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Discussion: qu est-ce que la France ?

  1. #31
    chouchou007 Guest

    Par défaut En attendant la réforme

    Je suis d'accord avec Primavera pour son analyse de la Fonction Publique
    Quelques pistes de travail:

    - Renouveler au minimum les départs à la retraite. Les fonctionnaires crient aux sous-effectifs, mais ils sauront faire leur travail imparti de toute façon. Maintenir les 'sous-effectifs' pour obliger les services à se réorganiser et à rester centré sur le coeur de leur mission

    - Parier sur l'introduction des nouvelles technologies pour diminuer le nombre de bureaucrate. L'idée de guicher virtuel pour l'usager avec mot de passe pour accéder à divers services publics est séduisant, à condition que cela soit fait intelligemment

    Voila, c'est peu , mais pour un retour de vacances, c'est déjà pas mal !

  2. #32
    Primavera Guest

    Par défaut impossibles réformes....

    Tu es bien sympa chouchou de proposer des pistes de réforme. C’est que tu y crois encore. Mais désolée, je n’y crois plus.

    - Réduire le nombre de fonctionnaire en ne remplaçant pas les départs à la retraite, oui pour les réduire globalement.
    Mais outre le fait que d’énormes mouvements syndicaux s’y opposeraient, cela demanderait un redéploiement bien réfléchi, sachant que certains services sont complètement inutiles alors que d’autres comme la justice manque de personnels. Mais « redéploiement judicieux et réfléchi » est un concept absent dans la fonction publique.

    - L’introduction de nouvelles technologies, de façon performante, c’est justement ce que l’administration ne sait pas faire car précisément, il n’y a que dans un système concurrentiel que le libre jeu de l’offre et la demande du marché OBLIGE à être compétitif pour occuper le marché, et oblige donc à introduire les nouvelles technologies pour réduire les coûts.

    En fait l’homme est intelligent, mais aussi très paresseux. Il est capable d’efforts miraculeux, mais seulement si le système l’y oblige, en n’accordant la carotte qu’au gagnant de la compétition.

    Mais l’administration n’organise aucune compétition et ne t’oblige qu’à remuer sans faire de vague !

  3. #33
    chouchou007 Guest

    Par défaut Je suis malheureusement d'accord avec vous

    --- et cet été j'ai fait au pas d'une église mon voeu le plus cher. Que dans l'avenir les Hommes soient moins bêtes, cupides etc...

    Malheureusement mon expérience (quotidienne) dans la fonction publique corrobore vos dires: Beaucoup de gens aspirent à vivre et penser comme des porcs (comme le disait Gilles Châtelet), sans leur poser (trop) de problèmes de consciences

    Oui, je suis triste de cela

  4. #34
    Manhs Guest

    Par défaut hum

    On pourrait encore dire pas mal de chose là dessus,
    qqun pourrait il me citer la base des problemes de tout cela,
    de cette réalité amené par une source des mentalités ?

  5. #35
    philator1 Guest

    Question Est-ce un problème d'ambition, un manque de valeurs ou les deux ?

    Malheureusement mon expérience (quotidienne) dans la fonction publique corrobore vos dires: Beaucoup de gens aspirent à vivre et penser comme des porcs (comme le disait Gilles Châtelet), sans leur poser (trop) de problèmes de consciences
    Est-ce parce que les gens n'ont qu'une ambition, celle de vivre (vivoter) aisément ou confotablement sans rien f--tre tout en ayant la conscience tranquille (endormie) ?

    OU BIEN

    Est-ce parce que les valeurs véhiculées sont celles d'une réussité ÉCONOMIQUE SANS RÉELS PROJETS ?

    OU BIEN

    L'une de ces propositions entraîne-t-elle l'autre ? Si c'est le quel et le rôle de la société ? Quel est celui de l'individu ?
    Dernière modification par philator1 13/09/2003 à 14h56

  6. #36
    Primavera Guest

    Smile Penchants naturels à la paresse !

    Provient du message de philator
    ...Est-ce parce que les valeurs véhiculées sont celles d'une réussité ÉCONOMIQUE SANS RÉELS PROJETS ?....

    Pas la peine de compliquer pour le plaisir. Les gens réagissent en fait de façon très simple, sans trop se poser de questions. Ils vont à ce qui est le plus confortable et avantageux pour eux (à savoir ici la fonction publique avec garantie d’emploi etc etc) sans se poser de questions transcendantes sur leur utilité sociale réelle, et sans prendre de distance du point de vue système.
    Moi-même, c’est bien tard que j’ai réalisé que comme fonctionnaire j’étais payée par la machine économique – sachant que l’Etat ne crée pas de richesses- mais ça, personne ne veut le savoir, c’est vraiment pas leur préoccuppation.

    Quant à accuser le modèle social qui prônerait la « réussite économique sans réel projet », je constate dans ma vie courante que pour aimer la facilité et une rente à vie, les gens n’ont pas besoin de modèle social. Ils ont généralement une « avidité » très naturelle pour ça, une affinité naturelle pour le confort, et je ne vois personne aspirer à la pauvreté et au dur labeur.

    Je crois, Manhs, que j’ai répondu à tes interrogations.

  7. #37
    Manhs Guest

    Thumbs down

    Tu me sors une évidence , ça m apporte rien ton truc là !

  8. #38
    chouchou007 Guest

    Par défaut C'est vrai, Primavera

    La question est: Quels enjeux, quels moteurs ?
    Une fois une certaine quiétude de vie atteinte, difficile de trouver des moteurs, de s'imposer des challenges
    C'est aussi le problème de l'ennui qui guette nos sociétés
    Bien sûr ce n'est pas vrai pour tous, mais uniquement pour une fraction de privilégiés dont je fais plutôt partie du reste.
    Cette situation, historiquement anormale, suppose la capacité à se poser de nouveaux challenges ou à s'occuper de problèmes qui en fait deviennent étrangers: Pourquoi pas la politique, l'action civique
    Dans une système où l'individu est de plus en plus placé face à sa propre liberté et responsabilité, combien font le choix plutôt vulgaire de la consommation, qui plus est de produits vulgaires eux mêmes (télé réalité sur TF1, grosse voiture, téléphone portable etc.)
    Faire un autre choix, c'est accepter que les idées de culture et de civilisation en général soient des valeurs supérieures, mais depuis un certain retour au 'réalisme' en france, et les lendemains qui déchantent d'une gauche idéologique s'étant piqué de culture par snobisme, que reste-t-il (de nos amours comme dirait la chanson) ?

  9. #39
    Primavera Guest

    Unhappy Moteur en PANNE

    Provient du message de chouchou007
    Quels enjeux, quels moteurs ? Mais pour qui ? Pourquoi veux-tu qu’un fonctionnaire qui a la tranquillité de l’emploi soit motivé à faire autre choses de plus fatiguant, de moins payé et de plus risqué ? Créer sa propre affaire et investir son argent, prendre des risques, demande une motivation et une volonté et cela ne va pas tenter quelqu’un qui a son salaire assuré à vie. C’est bien là où le bât blesse. C’est un système qui démotive. On a créé une caste de fonctionnaires (un salarié sur quatre) qui devient une force d’inertie épouvantable, pour une administration qui devient obsolète, et répond de moins en moins bien aux besoins de la société. (voir exemple de l'école : il y a une fuite énorme vers l'école privée : c'est le bon sens qui s'exprime dans les faits).

    C'est aussi le problème de l'ennui qui guette nos sociétés

    Je ne vois pas un problème d’ennui mais un problème de démotivation de ceux qui alimentent le moteur de la machine. Et c’est pas normal qu’on soit pénard dans l’administration alors que dans le privé les conditions sont rudes du fait de la concurrence et du syndicalisme moins efficaces pour les salariés. « Fracture sociale » évidente !

    que reste-t-il (de nos amours comme dirait la chanson) ?

    Il nous reste nos yeux pour pleurer. A droite les gens en ont marre de cette droite guignolesque qui ne fait que du replâtrage médiatique en essayant de contenter tout le monde pour se maintenir au pouvoir. J’entends nombreux électeurs de droite dire qu’ils vont voter Le Pen. Moi ce sera sans doute l’abstention. Bientôt la France va faire le grand écart, un pied sur chaque extrême, valeurs refuges de contestation. Voilà ce qui nous attend pour la France de demain.

    Faire un autre choix, c'est accepter que les idées de culture et de civilisation en général soient des valeurs supérieures

    Quand le moteur économique est en panne, les « valeurs morales » chutent aussi. Ceux qui disent le contraire sont des hypocrites.

    PS : en ce moment ils ressortent le chapitre de la motivation des fonctionnaires. Plus de vingt ans qu’ils en parlent, sachant que les critères d’évaluation sont impossibles, ce n’est que du vent. Juste histoire de ressortir les dossiers pour les aérer et donner l’illusion que des réformes sont en cours…

  10. #40
    philator1 Guest

    Unhappy

    C'est triste !

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