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Discussion: demande de conseils de lectures...

  1. #21
    Ichtar Guest

    Talking ٍSheikh Zubair

    Le frère commendant de la révolution (c'est ainsi qu'il se nomme lui-même, il s'enerve quand on l'appelle "monsieur le président, il est très humble, à vrai dire) Mua'amar Al Qadafi, dictateur de la Lybie depuis plus de trente ans, nous a affirmé un jour, que Shaekspear était un arabe et non pas un anglais! Il a affirmé qu'il s'appellait Sheikh Zubair et non pas Shaekspear !

    J'ai vu Hamlet de Christian Olivier je crois. Sinon je n'ai pas lu Shaekspear, c'est très classique et compliqué pour moi. Je te conseillerais de lire une biographie de Dostoevski écrite par un type de l'académie française, je ne sais plus exactement comment il s'appelle, mais la biographie est bien écrite et très intéressante. Dostoevski souffrait du jeu, c'est à dire qu'il jouait tous le temps aux jeux d'hazard au point qu'il a fait failliter toute sa tribue. Un jour, il a encore pri tout l'argent de sa femme pour aller jouer. Il a tout perdu, et puis il a voulu partir à une église pour implorer dieu. Il s'est trompé et au lieu d'entrer dans une église il est entré dans une synagogue, et il s'est dit : "******, c'est un signe de la colère de dieu". Et depuis il n'a plus rejouer

  2. #22
    Dao Guest

    Par défaut Pour Ishtar

    A propos de littérature, Ishtar: j'ai lu et relu "les versets sataniques", il y a quelques années et j'aurais aimé que tu me dises ce que tu en penses, ma culture arabe étant plutôt mince

  3. #23
    Ichtar Guest

    Par défaut

    Je n'ai pas lu les versets sataniques. J'ai vécu dans le monde arabe où le livre est intérdit et en France je n'ai pas eu la curiosité de le lire, je l'ai vu une fois à la fnac je crois et j'ai lu la notice du livre et ça ne m'a pas interressé. Et je connais d'avance toutes les idées contre-islamiques que le livre peut contenir parce j'ai eu moi-même ces idées et j'ai lu d'autres choses pour considérer ces idées.

    Je te conseillerais de lire un livre qui s'appelle :

    Aspects from the history of political islam

    par un monsieur qui s'appelle : Hadi Al-Alawy aux éditions du Centre Arabe de Recherches Socialistes à Chypre. L'écrivain est un humaniste irakien, communiste, qui fut ambassadeur irakien en Chine à l'époque 1958-1963 durant laquelle les communistes ont gouverné l'Irak. Après l'avenement des nationalistes, il a été limogé et est resté en Chine, où il a appri le chinois et étudie la philosophie chinoise. Le livre donne des parrallèles entre l'histoire de la politique islamique, et le prince de machiavel, hegel, platon, aristote, averoes, descartes, ibn khaldoun, la philosophie chinoise et ainsi de suite.

    Salutations

  4. #24
    Dao Guest

    Thumbs up

    Bien noté, je te remercie.

  5. #25
    androctonus Guest

    Par défaut conseils

    salut
    d'apres ton texte je te conseille un livre que j'ai commencé a lire et que je n'ai pas encore termine car je l'ai preté et je ne l'ai plus revus
    si je me rappelle c'est " science et conscience: les deux lectures de l'univers" c'est le compte rendu d'un colloque qui s'est tenue a cordoue sous l'egide de RFI (je crois !).
    la couverture represente einstein et un ange sur fond d'Univers
    si ca peut t'aider.....
    azzeddine

  6. #26
    Macbeth095 Guest

    Par défaut

    Salut, je suis étudiant en maths (bientôt en maîtrise) et je compte dans quelques années commencer des études de philo :-)
    Voilà donc, si ça peut t'aider ce que j'ai commencé par lire :

    ---Le discours de la méthode, Descartes
    ---Sur le rêve, Freud
    --- La République, Platon (je l'ai relu dernièrement... c'est beau...)
    --- le Gorgias, le Ménon, le Cratyle, le Banquet et quelques autres dialogues
    --- une bonne partie des oeuvres de Freud
    --- La Métaphysique d'Aristote (seulement commencé... c'est bien long et parfois obscur, les commentaires sont en latin... j'ai trouvé ça plaisant :-))
    --- Les catégories et le Traité de l'Interprétation, Aristote (c'est plus simple, c'est dans l'Organon)
    --- un ensemble de conférences de Bergson (L'Energie spirituelle, qui m'a prouvé que je n'étais pas fou quand je prétendais que le cerveau ne pensait pas...)
    --- Les fondements de la métaphysique des moeurs, Kant (en cours)
    --- D'un prétendu droit de mentir par humanité (Kant, c'est vraiment très amusant)
    --- Les prolégomènes à toute métaphysique future, Kant.... ce n'est pas évident...
    --- la Crtique de la raison pure (l'introduction et l'Esthétique transcendantale... c'était bien long et difficile.....)
    et quelques autres dont j'ai oublié le nom...

  7. #27
    baruchette Guest

    Par défaut

    le monde de sophie c'est un super bon début !!

    sinon, comme outil, le dico de la philo de A à Z est plus qu'utile pour se faire un aperçu de tous ces siècles de philosophie !!

    rapport à dostoievski, j'ai commencé le joueur, bof, j'ai arreté..

    mais j'ai fait pas mal de découvertes littéraires, étant donné que je rentre en prépa littéraire en septembre, ils m'ont envoyé des conseils de lecture..
    si vous en avez l'occasion, jetez vous sur

    cahier d'un retour au pays natal de aimé césaire
    lorenzaccio de musset
    et j'ai (re) découvert phèdre, c'est sublime !!
    il y a dans ces 3 bouquins une réfelxion philosophique..

    sinon, andré comte sponville est excellent, surtout le petit traité des grandes vertus !!

  8. #28
    philator1 Guest

    Cool … Et la détente ?

    Oui, c'est bien le monde de Sophie pour commencer la philo.
    Sinon pour se détendre :
    Italo Calvino, Le Baron perché, c'est l'histoire d'un jeune garçon qui, dégoûté de l'étiquette qui s'impose à son rang et à sa famille, va grimper sur un arbre dans le jardin et y passer sa vie. Son pari: ne jamais remettre le pied à terre. Formidable et très amusant.

    Du même auteur, Le vicomte pourfendu Un vicomte part à la guerre et se retrouve coupé en deux par un boulet de canon. Les deux parties de son corps vont vivre dissociées. L'une sera la bonté même, l'autre, le mal à l'état pur.
    Mème style très amusant.

  9. #29
    Undomiel Guest

    Par défaut La vérité est elle illusoire ?

    Marie, cela peut paraitre un peu sans interet, mais en fait je voulais simplement te dire que toutes les questions que tu te poses, je me les pose également constament depuis un certain nombre d'années. Le probléme est que cela, je crois, commence à devenir presque pathologique. Je me questionne tellement, j'ai tellement de difficulté à accepter le fait de vivre dans l'incertitude, de ne pas savoir si la vie à réellement un sens et quel il est que je n'arrive pour ainsi dire pas à vivre. Je souffre énormément, presque ridiculement trop pour cette incertitude sur laquelle je ne peux lacher prise.
    Toujours est-il que, dans l'espoir de trouver une réponses à mes questions (et par là même le bonheur sans doute) , j'ai décidé aprés une année de terminale L (réussie en philosophie), de poursuivre mes recherches cette années, en fac de philo à Tours.
    Malheureusement; la philosophie telle qu'elle est enseignée à la fac ne m'aide absolument pas. Ce que nous étudions n'a pas pour but de nous aider à trouver le sens de la vie et encore moins à être heureux. Les profs se fichent bien de nos angoisses existencielles et je crois que les autres éleves ne les éprouvent pas d'ailleurs. J'ai peur que la philo à la fac se restreigne à l'étude d'une dizaine de types certes géniaux mais mégalomanes et élaborant des théories tellement délirantes qu'elle n'ont aucun rapport avec la réalité, la vie, l'appréhension du monde avec "l'intelligence du coeur", (excuse moi pour cette expression peutêtre quelque peu naive), encore que je ne sache même pas si cette intelligence du coeur est bien la voix qui puisse nous guider.
    Par ailleurs, je me sens tellement seule avec toutes mes questions et ma recherche de la vérité sans doute illusoire que j'en viens vraiment à désépérer.
    Marie, tu semble avoir trouvé un exultoire à ta souffrance en trouvant ta voie, aurais tu quelques conseils à me donner ?
    Je viens juste d'avoir 18 ans, je sais que je ne connais encore que trés peu de choses mais j'aurais besoin, si quelqu'un se sent en mesure de m'aider quelque peu, d'être éventuellement rassurée, ou qui sait ,remise dans "le droit chemin", peutêtre celui de la vie, si l'on pense qu'il diverge de celui du questionnement constant. Je voudrais savoir ce que d'autres gens peuvent penser de la quête de la vérité. Merci d'avance à ceux qui auraient quelquechose à me dire qui puisse m'aider à me sentir éventuellement moins seule ou moins perdue. bisous à tous !
    julia

  10. #30
    Protée Guest

    Par défaut

    C'est rassurant de savoir que je ne suis pas le seul pour qui penser devient pathologique... Tout ça dépend de l'environnement au sens large, mais disons qu'il y en a beaucoup dans lesquels je ne me sens rien de plus que spectateur, et je réfléchis, réfléchis... ça me coupe du monde puisque je suis souvent entouré. Et les gens parlent, parlent, s'agitent, s'énervent... Et moi de les regarder débiter leurs phrases inutiles, de me moquer de la manière dont ils peuvent prendre les choses à coeur... Je ne peux absolument pas participer à une conversation dans ces cas là, ou alors en bredouillant quelque chose d'inutile quand on me sollicite. Lorsque je suis seul, j'éprouve l'envie de lire et d'écrire, mais j'ai l'impression d'écrire comme je défèque. Alors je m'allonge et je pense, je pense... Parfois en revanche j'arrive à vivre pleinement : avec la crème de mes amis seulement, ceux qui m'intéressent et dont je sens que je peux tout leur dire. La musique me fait cet effet là aussi. Mais pas toujours.


    Julia tu parles de mauvais chemin... Même si ce que je vis n'est pas toujours drôle, je serais horrifié qu'une "guérison" puisse me permettre de "vivre" de la même manière que peuvent vivre certaines personnes. Je préfère la torture de la pensée que de m'abaisser à ce je ne sais quoi qui me dégoûte. A mon avis, tu ne souffres sûrement pas "ridiculement trop"... Je pense que ce cap imaginaire (arriver à faire de cette souffrance une nécessité, une joie simple) est une des étapes les plus importantes pour celui qui aime philosopher (je généralise peut-être un peu vite, mais je le vois ainsi pour le moment).

    Si j'ai un conseil à te donner, c'est de ne pas refouler cette souffrance : parles-en, écris-là, penses-y... Pour moi c'est un boulot à plein temps ! Je ne pense pas qu'il existe d'exutoire, tu ne pourras pas oublier toutes ces questions (à moins de sans cesse te faire violence pour adhérer au monde, c'est-à-dire de vivre dans une mauvaise foi permanente bien plus douloureuse à mon avis).

    Enfin dis-moi ce que tu en penses, au fond je n'en sais pas plus que toi.

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