Ce que nous dit Adrien....
Je ne pense pas que la mort soit mauvaise en soit, je la crois même nécessaire en ce sens oùla vie n'aurait pas la même saveur si elle n'avait pas de fin (enfin sans avoir de certitude sur le devenir d'une humanité où la mort n'existe pas je crois quand même que je préfererais la situation existante)
Concernant le suicide je le crois mauvais en ce sens qu'il impose à toute les personnes qu'on aime une culpabilité qu'ils n'ont généralement pas mérité.
Pour le suicidé la question de bien fondé de la chose est autre et restera à mon avis sans réponse puisque l'on aura jamais de point de comparaison pour affirmer que rester en vie est une bonne ou une mauvaise chose, donc choisir de quitter la vie malgré l'énorme égoisme que ca sous entend n'est qu'un choix subjectif d'une personne qui pense que ne pas être (ou aller voir ce qu'il ya après suivant les croyances) vaut mieux que vivre, et même sans aucun proche le suicide reste égoïste car je crois qu'il ne faut jamais sous-estimer sa capacité à apporter quelque chose aux autres (et d'ailleurs bien souvant à soi par la même occasion)
Que dire au jeune en souffrance?
Y aller avec prudence, ne jamais forcer l'intimité.
But:
A suivre.
Ce que nous dit Julien Green...
"On parle d'espoir quand le désespoir est en vue" Julien Green,Le visionnaire, Livre de poche,828 page 168.
Parler d'espoir, c'est se raccrocher à une tuile descellée , pour échapper au désespoir que l'on voit fondre sur nous, ou qui nous a déjà figé dans un enfer. "Il est en souffrance", c'est tout dire.
L'espoir n'est pas d'abord ce qui désespère le présent, mais un signe d'un avenir. imaginé comme atroce... qui va inexorablement se changer en présent accablant, et en passé que rien ne pourra modifier.
L'espoir laisse cependant le temps de la réaction, c'est un signe d'un désespoir qui va déferler, comme un un appel au secours.
Dans l'espoir on cherche, en vain à fuir le présent. L'espoir anéantit l'espérance qui luit dans le présent.
Le docteur, dans Le Visionnaire, avait parlé au personnage d'espoir, de guérison d'un mal qui le ronge.
Le narrateur ajoute:"On ne parle d'espoir qu'à un homme en danger".
" Le mot espoir est sinistre." (ibidem)
Cette citation nous donne un enseignement qui est précieux, si on veut aider quelqu'un "en souffrance".
La souffrance a un rapport au temps: elle peut se comprendre en fonction du temps.
Nous allons voir que cela nous donne:comment consoler ou plutôt se consoler( l' affligé). car l'affligé n'est plus un enfant.
A bientôt
Joseph