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Discussion: croyance et vérité

  1. #1
    pere Guest

    Question croyance et vérité: UN PLAN SVP

    Je n'arrive pas à trouver un plan correct pour ce devoir:

    quelles sont les différences entre croyances et verites
    ---------------------------------------------------------------------

    pouvez vous m'aider?
    merci

  2. #2
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    April 2001
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    Messages
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    La vérité et la croyance.

    Vous avez à utiliser Platon Le soleil la ligne la caverne.  http://www.philagora.net/philo-bac/oralplat.php 

    Pour la recherche des idées:

    Entre croire et savoir, faut il choisir ? ou faut-il opposer le savoir et la croyance.

    Voir dans aide aux dissertations http://www.philagora.net/dissert.php
    l'aide
    n°43 Croire et savoir et pour approfondir le n°42

    = Prendre garde au terme croyance:
    http://www.philagora.net/revision/raison-exp2.php

    => Commencer par lire:
    http://www.philagora.net/corrige/unanimite.php

    => Puis, Suivre ce lien et utiliser le début de l'aide:
    Qu'est-ce qu'une vérité scientifique ? Les vérités scientifiques ne sont-elles que conventionnelles? Y a-t-il une vérité scientifique? Qu'est ce que la découverte scientifique?

    http://www.philagora.net/corrige2/verite-scientif.php



    --Si ce n'est déjà fait abonnez-vous à "Graphitti" (gratuit) http://www.philagora.net/abonne.php
    pour recevoir directement les nouveautés. ©
    Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir

  3. #3
    lucie1 Guest

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    Pour vous aider dans votre réflexion:

    La vérité n'est-elle qu'une croyance reconnue de tous ?

    La question de savoir si la vérité n'est qu'une croyance reconnue de tous est provocante. Elle implique qu'on réduise la vérité à une croyance particulièrement forte et répandue. C'est d'ailleurs l'expérience courante qui peut nous conduire à cette conception de la vérité. Le plus souvent, en effet, nous pensons qu'une affirmation est vraie dans la mesure où elle est intégrée dans le cadre de l'opinion générale. Bref, si nous pensons la même chose que tout le monde, nous aurions moins de chances de nous tromper.
    Que penser de cette conception ? La vérité se réduit-elle à une simple croyance, même si celle-ci est admise par tous ? La reconnaissance par tous est-elle un élément constitutif de la vérité ? Comment la définir autrement, et selon quels critères ?

    La vérité est ce qui vaut pour vrai. Lorsque nous jugeons une affirmation vraie sans pouvoir la vérifier nous-mêmes, nous ne nous fondons pas sur la connaissance de l'adhésion de tous (comment la connaître?), mais sur des autorités. Selon les époques, cela peut être l'Église ou la religion, la tradition, la télévision, les professeurs, l'opinion publique.
    Il s'agit bien d'une croyance puisque notre adhésion repose sur la confiance que nous plaçons dans ces autorités, c'est-à-dire leur capacité à nous faire croire que quelque chose est vrai, et non sur une connaissance des choses.
    En l'absence d'une confrontation de nos discours à la réalité, on ne peut donner un statut de vérité à cette affirmation. De fait, elle risque de se révéler simple préjugé ou opinion. Le vrai ne se résume pas toujours à l'opinion la plus vraisemblable, a fortiori à l'opinion la plus communément admise.
    On peut donc dire en conséquence que le critère de vérité d'une proposition n'est pas la force de la conviction qui nous pousse à l'admettre, mais la connaissance de sa conformité avec la réalité.
    Descartes a ainsi rejeté les autorités pour procéder à la refondation à partir de lui-même de la vérité de toutes ses connaissances. Il mène la recherche de la vérité en son nom propre. Il ne s'agit pas cependant d'une simple croyance individuelle. Au contraire, il s'agit de définir un critère de vérité et une méthode de connaissance qui puisse être reconnus de tous. La vérité est nécessairement universelle, mais sa généralisation n'est pas un critère suffisant pour la reconnaître.

    La vérité est vérifiée. Cette définition restrictive implique que la vérité relève exclusivement d'un face-à-face solitaire d'un sujet connaissant et de l'objet. Or ce rapport suppose en réalité des médiations que sont, par exemple, les expérimentations et les mesures dans les sciences. La connaissance vraie ne relève pas d'une révélation individuelle, mais implique toujours une communauté aux yeux de laquelle cette vérité est fondée.
    L'établissement de la vérité renvoie donc à un ensemble de procédures de vérification reconnues par la communauté de savants. Dans les sciences modernes, il faut que l'expérience puisse être renouvelable par n'importe quel autre savant, que le découvreur fasse connaître les conditions dans lesquelles ce qu'il donne pour vrai peut être vérifié. Dans les sciences hypothético-déductives, il faut que la démonstration puisse être conduite de même, par n'importe quel autre esprit et aboutisse au même résultat. En effet, ce qui distingue une vérité d'une simple croyance est la possibilité de fonder universellement ce qu'on tient pour vrai et qui doit alors valoir pour tout être doté d'une raison.

    A l'issue de ce bref examen, on peut encore s'interroger sur la définition de la vérité : faut-il se contenter du face-à-face entre le sujet et l'objet (en invoquent le critère de l'évidence rationnelle) ou bien y intégrer les conditions de sa reconnaissance par la communauté des hommes ? Certaines réflexions ont été jusqu'à parler d'une production sociale des faits scientifiques. Derrière la question provocatrice qui fait de la vérité une croyance reconnue de tous, on peut lire une inquiétude sur le statut de nos connaissances dans la mesure où la spécialisation accrue des savoirs rend impossible une vérification effective à l'échelle des savoirs.

    Si toute croyance n'est pas vérité, la vérité implique bien une croyance, une adhésion de l'esprit à une évidence qui s'impose à la raison individuelle et universelle, ou à une connaissance vérifiable par tous. On peut donc définir la vérité comme une croyance reconnue de tous à la condition toutefois que cette croyance se présente comme une connaissance s'imposant à la raison, faute de quoi elle ne serait qu'opinion ou préjugé.

    Pour approfondir, allez voir le Discours de la Méthode bien sûr

    Lucie

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