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Discussion: Sondage: Le Latin (non réservé au seuls latinistes)

  1. #81
    Corinthe Guest

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    "Les bandes magnétiques c'est nous en passant"

    L'homme qui a vu l'homme, qui a entendu l'homme.. ?

    Généralement, en bout de chaîne le message est.. faux.

    Et si le i grec n'éxiste pas, on devrait bien écrire : e (pas é) tu mologie.
    "etumologie" ? C'est bien ça ?

    Et cela devrait se prononcer comment ?

    merci.

  2. #82
    Hana Guest

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    "L'orthographe enracine la langue dans une histoire"
    la prononciation aussi
    sauf que c'est certain on ne peut que faire des suppositions ac les bandes sonores dont on peut disposer, ie toutes les langues filles^^
    et on ne peut pas forcément mettre un "u", je pense pour ne pas confondre avec un "u" latin...
    bon je retourne à mes kutos

  3. #83
    Corinthe Guest

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    Quand j'te p'ti, j'parle patoai.
    Pour : un seau d'eau, on disait : un' seillee d'iauw. Etc..

    Autrement dit, le langage parlé était différent de l'écrit.

    Maintenant, on fait coincider les deux.

    Mais, pourquoi ce ne serait pas le langage parlé (qui évolue) qui aurait prépondérance sur l'écrit (plutôt statique et sclérosé)?

    Evidemment, une nouvelle académie serait nécessaire, pour harmoniser tout cela.

    Car, en définitive, un langage n'est-il pas UNIQUEMENT affaire de convention ? Les enfants ne s'en privent pas..

    Un marsupilami pourrait bien être un kangoo roux.

  4. #84
    philator1 Guest

    Smile Du Latin et des autres langues

    Par pitié, pourquoi voulez-vous que le Latin soit utile ???
    Ne peut-on pas faire du Latin, juste pour le Latin ?
    Je m'explique…
    A priori, le Latin ne sert à rien, il n'est pratiquement plus parlé, déconsidéré, laissé pour "mort"; Le "problème" du Latin, s'il y en a un, c'est que ses partisans comme ses détracteurs statuent encore aujourd'hui sur son utilité, ils délibèrent au sein de leurs conciliabules sur l'emploi qu'il faudrait faire du Latin dans notre monde moderne. Mais pourquoi tant de questions, au juste ? Pourquoi ne pas considérer comme tant d'autres choses dans la vie dont l'utilité nous est indifférente ?
    Prenons l'exemple du chocolat; quelqu'un s'est-il demandé à quoi servait le chocolat ? Sans doute, et alors cette question ne vous apparaît-elle pas idiote? C'est vrai, qu'est ce qu'on s'en moque de savoir à quoi sert le chocolat ? Certains me diront que j'ai tort, que le chocolat est bon donc utile. Bon pourquoi au juste ?
    Non, ce raisonnement logique ne tient pas la route, il est déjà trop élaboré, pompeux voire faux. Ce qui est bon dans le chocolat, on ne sait pas, on croque dedans, on aime, c'est tout . Et bien, croquez dans le Latin à pleines dents sans vous poser de questions, vous allez voir, vous allez aimer !

    A part cela, bien sûr que la grammaire orthographe évoluent. Rabelais et son vieux français ne se retrouvent plus trait pour trait dans les livres d'aujourd'hui, Raphaël de Valentin et Balzac non plus, le style la syntaxe ont changé. La grammaire évolue avec les idées et la société. Peut-être même que lorsque les tous petits rebaptisent les choses à leurs manières, c'est parce qu'ils prennent conscience du monde qui les entourent. Puis, lorsque chaque chose qui leur est familière a un nom, ils s'amusent avec, il jouent avec les mots et puis ils n'arrêtent plus. Pourtant, ils respectent les mots, la grammaire, la syntaxe et l'orthographe qui deviennent un formidable terrain de jeu et d'expression, l'étymologie nous surprend et nous révèle la majesté de ces choses si familières et tellement peu banales.
    Le i grec se prononce comme le "u" français dans certaines langues, là où le "u" se prononce "ou"! Toujours est-il que dans les langues étrangères on ne fait pas que "photographier" les mots on découvre la structure et les racines de langue tout entière et par là-même , la façon une façon de penser qui nous est étrangère, complètement obscure au début puis de moins en moins, tout comme la langue.
    Quel étrange parallélisme !

  5. #85
    Anais16 Guest

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    Le latin est une langue magnifique j'en est fait pendant 4 ans.
    Le latin est à l'origine des langues donc je trouve utile de l'apprendre mais maintenant j'ai arreté car dans l'écolé ou je suis il n'y a pas de latin.Mais j'éspère pouvoir plus tard continuer à l'étudier.

  6. #86
    philator1 Guest

    Smile A tous ceux qui aiment le Latin

    Anaïs, tu peux comme tous ceux qui souhaitent entretenir voire approfondir leur Latin, te référer aux ouvrages, sites… mentionnés tous au long de ce sujet alimenté par tous les amoureux du Latin.

    Profdephilo, la pétition de Poitiers est-elle une "version régionale" de celle évoquée dans un autre sujet du forum qui propose de signer à cette adresse, http://www.sauv.net/latingrec2004.php

    Amicalement,
    Philator
    Dernière modification par philator1 22/12/2004 à 21h37

  7. #87
    Corinthe Guest

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    Nous sommes en "guerre économique" avec des continents entiers qui sortent de leur léthargie (Chine, Inde, Est-Européen, etc..).
    Et nous continuons à refuser d'évoluer dans nos mentalités vieillotes.
    Nous persévérons à consacrer un temps précieux à étudier des "langues mortes", donc sans avenir. Quand sortirons-nous de ces mentalités passéistes ? Il faut étudier le russe, le chinois, le mandarin, le japonais, l'indien..
    Le superflu (langues mortes) doit s'apprendre en dehors de la scolarité,comme la guitare, le VTT ou la planche à voile..
    Les Français ne connaissent pas-même l'histoire contemporaine, alors l'histoire ancienne de civilisations mortes et enterrées.. !
    Que de conservateurs rabougris, frileux et coincés sur leurs "petits avantages acquis" dans l'Education..

  8. #88
    shadow artist Guest

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    J'apprécie d'une manière toute particulière le latin
    J'ai commencé, comme tout le monde, en 5ème pour arrêter à la fin de cette même année. J'ai été complètement dégoutée de cette matière à cause d'une prof que je ne pouvais pas voir en peinture ... en plus, il faut bien dire qu'arrêter me facilitait bien la tâche aussi. Ma pôvre méchante prof n'est pas la seule responsable
    Je n'ai donc plus fait de latin en 4ème (ce qui me permettait enfin de sortir en même que tous mes copains au lieu de rester parfois jusqu'à 18h en regardant les autres me narguer dehors )
    Mais en troisième ça a été la grande révélation ! Une prof de français absolument géniale, passionnée de latin, de grec, d'archéologie, de littérature etc ... m'a fait partager son gout pour les lettres classiques et m'a persuadé de reprendre le latin en 3ème (on en était au milieu du deuxième trismestre environ). Elle a fait toutes les démarches (ou quasiment pour tenter d'avoir le feu vert de la Principale complètement fermée d'esprit). J'ai été convoquée dans son bureau pour un tête à tête bien privé (ce qui n'arrive en général qu'aux cancres qui crachent sur les profs )
    Et je me suis d'ailleurs fait enguirlandée comme ça ne m'était jamais arrivé ! J'étais venue lui demander de reprendre le latin, d'avoir PLUS d'heures que les autres, de bosser plus dur que mes copain latinistes (ayant plus d'un an de retard) mais Madame n'était pas d'accord ! Je suis ressortie écoeurée mais encore plus décidée à reprendre.
    J'ai donc suivi des cours de latin en cachette (lol on aura jamais vu ça!). Je venais à tous les cours de ma prof où je pouvais aller. Même ceux des 4ème latinistes alors que j'étais en 3eme. J'ai repris le programme qui me manquait pendant les vacances ... ma prof m'avait fait un véritable programme détaillé de tout ce qu'il y avait à revoir ... et il y en avait beaucoup ! Je peux presque dire que la Principale y était pour quelques chose. Rien que de la revoir me crier dessus alors que je venais dans un but tout à fait pacifique m'a motivée à tout jamais. Surtout après ce qu'on entend sur les élèves qui abandonnent de plus en plus le latin. Elle, et bien, elle ne voulait pas que j'en fasse !
    Maintenant, j'ai ratrappé le niveau. Je suis à environ 16 ou 17 de moyenne en seconde et je ne regrette absolument pas d'avoir bossé comme je l'ai fait pour en arriver là.
    Je passe en première L et je vais même commencer le grec !

    Bref (ce fut long) j'espère ne pas vous avoir embêter avec tout ça. D'ailleurs personne n'est obligé de le lire.
    J'aimerais seulement tant que les classes de latin soient remplies à plus de 10 élèves !

  9. #89
    Gy Reymondon Guest

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    D'habitude les posts un peu long: je lis le début et mon esprit est ailleurs!
    Tu as su me donner envie d'aller judsqu'au bout!
    Tu ne veux pas devenir écrivain par hasard?
    En tout cas bravo, tu as su rebondir devant l'adversité!
    Je suis comme toi dire que le latin et le grec sont langues mortes ça me fait bondir!
    On les dira mortes quand on ne les étudira plus!! alors vive les classes de latin et de grec!!!!

  10. #90
    Adrien..vh Guest

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    C'est le tango des forts en thème
    Boutonneux jusqu'à l'extrême
    Et qui recouvrent de laine
    Leur cœur qui est déjà froid
    C'est le tango des forts en rien
    Qui déclinent de chagrin
    Et qui seront pharmaciens
    Parce que papa ne l'était pas
    C'est le temps où j'étais dernier
    Car ce tango rosa rosae
    J'inclinais à lui préférer
    Déjà ma cousine Rosa

    Rosa rosa rosam
    Rosae rosae rosa
    Rosae rosae rosas
    Rosarum rosis rosis


    Jacques BREL - Rosa

    Voilà qui résume assez bien ma relation avec le latin et la vision que j'en avais à l'époque où l'on a éssayé de me l'apprendre. J'ai commencé le latin 4ème, j'y ai jamais rien compris, ou plutôt je ne m'y suis jamais intéressé résultat : tous les élèves avaient 17 ou 18 de moyenne et moi je me trainais avec 5. En 3ème je récidive, ptet une nouvelle prof changera la donne, mais rien à y faire j'enchainais les plunitions et ma moyenne ne dépassait toujours pas 5, au bout de 2 semaines je vais voir le directeur et malgré ses supplications décide d'arrêter.

    Je ne doute pas que le latin soit un domaine passionnant, mais je pense qu'il faut être un pédagogue exceptionnel pour faire passer cette passion à des collégiens. Le pire étant que ces quelques années de collèges peuvent vous dégouté à vie du latin pour cause de mauvais prof. Le problème se rapproche d'après moi de celui de l'enseignement de la philosophie en terminale; certains prof arrivent à accrocher les élèves; certains élèves arrivent à accrocher la matière mais dans la plupart des cas la manière d'enseigner n'est pas bonne et l'élève n'est pas à cet âge là très réceptif à la philosophie. Aussi encore une fois certains élèves sortant du lycée sont dégoutés de la philosophie alors qu'ils s'agit la aussi d'un domaine passionnant.

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