Nerval, Sylvie : perspectives pour une étude.
Nerval, à reculons:
Derniers feuillets:
Pour bien comprendre le rapport du narrateur au temps vécu, rien ne vaut la lecture des derniers feuillets de Sylvie.
Deux parties:
a) le bilan du narrateur:
La quête du passé (du présent qui a été vécu) le laisse encore plus seul comme Narcisse devant son miroir. Plus de nostalgie , une lucidité terrible devant le désert fruit du temps écroulé et de l'absence de choix et d'action.
Soupirer après des ombres n'est pas vivre : le moi du narrateur est celui d'un noyé , d'un naufragé si l' on veut.
Tout ce qui est satisfaction imaginaire d'un désir est tombé devant le présent vécu, l'expérience.
On ne l'a pas attendu pour vivre et pour goûter au bonheur. Même son style est vieilli car il ne sait pas prendre à bras le corps le présent. Il est d'une autre époque sans trop savoir laquelle.,
Il chancelle encore un peu du coup que lui a lancé par Aurélie: «*Vous ne m'aimez pas!*». Terrible expérience de lucidité amère mais libératrice,pour le vieux soupirant qui croit aimer!
Certes l'expérience est venue , mais bien amère car elle le laisse solitaire, lucide et désabusé.
Les lieux «* n'ont rien gardé de tout ce passé*» et la quête du passé a été vaine.
Impossible de retrouver les enthousiasmes divins et le naturel , lui-même apparaît comme ayant été "affecté!"!
b) Le présent, le vrai présent:
c) Le profil=> le fil => le filé:
A bientôt