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Discussion: Qu'est ce que la mort?

  1. #1
    enricomino Guest

    Par défaut Qu'est ce que la mort?

    Est ce que c'est une fin? Un passage? Une fin pour certain qui n'aurait pas atteint un niveau(vibratoire (là je pense à Dao)) suffisant? Le début d'une éternelle immobilité plongé dans la béatitude pour d'autres?

  2. #2
    Dao Guest

    Par défaut Passage.

    La mort est une fin biologique, organique, de toute façon.
    Le tuyau entre tous: "soyez passants".
    A partir du moment où l'on devient capable de simplement passer, tout s'éclaire peu à peu, y compris cette "petite mort" qui consiste à laisser l'exuvie de l'ex-istence pour être, niveau de plus grande conscience, comme de plus grande réalité, comme de plus grande intensité de vie. Le reste coule de source, avant comme après...

    Tenter vainement de retenir la vie de peur de mourir nous plonge dans la souffrance. Nous en développons des maladies psycho-somatiques qui font le bonheur des mandarins du divan, des pharmaciens, des faux prophètes comme des charcutiers en blouse blanche (sans parler du monde que nous avons construit et dans lequel nous ne faisons qu'ex-ister).

    Lâcher prise.
    C'est de cette façon que l'on atteint l'orgasme, comme le sommeil, comme l'on passe d'ex-ister à être.
    Incarnation.
    On devient de plus en plus, ensuite.
    Les niveaux de conscience, de réalité, d'intensité de vie continuent d'augmenter au fur et à mesure de notre déchéance physique.

    Pour le reste, voir des ouvrages comme le Bardo-Thödol (le livre tibétain des morts), "La source noire" et "La source blanche" de Patrice van Eersel ou encore "Les morts nous parlent" du Père Brune.
    Dernière modification par Dao 28/08/2003 à 21h37

  3. #3
    Zoltan Guest

    Par défaut

    la mort c le néant.
    POINT FINAL

  4. #4
    enricomino Guest

    Par défaut

    Provient du message de Zoltan
    la mort c le néant.
    POINT FINAL
    désolé j'arrive pas à me le représenter, mais merci quand même.

  5. #5
    enricomino Guest

    Par défaut

    La mort est une fin biologique, organique, de toute façon.
    Si ce n'est qu'un passage alors qu'est ce qu'il reste après cette mort biologique?

  6. #6
    Manhs Guest

    Par défaut

    passage avant de devenir poussiere pardi ,tien la religion ça ne serait pas un moyen de faire prendre conscience aux gens de limportance des valeurs vu notre taille aux yeux du monde mais de maniere altéré pour mieux manipulé les esprits non sain (aucun raport avec la gentilesse).
    Apres ya le coran et tt ces trucs qui dirigent de travers.
    erf des quon me parle de mort ,je pense à la religion =S

    Lol enricomino,ces réflexions là se raportent au meme pt ,meme but.

  7. #7
    Primavera Guest

    Question si ce n'est qu'un passage ?

    Provient du message de enricomino
    Si ce n'est qu'un passage alors qu'est ce qu'il reste après cette mort biologique?
    Quoiqu’on veuille, dans notre manière d’aborder la réalité, on retrouve toujours ce conflit entre Héraclite et Parménide, entre Aristote et Platon, ou plutôt
    entre les matérialistes et les idéalistes (et cela a même des implications importantes dans notre manière d’appréhender la politique).

    Mais a ton vraiment besoin de croire en une vie dans l’au delà pour aimer son prochain, pour vivre en se référant à des valeurs, respecter une morale ? Absolument pas selon moi. Beaucoup de philosophes, athées ou rationalistes… ont exposé des raisons de vivre en phase avec une morale (impératif catégorique de Kant, existentialisme…) qui pouvaient s’exonérer de croyance en une religion. La religion ayant principalement été utilisée pour imposer une morale aux hommes, sorte de chantage : « si tu te tiens bien, tu iras au paradis… » alors qu’il suffit de dire « ne fais pas à ton prochain ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse… ».

    Toujours est-il qu’une autre vie dans l’au-delà est pour moi difficilement concevable. Je me dis qu’à la longue, je finirais par me lasser de cette éternité interminable, d’autant plus que je me sens conçue selon des lois répondant à un rythme cyclique : commencement, épanouissement, régression, fin, ceci étant imposé par mon état matériel qui me conditionne entièrement.

    Comment imaginer Etre sans Avoir, vie spirituelle faisant abstraction des besoins corporels ? Même si le concept de dualisme est acceptable, même s’il est possible que l’esprit comporte une certaine forme d’autonomie, une capacité de connaissance intuitive et immédiate, de connaissance révélée etc… (que la science démontrera peut-être un jour….) je ne peux concevoir, tout au plus, cette immortalité de l’esprit que comme la persistance d’une toute petite particule (d’énergie…) qui ira en rejoindre d’autres mais qui n’aura plus rien de commun avec Moi.

    Cette particule (que j’aurais eu pour mission de porter durant ma vie) comportera sans doute une certaine forme de mémoire, mais ce ne sera plus Ma mémoire telle qu’elle Me reflète aujourd’hui. Ce ne sera plus qu’une infime particule de mémoire d’Univers, et toutes ces particules à nouveau rassemblées reconstitueront l’Esprit de notre Univers, la Raison Absolue telle que conçue par Hegel.

  8. #8
    Dao Guest

    Par défaut

    Aah... je savais bien que j'avais eu raison de revenir dans ma cour de récré...
    Plus que ce petit pas en arrière qu'appelle le pas en avant, Primavera...

  9. #9
    Primavera Guest

    Smile

    Provient du message de Dao
    Plus que ce petit pas en arrière qu'appelle le pas en avant, Primavera...
    Bonjour mes amis,

    Peux-tu préciser ta remarque Dao, je n'ai vraiment pas compris
    Pas en avant ... pas en arrière ?




  10. #10
    Dao Guest

    Par défaut

    Provient du message de Primavera
    Bonjour mes amis,
    Peux-tu préciser ta remarque Dao, je n'ai vraiment pas compris
    Pas en avant ... pas en arrière ?
    Bonjour, Primavera.

    Soit partir de plus loin pour arriver plus loin, s'enraciner davantage pour s'élever de même, l'arc et la flèche d'Eros, ce que j'avais écrit à Lautréamont lorsque Paltoquet et moi essayions de lui faire admettre une réalité qui dépasse celle dont témoigne la raison, la re-présentation, bref, la matière de "qu'est-ce que c'est que ça", du Grand Bleu et de son indépassable dauphin.
    Ego ne termine pas le voyage, "ça", oui.
    Comme le montre cet art zen par excellence, lorsque archer, arc, flèche et cible ne font plus qu'un, particulier et universel aussi, et la flèche atteint sa seule cible, révélant le sens de l'ensemble: tout était conçu et n'avait de sens que pour s'accomplir en totalité.

    De façon moins métaphorique, l'humain n'a de sens que s'il s'accomplit en totalité dont il nomme "Dieu" le terme.
    Ainsi n'atteint-il la fin du voyage (pas en avant) que s'il le commence au début (pas en arrière)...
    L'un coïncidant avec l'autre en "je suis", le reste suit...
    Dernière modification par Dao 03/09/2003 à 13h31

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