Provient du message de enricomino
.....j'ai pas envie de prendre de risque, je vais passer mon agreg et je vais aller me planquer chez les fonctionnaires!
Vive la france!
Alors là, Enricomino, je ne sais pas pourquoi tu t’affiches senior. Si tu es encore dans les études, tu dois être assez jeune… mais peu importe, je crois surtout que tu blagues un peu… moi je suis aussi très junior…. 20 ans dans ma tête, éternelle jeunesse !
Sérieux ou pas, saches que notre système éducatif est entièrement véreux, tout comme notre système administratif étatique d’ailleurs.
Mais l’éducation c’est plus grave car c’est tout le vivier d’une nation qui est en jeu. J’ai souvent eu la démonstration par tout ce que j’ai pu voir et entendre autour de moi, qu’il se pratiquait dans l’éducation nationale un nivellement par le bas qui consistait à marginaliser les plus doués, à les écarter et les traumatiser au point qu’ils se retrouvent chez les psy.
Il faut bien y voir le résultat de l’esprit égalitariste qui règne en France depuis 1968. Le pire c’est que le niveau général ne cesse de baisser, ceci dû à un ensemble complexe de nombreux facteurs sociaux qui se conjuguent : dévalorisation du statut social et de l’image du travail, perte de l’ambition, démission du rôle familial dans l’éducation (on s’en remet entièrement à l’Etat providence, autorité tutélaire qui prend tout en charge)… et la cerise des 35 heures qui a fourni un signe fort venant des gouvernants : l’heure est au repos et non au boulot…
Alors pour dissimuler cet état de fait, l’Education Nationale truque les barèmes de notation d’années en années. Pratique n’est-ce pas ? quand le niveau baisse, on remonte les moyennes et ni vu ni connu. Il faudrait que les entreprises privées puissent faire pareil. Quand elles seraient déficitaires, une petite écriture comptable… et les bénéfices dans la poche.
Ajoutons à cela le laxisme général, baisse d’autorité autant chez les parents que dans le milieu scolaire. Et c’est la cata.
Tout cela n’empêche pas de dormir nos enseignants, pourvus qu’ils conservent leur garantie d’emploi à vie que leur assure leur statut de fonctionnaire. Alors c’est le « pas de vague », l’omerta. Si les niveaux baissent et qu’il n’y a plus de respect pour l’enseignant, il faut se taire et faire comme si.
Je connais une prof de Français qui n’a pas voulu se taire et a craqué. Résultat, dépression, psy et longue maladie à salaire plein au frais du contribuable pour 5 ans.
Et c’est comme ça dans toute la fonction publique.
Ah ! si les psy pouvaient parler... mais ils diront rien car ça leur rapporte pas mal les fonctionnaires "déprimés" que l'establishment étatique a rejetés parce qu'ils refusaient l'omerta.
Et le comble, c’est que la plupart des jeunes Français disent vouloir être fonctionnaire.
Je me marre !
Mais combien sont laissés pour compte pour entretenir tous ces faux culs privilégiés ?
Eux je les plains, et ils se marrent moins, c’est sûr !