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Discussion: Biocapitalisme

  1. #11
    Dao Guest

    Par défaut Société anonyme

    Nul besoin d'être marxiste pour voir que ton biocapitalisme est de l’idéologie bourgeoise d’autant plus basique qu’inconsciente, documente-toi.
    Quant à son insuffisance, exacerbe les pôles de la contradiction, va à la fois au-delà de l’individu et de la société et tu verras par toi-même.

    Ulysse et Odyssée sont synonymes et c’est en se nommant « personne » que le moi en formation disparaît de la conscience intuitive, non-représentative, de Polyphème : par la ruse.
    L’individu bourgeois n’est pas sorti du stratagème et demeure effectivement personne : no-one et no-body.
    Conscience d’objet.
    Cet objet fonde le sujet implicite (voir l’intro de « qu’est-ce que c’est que ça ? »), où le moi se situe entre quelque part et nulle part, espace et tension entre les parois de la lanterne et la bougie toujours éteinte où sévit ton ordre "naturel".
    Même l’intérêt a intérêt à l’allumer, la compensation illusoire à décompenser.

    Se différencier du Cyclope est une chose, l’intégrer en est une autre.
    Pas de ruse, pas de stratagème, « personne » disparaît et soi apparaît.
    La vision stéréoscopique, extérieure (Ulysse), s’est développée au détriment du « 3e œil », intérieur (Polyphème). Leur intégration est vision trine : point de fuite, profondeur et perspective du plan qui impliquent un retour au corps physique et énergétique.
    En deçà, l’ordre « naturel » demeure aussi formel que le « divin » qu’il a supplanté. Atteindre à la réalité de l’un et de l’autre exige le déploiement entre 1er et 7e chakra.
    Tout se tient, y’a pas de miracle : conscience sans con-science, l’est toujours schizo, Ego.

    A la sortie, verticale, une société horizontale de sujets.
    Là, nous commencerons à parler de liberté, d’égalité et de fraternité, si divinement naturelles qu'elles disparaîtront des consciences comme des frontons.
    Dernière modification par Dao 27/09/2003 à 16h50

  2. #12
    philator1 Guest

    Exclamation

    Dao, il na s'agit pas d'idéologie m'un d'un autre regard. relis ce que j'ai dit précédemment.

    Bien vu. Il ne faut cependant une faiut pas faire de parallélisme simpliste entre le corps et humain et le capitalisme. Le capitalisme prône l'adaptation au mileu social, à ses besoins et contraintes, la sauvegarde du tissu social et SURTOUT L'EFFICACITÉ .
    Voilà, ce qui ressemble tant aux lois de la vie et évite de considérer cette vision BIO comme une défense bornée du captalisme .


    Tu ne pas différencier aspect organique et doctrine politique car il faut que cette déernière puisse faire qqchose, cette chose c'est al société ORGANISÉE .

  3. #13
    Dao Guest

    Par défaut Bovarysme

    Ton "autre" regard est celui du même et la fondation idéologique du capitalisme dans la nature qui lui sert de justification est aussi vieille que lui: identification.
    Documente-toi, toi aussi, apprends, étudie, laisse macérer, médite, remonte aux sources du grand écart.
    D'ici là, garde tes effets de manches: le simplisme est chez toi.
    Dernière modification par Dao 27/09/2003 à 23h46

  4. #14
    philator1 Guest

    Arrow réthorique maladroite et quelque peu usée a.

    Il ne s'agit pas de défendre à tout prix le capitalisme mais plûtot de voir ce qui motive sa création, sa subsistance même si il a de très nomvreux certains revers

    Ton "autre" regard est celui du même et la fondation idéologique du capitalisme dans la nature qui lui sert de justification est aussi vieille que lui: identification.
    Documente-toi, toi aussi, apprends, étudie, laisse macérer, médite, remonte aux sources du grand écart.
    D'ici là, garde tes effets de manches: le simplisme est chez toi.


    Je trouve ici ton agrumentation du type "tu n'est pas du bon côté, moi, je suis parfait" assez unilatérale quelque peu usée et totalitaire. Toi qui aimes tant les manches prends-garde à leurs revers aveugles. Ce pas la tant la critique que je rejette mais plutôt son argumentation qui la rend bancale.

    Respectueusement,
    Philator

  5. #15
    philator1 Guest

    Arrow réthorique maladroite et quelque peu usée a.

    Il ne s'agit pas de défendre à tout prix le capitalisme mais plûtot de voir ce qui motive sa création, sa subsistance même si il a de très nomvreux certains revers

    Ton "autre" regard est celui du même et la fondation idéologique du capitalisme dans la nature qui lui sert de justification est aussi vieille que lui: identification.
    Documente-toi, toi aussi, apprends, étudie, laisse macérer, médite, remonte aux sources du grand écart.
    D'ici là, garde tes effets de manches: le simplisme est chez toi.


    Je trouve ici ton agrumentation du type "tu n'est pas du bon côté, moi, je suis parfait" assez unilatérale quelque peu usée et totalitaire. Toi qui aimes tant les manches prends-garde à leurs revers aveugles. Ce pas la tant la critique que je rejette mais plutôt son argumentation qui la rend bancale.

    Respectueusement,
    Philator
    Dernière modification par philator1 02/10/2003 à 21h27

  6. #16
    Dao Guest

    Par défaut Biocapital et capital bio.

    On n’atteint pas à la nature du monde sans la devenir.
    Pour cela, il faut arrêter de la fuir et d'en avoir peur: il y a trop longtemps que nous ne ne reproduisons plus que cela (dieux et concepts n'en sont guère que les cris pétrifiés) et, comme nous sommes la totalité de cette nature, de considérer tout ce qui vit comme une menace, à commencer par le corps et l'autre. Le nickel-chrome est l'obsession bourgeoise par excellence: pas de parasite, pas de peluche, pas de tache, pas de ride, pas d'autre, pas de différence, que du même qui se reproduit.
    L'ascétique a façonné le puritain et celui-ci le clone.

    Le ventre devenu esprit atteste de la rage de l’idéalisme, parti vers l'absolu de ce sens contraire devenu contresens absolu. Voir la nature et le corps humain dans le capitalisme relève encore et toujours de la même logique, même atténuée et sensible : projection, identification, réduction. C'est naturel, normal, rationalisé, organique, bio. Rassurant, surtout quand ça rapporte.
    Il suffit de fermer le portail de l'enceinte, les volets de la maison puis enfin les yeux pour ne plus voir ni entendre ceux au détriment desquels se rassurer inquiète : l'objectivation fait peur à voir.
    Celle-ci témoigne d'une identité avec le système dont on profite, comme du capital qu’est le corps autour duquel on stocke ce qu'on ne donne pas, mais qui y renvoie : les gisements où l'on n'a pas encore puisé pour advenir et auxquels, quel que soit le malaise, on ne veut toucher. Au-dedans, la lumière veille, comme l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn: on a beau ne pas regarder, nous voyons.
    De quoi avoir peur? Il n'y a rien à défendre ou protéger dans le don. Justement: de don, point. Ca ne rapporte pas. Vendre son petit trésor contre un contrat de mariage aboutit à ne plus abandonner à quiconque le bénéfice de soi-même. Le mépris retourne au mépris: cela ne s'achète pas, effectivement. On ne paie que pour se soustraire aux lois dont on afflige les autres.

    Pour ceux qui n'ont pas le choix, ce qui est retiré d’alimentaire parce qu’ils se débarrassent de la crainte ou deviennent surnuméraires, ne laisse que l’essentiel.
    Sans compensation, ni fuite, ni soumission, advenir est à la fois plus pénible et plus rapide : nécessité inconsciente et absolue dont crime et suicide marquent les échecs les plus terribles.
    Entre ces deux extrêmes, tous les maux.
    Violence, non de la nature, mais de l'humain dé-naturé, mentalisé, desséché.

    La nature n’a rien d'aveugle, seul l’homme, moment de cette nature, l’est parce qu'il l'est à lui-même. Le capitalisme est sa machine à se, nous, tout dominer et exploiter de la façon la plus froide et criminelle qui soit, pilotée par une ratio totalement irrationnelle: séparée.
    Schize de l’Ego collectif, aveugle et irresponsable.
    Son corps est anatomique et Oedipe ontologique.

    La Terre, elle, donne ses fruits.
    Et l’énergie subtile est inépuisable.
    Entre les deux, quelques ponts trop rares : des "Hommes", "Anthropos", "Surhumains".
    Des sujets et soi advenus parmi le flux des bulles échappées au tombeau qui retrouvent petit à petit le chemin occulté.

    « Plutôt se tromper seul qu'avoir raison en groupe », écrit Onfray.
    « L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit » (n'est-ce pas, Philator?), disait Gandhi.
    « Où prendre notre impératif? Il n'y a pas de "tu dois"; il n'y a que le "il faut que je..." du tout-puissant, du créateur », martelait Nietzsche.

    Adepte du naturel, ayant embrassé d'un regard le semeur et son champ, comme on amorce une pompe et donnant peu pour récolter beaucoup, le bourgeois, lui, crée des emplois : il s'économise en dépensant les autres.
    Dernière modification par Dao 28/09/2003 à 21h33

  7. #17
    Primavera Guest

    Par défaut

    Provient du message de Fulcanelli
    ...Foucault....Sinon, le capitalisme n'est pas né du "modèle biologiste", même si l'organicisme tend à prévaloir de plus en plus mais nous ne sommes pas au bout. La révolution industrielle a engendré les grandes entreprises.....
    Par bio, je n***8217;ai pas insinué que le capitalisme était né du « modèle biologiste » (oublie ce Foucault un moment, ce que je dis n***8217;a rien à voir avec lui).

    Je parle du capitalisme comme phénomène PHYSIQUE imposé par la nature comme tant d***8217;autres.
    Attali a écrit un article sur le Journal Capital où il situe la naissance du capitalisme en Méditerranée en 1340 car il parle du capitalisme occidental et moderne (il écrit d***8217;ailleurs un livre là-dessus « l***8217;Homme nomade » qui va bientôt paraître).

    Moi j***8217;évoque le capitalisme sous sa forme épurée de mécanisme PHYSIQUE et comptable de création de richesses, concomitant à l***8217;apparition de l***8217;Homme, dès qu***8217;il a été apte à fabriquer, communiquer et ECHANGER au sein d***8217;un groupe, donc bien avant la révolution industrielle. Je parle de ce phénomène mystérieux qui a toujours existé et qui s***8217;amplifie dans les temps modernes (normal, un capital ça se capitalise ! au fil des siècles), en alimentant l***8217;innovation et le progrès par crises et renaissances cycliques.

    Cela rejoint les phénomènes que décrit l***8217;économiste américain LaRouche « « création de richesse comme expression de la créativité humaine, elle-même associée à une compréhension toujours améliorée des lois de l'univers ***8230;établit une représentation intelligible de la relation entre acte de découverte et accroissement de potentiel de densité démographique relative***8230;effet néguentropique du progrès humain. » »


    Et toi, tu réponds toujours à côté.


  8. #18
    Primavera Guest

    Par défaut Re: réthorique maladroite et quelque peu usée a.

    Provient du message de philator
    Il ne s'agit pas de défendre à tout prix le capitalisme mais plûtot de voir ce qui motive sa création, sa subsistance même si il a de très nomvreux certains revers ..Je trouve ici ton agrumentation du type "tu n'est pas du bon côté, moi, je suis parfait" assez unilatérale....
    Oui difficile Philator de faire comprendre des choses qui sont pourtant simples. Je dis pourtant tout ça sans aucun parti pris, mais en France surtout, on ne peut parler objectivement de "capitalisme" sans être suspecté de prendre parti pour les riches "bourgeois", tellement ces caricatures de type marxiste sont ancrées dans les mentalités profondes, même chez les gens cultivés.
    Dur dur, et par moments, je fatigue......

  9. #19
    paltoquet Guest

    Par défaut

    Nietzsche a dit: "J'ai mal au ventre."
    Depuis ce jour, les hommes vont aux toilettes.
    Ainsi soit il.

  10. #20
    Primavera Guest

    Par défaut

    C’est fou ce que tu causes rapidement mon cher Paltoquet. L’autre fois deux lignes ésotériques sur Bergson, sans rapport évident avec le sujet, maintenant un jet rapide sur Nietzsche (l’incontournable !) tout aussi limpide

    mais si t’as mal au ventre, je comprends que tu sois pressé …..merci quand même !

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