J'aimerais ici attirer votre attention sur un triste constat. J'entends par là
l'état déplorable de la littérature africaine en général et plus particulièrement de la philosophie;car parler de
philosophie africaine serait à mon sens un bien grand mot. Bien sûr, Léopold Senghor
et Aimé Césaire, dépositaires du concept de "négritude" ont bien essayé de faire évoluer
les choses mais force est de constater que seulle néant leur a succédé.

Bref, en tant que français d'origine africaine, je me sens orphelin d'une culture, pourtant
plus que millénaire, qui n'a pas su jusqu'à présent faire valoir sa propre identité
intellectuelle -même unique- quand l'Europe, l'Asie ou même l'Amérique tirent profit
de la pluralité des pensées.

Personnellement je n'ai pas le sentiment qu'un véritable courant philosphique ou même littéraire
africain se dessinent : la philosophie manquant de matière et la littérature africaine se limitant
de mon point de vue à de simples récits qui lorsqu'ils ne reprennent pas les histoires de village
ne font qu'exacerber un obscurantisme déjà trop pesant en Afrique.
Que dire de plus si ce n'est "Afrique réveille toi tant qu'il en est encore temps..."

Libre à vous de me répondre, de me faire partager vos remarques et divergences...