITÉ DE L'HOMME

    La Dignité de la personne humaine est très spécifique car, selon Kant, cette personne n'a pas seulement comme les choses, une valeur, un prix, mais elle a une Dignité, c'est à dire un sentiment de respect d'elle même qui en fait une fin en soi et fait qu'elle ne doit jamais être traitée comme un simple moyen. .
    L'HISTOIRE du respect de la Dignité humaine se confond avec celle des conceptions philosophiques et religieuses de l'Humanité.

    On la voit poindre lorsque l'Homme, sortant de 1'animalité, a pratiqué 1'inhumation des dépouilles de ses semblables.Mais c'est avec l'apparition de la civilisation que s'est véritablement éveillée, la notion de respect de la Dignité humaine.Dans les sociétés les plus anciennes égyptiennes et moyen-orientales, le respect accordé à un individu était uniquement en rapport avec son importance sociale ou religieuse d'où l'absence totale de respect pour les plus humbles et la pratique de l'esclavage assimilant l'homme à l'amimal.

    Chez les Grecs, fondateurs de la démocratie., il n'était pas question de respect de la Dignité humaine et l'esclavage sévissait à Athènes au Vè siècle. Pour Aristote et Platon l'esclave n'était qu'un objet ou un outil.. Cependant Hippocrate initia l'humanisme médical en rédigeant son fameux serment qui symbolise la prise de conscience par les premiers médecins laïcs du respect de l'Homme souffrant.
    Chez les romains, plagiaires des Grecs, il n'était pas plus question de respect de la Dignité humaine.

    Il faut souligner le rôle essentiel joué par les grandes religions de Jésus-Christ à Mohamed dans la reconnaissance de la Dignité humaine, la philosophie de Bouddha allant dans le même sens, On est loin des égarements de ces mêmes religions du fait des dogmatismes et des intégrismes ultérieuls. Au temps de l'Inquisition, la vie humaine comptait pour peu et il a fallu attendre la Renaissance et l'avènement de l'Humanisme pour entendre parler réellement de respect de la personne humaine, humanisme d'ailleurs fortement influencé par les conceptions judéo-chrétiennes de l'individu dont la Dignité est reliée à quelque chose de supérieur, de sacré et qui fait que cette personne ne peut etre traitée en objet.

    Mais c'est au siècle des Lumières que la Dignité de l'Homme a vèritablement été reconnue pour elle-mème, débarrassée de toute connotation religieuse par les philosophes et les encyclopédistes pour aboutir à 'la déclaration des Droits de lHomme et du Citoyen de 1789. Néamnoins, il faut rappeler qu'à cette époque l'esclavage existait encore.C'est dire que le respect de la Dignité humaine n'a fait que de lents progrès, et ce n'est qu'au XIXème siècle qu'enfin, en 1848, est survenue l'abolition de l'esclavage

    On aurait pu toutefois espérer que le XXème siècle qui a été dans le monde le témoin d'immenses progrès de la démocratie et dans beaucoup de pays de la laïcité, serait celui de la reconnaissance définitive et universelle de la Dignité humaine. Or, il n'cn a rien élé puisque, au contraire, on a vu se succéder deux guerres mondiales et exploser le racisme, les déportations, les génocides et qu'encore actuellement, la Dignité humaine est bafouée dans de nombreuses régions du fait des haines raciales et religieuses.



    Ouf ! Allez, là je m’arrête, mais j’y reviendrai probablement après avoir un peu plus suivi les innombrables pistes de toutes ces URL . . .

    A+ toi, et les autres.


  8. #8
    Jean-Louis_abc Guest

    Thumbs up Ouf !

    je suis pas tout seul ! ! ! ! !


  9. #9
    Annelaure Guest

    Lightbulb Euthanasie

    Voila je voudrai savoir ce que vous pensez de l'euthanasie et si vous etes pour ou contre.

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