Construire un autre système métaphysique ?
Il est vrai que tout cela m’a l’air assez compliqué.
Je suppose qu’il existe déjà différentes « pistes », et qu’il doit être possible d’en ouvrir de nouvelles, à condition d’avoir exploré les « systèmes » déjà construits, et de consacrer beaucoup de soi au parcours du labyrinthe existant, puis ouvrir une nouvelle piste.
Mais « ressentir » ne peut relever que d’une foi, d’une révélation, alors que la métaphysique doit me semble-t-il pouvoir se traduire et se communiquer par du langage. Quoiqu’elle prétende explorer la pensée qui a un champ d’expression plus large que le langage. Donc, à l’extrême, elle ne pourrait pas se communiquer, et serait un dialogue pensé avec soi-même, en solitaire.
Ce qui m’interroge aussi, c’est que la métaphysique utilise les dernières découvertes de la science « positiviste » pour étayer ses propres arguments et architecturer ses propres explications métaphysiques (comme par exemple actuellement la mécanique quantique). Et le métaphysicien moderne est un produit social de son époque qui raisonne avec les « influences » de son époque (la « naturalisation du social » évoquée par Paltoquet).
Il y aurait donc un parallèle entre les deux, et la métaphysique aurait donc besoin de la physique pour s’éclairer ( ?).
Mais le problème c’est que de l’autre côté, j’ai l’impression que plus la science avance, plus elle découvre l’immensité de son ignorance. Un peu comme l’Homme sage qui dit « plus je sais, plus je sais que je ne sais pas ». Alors j’ai l’impression que ça va finir par coincer quelque part ????.
Vives les vacances avant que ça explose