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Discussion: Sont-ce les causes de l'action qui importent ou bien la manière d'agir ?

  1. #1
    fromto Guest

    Par défaut Sont-ce les causes de l'action qui importent ou bien la manière d'agir ?

    Lorsque l'esprit demande à se détacher de ses passions il conçoit une action en se posant les causes de son action et aussi les différentes manières d'agir. Qu'est-ce qui détermine alors l'action ou bien qu'est-ce qui doit la déterminer est-ce les raisons qui poussent à l'action ou bien la façon de la créer ?

  2. #2
    géo Guest

    Par défaut Re: Sont-ce les causes de l'action qui importent ou bien la manière d'agir ?

    Provient du message de TBoTB
    Sont-ce les causes de l'action qui importent ou bien la manière d'agir ?
    Allons je dirais : les deux puisque tout est étroitement lié.

    Comment peux tu dissocier:
    l'esprit de ses passions
    de ses différentes manières d'agir

    de ses raisons qui poussent à l'action
    de sa façon de la créer et de
    procéder

    un peu bizarre de vouloir découper l'individu. ça ressemble fort à un problème psychologique dont on cherche désespéremment une solution

    Géo

  3. #3
    fromto Guest

    Par défaut

    Comment vouloir concilier esprit et passion dans une même démarche de l'action puisque le fait même qu'autrui ne réceptionne pas le vrai sens de notre discours est une preuve de son impossibilité? Non ceci n'est pas un problème psychologique mais seulement un aspect de la problématique concernant les relations entre le Moi et Autrui qu'a traité presque tous les philosophes.
    Pour reformuler la question disons que l'action que veut entreprendre le Moi n'est pas comprise dans son vrai sens par Autrui. Qu'est-ce qui cause cela, est-ce la manière d'agir ou bien les causes qui créent l'action? Quel aspect faut-il alors privilégier pour créer une action qui ne retourne pas en passion vu l'absence d'une vraie compréhension d'autrui.

  4. #4
    philator1 Guest

    Post

    Provient du message de TBoTB
    l'action que veut entreprendre le Moi n'est pas comprise dans son vrai sens par Autrui. Qu'est-ce qui cause cela, est-ce la manière d'agir ou bien les causes qui créent l'action?
    La barrière de la langue tout simplement. Comme cette dernière est gérée par l'ntelligence, elle ne pt pas bien retranscrire les passsionn qui sont de l'ordre de ce qu'on ressent (cf Bergson) .

    Par ailleurs, on ne pt pas, d'après moi découper l'indivsu comme un saucisson ou un gâteau.

  5. #5
    fromto Guest

    Par défaut

    Si la langue est un obstacle pour la communication d'autres moyens de communiquer doivent donc être mis en exergue. Ceci me rappelle l'expérience de Rimbaud qui, voulant surmonter cet obstacle, s'est voulu Voyant et par le biais d'un " dérèglement des sens " a entrepris de découvrir une nouvelle manière de communiquer. Néanmoins la démarche de Rimbaud est contradictoire car elle veut transcender la langue tout en l'utilisant d'où la prise de conscience de cette illusion par le poète et son silence à la fin de sa vie.
    Rimbaud a constaté que " Je est un autre " et par là a voulu dire que le Moi est inconnaissable ou peut-être même que la notion même du Moi est illusoire ce qui remettrait, par ce point de vue, une multitude de choses.
    Si l'homme est un par son corps son esprit se heurte à des paradoxes qui le partagent. Bien qu'il porte en lui le désir de trouver la Vérité il ne se borne dans la recherche de celle-ci qu'à poser des questions et à se heurter à des notions contradictoires qui forment des dialectiques comme celle du bien et du mal.
    Bref l'homme se trouve entre le Spleen et l'Idéal et la seule réponse qu'il peut obtenir est le Silence et la seule personne qui peut comprendre sa subjectivité est la solitude.

  6. #6
    philator1 Guest

    Arrow

    l'homme ne construisant en atteignant qqch mais en le cherchant. Il y a donc pas pour moi le problème de solitude ou de silence qui isolerait en l'empêchant de communiquer.

  7. #7
    locullus Guest

    Smile

    Mais comment pourrait-on séparer une manière d'agir des raisons qui poussent à cette action ? Cause et effet sont-ils deux choses séparées ? Ou bien l'effet n'est-il pas simplement la cause sous une forme modifiée, de telle sorte qu'il n'existe en fait aucune différence, aucun mouvement entre ceux-ci ? Que la seule chose qui existe réellement est le fait tel qu'il est, sous quelque forme qu'il se présente; et que toute tentative visant à s'éloigner de ce qui est n'est qu'illusion.

  8. #8
    philator1 Guest

    Arrow raison

    Locullus, la vision que tu proposes me parait étrange car, on ne peut pas ne pas attribuer de nature ou fronction au fait (action, cause, effet). En effet, la raison humaine est ainst faite qu'il nous faut chercher des causes et de par ce fait établir des liens l logiques de type cause à effet qui nous pemettrons de réagir à nouveau.

    Par exemple: tu as lu le sujet donc tu t'es dit que qqch manquait, donc tu as réeecrit.
    Qu tu emploi ce "donc" tu fait déja un lien de cause à effe que tu le veuilles ou non.
    C'est parce'que que tu voulais donner ton avis que tu as écrit. On peut même aller plus loin en disant que ce raisonement de type caus à effet qui t'as permis de réagir: tu as toi-même engendré l'effet (réponse au sujet) de la cause (envie de répondre)
    (l'effet "envie de répondre" vient lui-même de de la cause "désaccord", "désaccord" et l'effet de la "cause" lecture et compréhension du sujet) Ainsi nos actions sont des réacation à des causes, ces réaction ont des effets, ces derniers entraînent d'autres ractions dont il seront alors la cause. Il y a donc une chaîne inevittabble de causes et d'effets.

    Ai-je été clair
    Etes vos d'accord avec moi?

  9. #9
    locullus Guest

    Smile

    Je vais alors l'exprimer autrement : ce ne sont ni les causes de l'action ni la manière d'agir qui importent; ce qui compte, c'est l'observation du fait tel qu'il est en lui-même. Dès l'instant où il n'existe aucun motif, aucun but en vue qui vienne conditionner, perturber la perception de ce qui est, celle-ci crée sa propre action. Ainsi, ce ne sont ni les causes, ni l'action, ni la manière d'agir qui doivent nous intérésser, mais uniquement la claire vision de ce qui est, du fait tel qu'il est en lui-même.

  10. #10
    philator1 Guest

    Par défaut

    ne pert-on le sens des choses en ne s'intéréssant qu'aux choses elle-même?

    Ex: La révolution de 1789 ne perd elle pas son sens qd on ne sait pas qu'elle vien d'un mécontentemement populaire

    (humble avis )

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