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Discussion: qu est-ce que la France ?

  1. #21
    Fulcanelli Guest

    Par défaut Mensonge, état et médias

    Poser la question de l'être, ou de l'essence de la France, c'est rééditer une certaine conception gaullienne, supportée par un héritage du 19ème siècle.
    Les valeurs françaises sont issues des combats de nos ancêtres, elles doivent être rappelées, notamment en cas de crise, mais ne valent pas pour justifier ce que nous faisons de la France et des tendances qui se font jour et qui témoigent plus d'une hubris que d'une perte des valeurs fondamentales.
    La politique gouvernementale traduit une conception piètrement patriotique voire même populiste (Raffarin dit, l'emploi des Français est plus important que le respect d'un contrat avec des partenaires, ce qui est doublement inepte car en plus, la baisse d'impôt ne crée aucun emploi, alors on a le déshonneur d'une Nation qui casse la solidarité économique entre Français et qui casse la solidarité avec l'Europe).

    L'Etat est il me semble en cause, c'est pour une part un boulet, notamment avec sa haute administration incompétente et ses médias qui s'accoquinent avec les élites et participent à la diffusion des mensonges. L'enjeu n'est pas tant de mettre en avant les valeurs issues de l'Histoire (cf. la deuxième inactuelle de Nietzcshe), mais de nous demander comment la gouvernementalité peut-être fondée sur la philosophie, et j'ajoute, sur un progrès de la vérité, car pour l'instant, le mensonge sert de justification existentielle à une certaine espèce de français.

  2. #22
    Manhs Guest

    Talking lol

    bourino,

    comme quoi la "maturité" ne veut pas forcemment dire intelligence (hum ,les 2 camps ?)

    Où tu veux en venir vraiment ? Tu parles bien mais tu en restes sur le probleme auquel Fulcanelli parle

    L'hypocrisie d'une ignorance

    je me suis rappelé aujourdhui des commentaires philosophiques à 2balles sortis par un jeune sur un tchat , un genre socialiste qui fai le faux cul avec ses valeurs à 2balles qui ne pourront qu aboutir à de futurs problemes

    Peut on parler d'hypocrisie ? Dans les conséquences oui , au moment des faits , cela dû à une certaine faiblesse , elle meme dûe aux valeurs sociales.

    Et cela dû à koi ?

  3. #23
    bourino2001 Guest

    Par défaut

    Il est vrai je vous l'accorde qu'il serait bon de redéfinir le sujet qui nous préoccupe. Ma précédente intervention a été en effet motivée par les sévères remarques que j'ai reçues. Pour ce qui est des accusations d'hypocrisie, je n'en démords pas, je les rejette en bloc.
    Cependant, j'estime que nos différences nous égarent et qu'il serait bon de les utiliser au profit du débat à proprement parler. En ce qui concerne les "socialistes à 2 balles" et la pensée gauchisante, je suis plus que d'accord pour les railler. Les catastrophes qu'ont provoqué et que provoquent toujours leurs fantasmes pseudo-libertaires ne cessent de s'accumuler. Je considère par ailleurs que leur responsabilité est grande, voir exclusive dans la montée du "racisme" en France. J'emploie bien entendu des guillemets car la France n'est certainement pas un pays raciste. D'autre part, s'il fallait, en allant vite, pointer du doigt ce qui pourrit le pays, je n'hésiterai pas à porter mon regard sur cette véritable dictature idéologique qu'est devenue la pensée qu'incarnent tant de groupes d'extreme gauche et meme simplement de gauche désormais. C'est cette constante conviction que la France est un pays de riches et de pourris de droite qui pousse tant d'étudiants, d'enseignants, d'employés, bref tant de français à paralyser le pays. Je rappellerai pour finir que je ne songe certainement pas à idéaliser la France, ce qui serait une grossière erreur, au vu de ce qu'il est en train de devenir.
    Je signale aussi que je ne suis pas un allié inconditionnel de la Droite ou d'une quelconque vieille France qui sentirait le Gaullisme à plein nez.
    Je constate simplement qu'à l'heure actuelle, la Gauche en tant qu'étendard politique s'est abondamment répandu dans les consciences sous la forme dissolue d'une pseudo culture globalisante.
    Amicalement

  4. #24
    Narusegawa Guest

    Par défaut



    la France est faite de moultes gens differents, on peut pas fumer en paix, mais c est comme ça. Prenez des vacances là, en plus l'hiver approche. je vous assure qu'à la campagne dans un coin bien paumé on est tranquillllllllle

  5. #25
    Fulcanelli Guest

    Par défaut

    Décidémment Bourrino, je pense bien que tu t'enlises et si tu fustiges les obsessions idéologiques de gauche, à juste titre, alors il faut en faire de même pour la droite et à un titre supérieur. Tu dis désastre de gauche et quand bien même la gauche serait responsable (car il y a l'énarchie, les lobbys, les maçonneries, le Lyonnais, le Foncier, tous les scandales et les saloperies qui ne sont ni de droite ni de gauche mais d'oligarchie, le profit n'ayant ni odeur, ni couleur politique), la droite fait pire et ma foi, tu serais bien inspiré de lire mon post sur la recherche. En cette matière, comme au niveau symbolique des réductions fiscales, et du mensonge économique car cette politique ne créera pas d'emploi, malgré le mensonge affirmé.

    Pour te remettre les pendules à l'heure, il y a une sagesse dans la morale chrétienne qui dit que le péché contre l'esprit ne peut être absout. Le mensonge de la droite est un crime contre la vérité et la philosophie et ne peut être pardonné (ou absout) si l'on sécularise les valeurs chrétiennes (héhé, c'est drôle, moi aussi j'en viens aux valeurs et je peux te dire que j'en suis, et que mai 68 ne me révulse pas comme toi, qui semble aboyer sur la base de maîtres imposteurs qui t'ont bien arnaqué symboliquement, comme ils arnaquent financièrement ce pays et forment un kyste social, bien plus néfaste que les erreurs du socialisme).

    ALors je te signale que la gauche socialiste est absente et ne règne pas sur les consciences, tout au plus, elle sert de contre-poison à cette infection politique qu'est la droite mais c'est étrange, tu n'as pas de défenses mentales et donc ton sens critique est démuni face à ce gouvernement qui gouverne en déclarant une guerre contre les plus démunis, contre justement les valeurs d'égalité que tu loues, c'est dire si tu es égaré mon pauvre ami. Il y a chez toi une sorte de schizoïdie entre ton champ idéologique et éthique et l'appréciation des réalités et des discours et du sens qui véhiculent. En tirant sur la gauche, tu tires sur ce qui reste d'espérance, mais il est sans doute plausible que l'espérance soit réservée à une proportion d'élus citoyens, et ces citoyens, pour louer l'assistance étatique, servent de relais pour défendre le mensonge des élites, en causant valeurs et en aboyant contre mai 68, ce que tu sais faire mais avec moi, tu sais bien que ça ne passeras jamais.

    A la limite, je préfère que l'hubris 68, et les gauchistes, foutent en l'air l'oligarchie, plutôt que de voir Chirac en prince des escrocs gouverner ce pays en dérive

  6. #26
    Fulcanelli Guest

    Par défaut Une couche de plus

    Je rajoute une couche de plus, mais attention chers internautes, il faut savoir dégager les idées de cet emportement stylistique qui émane de ma spontanéité. Ce texte a été rédigé il y a quelques temps. AVec le recul, je l'écrirais différemment, sans renier le fond de ma pensée qui se veut une défense de ceux que la gestion et inéquité ont mis sur le bord de la société


    Soyez rassurés, ce texte ne vole pas très haut mais, (publié sur un autre forum), il introduit à un problème philosophique qui est celui de la gouvernementalité. Pourquoi les hommes, depuis l'Antiquité, acceptent-ils les formes déviés de gouvernance, tyrannie, totalitarisme, escroquerie démocratique etc. ? Enfin, le pourquoi a déjà une partie de la solution puisque c'est de rapport de force dont il s'agit, ce qui sous-etend que les tyrans, les dictateurs, les régimes autoritaires, les régimes ploutocratiques etc. utilisent des collaborateurs. Donc pourquoi l'homme collabore avec les régimes déviants ? Ou bien il a son intérêt personnel, ou bien c'est un ignorant qui croit tirer son intérêt personnel alors qu'il est dupé. De fil en aiguille, ce questionnement peut prendre l'aspect d'un dialogue platonicien mais telle n'était pas mon intention. Donc voici ce texte :



    La France, quoiqu'on dise de son glorieux passé, est gouvernée par des abrutis, et l'opposition n'est guère plus intelligente, bref, bientôt le dépot de bilan, dans dix ans.

    L'Etat est responsable mais le peuple a sa part d'égoïsme et d'imbécillité dans cette affaire. Bref, on connaît les Etats voyous, mais il sont rares, on connaît l'Etat escroc. L'Etat a le monopôle de la violence légitime disent les philosophes, il a aussi le monopôle de l'escroquerie financière, qui va de pair avec l'escroquerie intellectuelle.

    Juste quelques exemples. D'abord, la situation sociale. L'Etat mène une politique de guerre sociale face aux plus démunis, il attaque les intermittents, réduit les taux du livret A, maintient les CES, les minimas sociaux, malgré une inflation conséquente masquée par les escroc de la statistique. Tout augmente, main d'oeuvre auto, légumes, coiffeur, et par un tour de passe passe, la difficulté des ménages sensible est occultée par la baisse de produits soumis à la concurrence forte, comme les ordis et d'autres produits en série. Les loyers, qui plombent le budgets des plus démunis, ont augmenté de 10 %. Bien évidemment, les bénéficiaires, déjà nantis avec la détaxe Perissol leur ayant permis d'avoir le logement à prix réduit avec les baisses d'impôt, s'en mettent plein les poches et cadeaux supplémentaires, ce sont les mêmes qui vont avoir un baisse d'impôt.

    Donc, et d'un politique d'agression sociale contre les plus démunis, politique de protection sociales des classes moyennes (mais ça c'est plutôt le domaine réservé de la gauche, à peine écorné par les décisions sur les retraites des fonctionnaires qui de toute façon, sont déjà avantageuse et vont conduire la France au dépôt de bilan d'ici dix ans). Dans le privé, seuls les cadres et les opportunistes tirent leur épingle du jeu, les précaires rejoignent les intermtittents, les smicards, les intérimaires, les Ces, les Rmi, les cotorep etc...

    Ce qui est inquiétant, c'est l'assurance avec laquelle les politiques de droite justifient la baisse d'impôt au prix d'un double mensonge entendu ce soir à la télé. D'une part, ces baisses profitent à une classe qui ne va pas relancer la croissance mais mettre son pognon dans la spéculation, ou bien dans l'industrie de luxe, ce qui fait quelques emplois dans cette branche, alors qu'on en manque dans des secteurs clés, donc, c'est stupide et c'est une escroquerie intellectuelle, comme d'autre part l'idée qu'on récompense le travail car les plus riches ne sont pas ceux qui travaillent le plus mais ceux qui tirent le meilleur profit du système, notamment avec la spéculation et la rente, donc en caricaturantconnard rime avec salopards (...)

    Si on veut récompenser le travail comme le dit Sarkozy, alors on commence par augmenter notablement le Smic et ***** !

    La sécu en déficit et pourtant, un système de santé qui ne fonctionne pas comme on s'y attend, bref, une gestion d'incompétents. Ou passe l'argent, à qui profite l'incompétence ?

    Un pays qui agonise lentement. Je ne pense pas qu'on puisse ici sur ce terrain se réclamer de droite et se regarder dans la glace et si j'avais les mots pour conduire à l'autoflagellation les gens de droite, je n'hésiterais pas une seconde (c'est une formule nietzchéenne détournée)

    J'ai oublié la recherche et l'Université, plombée non seulement pas l'Etat mais aussi par un fonctionnement qui favorise les combines et donc met l'escroquerie comme partie intégrante de la culture comportementale française. Les savants ne font pas autant de morts que la canicule et on ne voit pas l'agonie de ces institutions du savoir, cruciales, statégiques et aussi éthiques pour une société avancée, mais la France est un pays d'arriérés et de demeurés.

    L'opposition française contre la mondialisation a ses entrées à Matigon, preuve que les salauds et les inbécilles font causes communes. Car la misère en France et ailleurs n'est pas la cause du commerce, de l'OMC ou du FMI mais bel et bien des Etats qui administrent la concupisence matérielle bourgeoise et sont à l'origine des mesures légales, fiscales, législatives qui produisent les pauvres au lieux d'instituer un fonctionnement équitable de l'économie.

    Les gens d'Attac sont des bourgeois imbécilles mais j'ai un respect pour DAL qui défend les gueux et pour les intermittents. Les gens d'Attac sont drivé par des économistes escrocs, autant que les économistes ultralibéraux. Autant dire qu'on est pas sorti du marasme, avec 10% de Français qui ont une connaissance politique et parmi ceux là, une proportions de borgne cérébraux inaptes à saisir les véritables causes du marasme social.

    Rien à rajouter. Sauf à suggérer que si un éditeur passe, je veux bien écrire un pamplet sur mon pays moisi

  7. #27
    bourino2001 Guest

    Par défaut

    Après avoir lu ( le sourire aux lèvres) tes envolées stylistiques (comme tu fais bien de le noter), je me suis dit qu'au delà de tout ce que nous pouvons échanger d'amabilités à propos du sujet, il est quelque chose qui ne peut plus etre occulté: ton discours, aussi bien rédigé soit-il(ce que je reconnais franchement) n'est que le reflet d'une opinion des plus partisanes qui m'aient été donné de lire jusqu'à présent. Cesse de voir en moi un épygone de la bonne vieille droite à la française, et oublie les dogmes qui se sont depuis trop longtemps installés en toi. Oublie ta France pourrie à cause de la corruption de ces ignobles capitalistes. Cette antienne est bien connue et sert de refrain à n'importe quel ado rebel. Bien sur, les scandales financiers existent (et meme pullulent) mais ne sont certainement pas la cause exclusive du déclin de ta France "pourrie". Soyons sérieux: dépassons les discours stériles que tiennent constamment les thuriférères de la "gauche" ou de la "droite". Le problème ne se situe pas sur le plan économique, car tu sais bien que la situation matérielle des ménages modestes d'aujourd'hui est infiniment supérieure à celle de ceux du siècle dernier. Et pourtant, que je sache, à l'époque les jeunes démunis ne songeaient pas à foutre en l'air leur environnement. La réalité se situe ailleurs, eh oui...
    C'est globalement une question "culturelle" qui cause la plupart des maux de notre société actuelle. Je tiens au passage à te signaler que je n'ai à aucun moment dans mon message précédent fait allusion directe à mai 68. C'est là que tu fais (entre tant d'autres) une grossière erreur: contrairement à tes spéculations je ne renie pas mai 68! Je considère d'ailleurs qu'il a été (en son temps) salutaire, car en réaction à une trop grande pesanteur scolaire et sociale.
    Bref révise, si c'est possible, tes jugements et ouvre les yeux: le problème est idéologique. J'en veux par exemple pour preuve l'unanimisme de la jeunesse d'aujourd'hui sur la quasi totalité des sujets de société. Elle est avérée!

  8. #28
    Primavera Guest

    Post petit commentaire partiel à ce vaste sujet ..

    A la lecture de l’intervention de bourino2001, je n’ai pas décelé que «défendre les valeurs françaises » faisait dans ses propos allusion à « valeurs de droite », ni de gauche d’ailleurs. Les « valeurs » de notre pays appartiennent selon moi à la France entière, ces valeurs dites républicaines qui se sont forgées au travers de sa longue Histoire, avec toute la diversité de tendances politiques qui ont caractérisé ce pays, dont on peut au moins être fier qu’il soit du côté des démocraties et de la liberté instituée dans nos lois.

    Je dirais que défendre les valeurs françaises s’inscrit plutôt dans une volonté de défense d’identité nationale, qui dépasse, et de très loin, ces bas clivages droite gauche auquel le peuple aurait tord de se livrer, sachant que pendant ce temps nos Hommes politiques de tous bords se serrent la main entre eux, se tiennent la barbichette, et se passent le pouvoir dans une alternance de connivence, ne visant en réalité qu’à maintenir la France dans le statu quo, écartant les réelles et profondes réformes dont elle aurait tant besoin.

    Il est vrai que l’on a tellement entretenu dans notre pays le culte de l'assistanat "passif" et de la sécurité de l’emploi, que le goût du risque et de l’aventure de l’entreprise a entièrement disparu. Et se maintenir au sein de l’establishment étatique (ou local), à l’abri des efforts de compétitivité économique, devient l’unique ambition qui anime les hommes politiques, ainsi que petits et grands fonctionnaires.

    C’est cette situation qui entraîne tous ces mensonges et ces hypocrisies. On nous cache aujourd’hui le grave déclin de notre appareil administratif français, ce service dit « public » qui n’en n’a plus que le nom. On se cache aussi les véritables raisons du déclin - dont on ne vient d’entrevoir qu’un faible prélude au travers de la fameuse « hécatombe »... où chacun se renvoie pitoyablement la balle - certains allant bien sur jusqu'à accuser les soucis de « rentabilité » (reportage télé sur l'hôpital), alors qu’au contraire c’est parce que ce système ne se soucie pas des coûts qu’il est en déclin.

  9. #29
    bourino2001 Guest

    Par défaut

    Cher Primavera, je partage tes opinions, à cette réserve près que je ne serais pas aussi sévère dans mon jugement concernant les hommes politiques qui se "serrent la main dans les coulises". Malgré tout, il est certain que les réformes ne peuvent et ne doivent venir que "d'en haut". C'est la société elle meme qui doit trouver les moyens de parer aux disfonctionnements principaux qui l'affectent, tel le manque de civisme (pour prendre un exemple à propos). On ne peut attendre tout de la politique, et la "directionnisation" des opinions (pensée de droite, pensée de gauche) qui s'est depuis trop longtemps généralisée témoigne malheureusement de la profondeur du problème. Les Français doivent en effet etre capables d'unanimité lorsque cela s'impose.
    Encore merci, cher Primavera de nous avoir offert un propos si éclairant. Amicalement.

  10. #30
    Primavera Guest

    Unhappy Pauvre France

    Il est clair que j’évoquais surtout les problèmes du déclin du « service public », bien plus que ceux plus généraux comme le civisme.

    Mais si je suis aussi « sévère dans mon jugement » sur cet aspect de connivence au sein du pouvoir politique, c’est que je tire les enseignements tirés de mon expérience professionnelle au coeur de l’appareil administratif étatique où je constate que des hommes et femmes pris dans un système non soumis à obligation de performance (activités monopolistiques non soumises à obligation de résultat chiffré et transparent, statut garantissant un emploi à vie…) deviennent unanimement et lâchement complices dudit système pour conserver les avantages faciles qu’ils en tirent.

    Et quel que soit le bord politique au pouvoir, on peut constater qu’aucun réel changement n’intervient, tant la gigantesque machine s’est étendue, le mammouth ne parvenant plus à s’auto corriger. C’est en fait dans chaque unité ou secteur d’activité (et il y en a des centaines) que les dysfonctionnements sont repérables, et toute velléité de réforme avorte face aux immenses rigidités. En fait plus personne ne tient vraiment le gouvernail. On navigue à vue, on bricole le visible. On se protège.

    Il faut bien prendre conscience que les sociétés modernes iront dans un sens de plus en plus de complexité (ce n’est pas une affaire de choix de société, mais de destin téléologique des humains vers les progrès). Et la rigidité des règles étatiques est de moins en moins compatible avec l’exigence de souplesse et de flexibilité du monde moderne.

    Alors les réformes nécessaires ne viendront pas de la France du « bas » car les usagers mécontents sont eux-mêmes dépassés et impuissants. Croire cela relèverait d’une véritable illusion démocratique.

    Je crains malheureusement que nous n’allions, de crise en crise, vers un écroulement du système étatique, ce que nous paierons très cher. Je me risque à prendre ce bien triste pari.

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