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Discussion: Dasein

  1. #11
    laure_21 Guest

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    Être-le-là, oui. S'entendre. Wirbel ?

  2. #12
    Dao Guest

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    Soit tu développes, soit je t'envoie l'ambulance

  3. #13
    laure_21 Guest

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    L'être-jeté. Être-le-là. Se-tenir-en-soi-vers-le-dehors. Le sens de être c'est exister. Oui, mais quand on pose la question du sens de exister ? Serait-ce se projeter, en étant toujours déjà ? Il ne faut pas poser la question sinon les ambulances débarquent...? Un passage de Michaux, des "Passages" :
    "Cet inapaisable hurlement, des heures, des jours durant, que rien, qu'aucune menace, aucun pourparler n'arrêteront. Ce hurlement sans fin, ce hurlement spécial du vent par vagues et par reprises et damnés crescendos nous provoque, nous oblige nous-mêmes à hurler. Si encore il y avait une raison, mais impossible d'en trouver une. Cette machine à nous coudre à des fous qui courent et qu'on ne voit pas est la plus haïssable qui soit."
    "Haïssable", vraiment ? Persuadée que non, persuadée qu'exister est "surmontable". Les minutes défilent, le temps, l'horizon comme ouverture ?

  4. #14
    Dao Guest

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    Je te renvoie à un fil d'Ariane: "Erotisme et passion amoureuse", "Croyant et philosophe...", "Lisez moi", "Raison et déraison" et "Qu'est-ce que c'est que ça".

    Ensuite, tu vois...

  5. #15
    Fulcanelli Guest

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    Dasein

    Les existentiaux et les transcendentaux

    Le souci mais aussi l'autisme, l'autisme d'un dialogue ici présent où les intervenants ne savent pas échanger, sauf à se balancer des noms d'auteurs, des titres d'ouvrages, des pages célèbres...

    Le Dasein, être joué, l'homme joue au dé et Dieu retient les c. gagnants. Dieu comme superviseur de l'Etre et l'Etre comme résultat du Dasein et le Dasein comme champ d'épreuve de l'homme, à travers les existentiaux... j'ai tout dit il me semble !

    Et toi Dao, VITRIOL comme tu dis, qu'attends-tu, divin séraphin pour redresser la barre, ô, avatar de Mahasiah...

    Dasein, être en partage, pour gagner ensemble, sous reserve que les règles soient connues et accpetées

  6. #16
    laure_21 Guest

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    Merci de vos mots, il y en a de très parlant, il y en a qui confirment mes craintes en venant ici, d'autres me rassurent beaucoup. Maintenant, être, expérience, exister... Une montagne de questions à formuler, laisser le temps de trouver les mots.

  7. #17
    Dao Guest

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    Provient du message de Fulcanelli
    Et toi Dao, VITRIOL comme tu dis, qu'attends-tu, divin séraphin pour redresser la barre, ô, avatar de Mahasiah...
    Ce que l'on vit ressemble à un prodigieuse accélération.
    Qui anéantit. Fait naître à d'autres niveaux.
    Ca se vit. On est prêt ou pas.
    Catherine, 25 ans, 20 minutes pour le "bébé".
    D'autres crèveront sans jamais avoir rien vu, perclus de douleurs, d'ignorance et de résignation tirant à vue sur tout ce qui peut le leur rappeler, genre :"dans le trou, je suis, dans le trou, je reste, fous-le-camp, tu pues..."

    J'ai rien à vendre.

    Et toi, Fulca, où en es-tu ?

  8. #18
    Fulcanelli Guest

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    Moi, peu importe, pas essentiel pour le débat qui se joue ici. Je suis dans le trou on va dire. Ou dans le tunnel. La différence est qu'au bout du tunnel il y a la Lumière.

  9. #19
    Dao Guest

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    Je jette souvent ma vie à la tête des gens.
    Juste pour leur montrer que c'est de la vie et rien d'autre.
    Rien de plus simple.
    Pas besoin des clés qu'ils ont cachées, ça sert à expliquer après.
    Vis d'abord, la lumière, tu te la prendras en pleine poire.

    La "petite mort", c'est la plus épouvantable.
    On ne sait pas où on va, mais on sent qu'on va crever.
    Puis cette mort débouche sur une naissance.
    On ne s'est jamais senti aussi bien de sa vie.

    "Je suis" est le fruit de l'incarnation, soit l'extériorisation de l'inconscient: "ça".
    "Ca" fait sauter tous les verrous, les barrages, digues et autres canalisations pour allumer ton corps jusque dans ses moindres cellules, changeant jusqu'à la composition de tes plaquettes sanguines (voir Janov et Souzenelle).
    Le temps de s'habituer au retournement sens dessus dessous, zou, tu repars dans l'autre sens. Paumé. Azimuté, y'a un pilote dans l'avion?
    A chaque niveau: naissance.
    Ce qui veut dire que tout ce que tu auras fait, compris, utilisé pour arriver jusque là ne te sert plus à rien: tu dois trouver autre chose, tu ne peux reprendre les marches qui t'ont conduit au premier étage pour monter au second.

    Aussi es-tu "fait" aux suivants.
    Il m'arrive des tas de trucs qui demeurent imperceptibles ou non signifiants pour d'autres alors qu'ils sont au même endroit que moi au même moment. Cela ne parle qu'à moi ou à ceux qui seraient dans le même état que moi et dans les parages.

    Cela commence par le traitement de choc: Nega (le coup) transforme métanoïa en méta-noïa, que l'on atteint en dépassant l'anéantissement, la terreur, la douleur et la parano dans lesquelles ce "toucher" soudain et venu de nulle part te plonge, gouffre abyssal dont tu n'émerges qu'immense radar en quasi-transe hypnotique, le plancher de l'auto-conservation troué et toutes antennes dressées.
    Le moindre pet de mouche te fait bondir et t'accrocher au plafond, lequel sera bientôt le plancher de l'étage que tu vas exploser: à peine oses-tu remettre le nez dehors que le tintamarre des alarmes de voitures, de supermarché et des cloches d'église renvoie Kundalini en sens contraire. Elle rapplique à donf et tellement fort que ton crâne en craque. Tu lis bien: craque. En pleine rue, parmi les gens qui continuent de vaquer à leurs occupations. Surréaliste. Fou. Les cloches sonnent, et alors ?
    Ben, je perds la raison...

    Parce que t'es tout seul, que tu comprends que dalle et que tu peux rien communiquer à personne: y'a rien à dire ni à montrer. Ce qui ne serait pas encore sorti de l'extériorisation qui t'a mené au "je suis" rapplique au pas de charge: la gamberge en personne, dernier bastion du règne d'Ego, sa couronne, la domination.
    Culpabilité, interrogations, rébellion... Le combat cesse vite, faute de combattants: ne pouvant rien ramener à rien, inférer, déduire, imaginer, penser, échaffauder, ta raison est inopérante. Après n'avoir eu plus rien à penser, là voila incapable de fonctionner, tout court. Tu es dépassé, voilà tout.
    K.O.
    Tout est pulvérisé.
    Tout.
    Il ne reste rien nulle part.
    Traversé de part en part, sans plancher ni plafond, Nega te laisse brisé, embroché, kaputt.
    C'est le but: tu ne peux que vivre ce que tu vis.
    Je répète: tu ne peux que vivre ce que tu vis.
    La re-présentation est terminée: rideau.

    Pis, tu te déplies, fatalement... Croissance.
    L'oeil intérieur, au-dessus de la pyramide, s'ouvre, et celui de Big Brother se referme. Plus d'oeil dans la tombe qui regarde Caïn. Et, de regarder, on apprend à voir. Au et par le coeur, 4e chakra, pas la bibliothèque rose du second.
    L'horizon du monde est franchi, Ego anéanti a fait place à soi en totalité, le passage est celui de la Porte des Hommes et s'appellera désormais Pâque... Shiva a détruit l'ignorance, "petite mort", renaissance et croissance Fast and Furious.

    Après, c'est plus sweet.
    T'es prêt à te jeter ?
    Dernière modification par Dao 31/07/2003 à 21h21

  10. #20
    Dao Guest

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    Un reiki, c'est plus cool...

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