Si je me souviens bien, pour Bergson c'était un renvoi aux dernières pages de son livre "Des deux sources de la morale et de la religion". Il y plaide pour une prise en compte des recherches paranormales par l'etablishment scientifique de son époque. En effet l'entre-deux-guerres marque le bouquet final des recherches psychiques en Europe et aux Etats-Unis, avant que le marxisme, l'existentialisme et la psychanalyse n'enterrent ces questions, du moins aux yeux du grand public (que j'ai quitté chers amis...ah les délices de l'élecion calviniste...je rigole), jusqu'à aujourd'hui et à n'en pas douter demain... Le philosophe converti au catholicisme (euh là j'ai un doute, je crois qu'il voulait le faire mais a finalement préféré rester de ceux que le totalitarisme nazi allait massacrer) espérait que le scientisme étroit des positivistes (en fait c'est un peu bête puisque positiviste il l'était en un sens également, à la différence près qu'il acceptait d'appréhender des faits positifs dont ses adversaires ne voulaient pas entenfre parler puisqu'ils ruinainet tous leurs schémas) cèderait avec l'ouverture aux archives des magnétistes français et aux études de la prestigieuse Society for Psychical Research qu'il avait présidée, composée d'éminences intellectuelles économiques et aristocratiques (ce qui était souvent la même chose ...à l'époque). L'ouverture n'eut jamais lieu. Dans la télépathie (pour faire simple) et le spiritisme (pour caricaturer), ils voyait un degré infime de la spiritualité, mais surtout (et comme Jaurès) un appel à une élévation morale et sociale de l'humanité.



Allez la p'tite larme!