Le dopage enjeu politique !
Tentons de savoir ce à quoi correspond ce besoin...
Dopage/doper : N'est-ce pas la volonté consciente ou non, d'optimiser – une sensation, un comportement, une pensée, un temps ?
Optimiser, vient du mot œil – tendance à voir ou ressentir (un meilleur possible).
Le dopage ne naîtrait-il pas d'un renoncement à se réaliser par soi-même, par son mental son physique associés ? Ne serait-ce pas une béquille que l'on voudrait de + en + solide, à présenter ce que nous ne sommes pas, de ce que nous ne saurions atteindre par endurance ? Par manque de.. (la liste peut être diversement longue et différente) – courage, d'estime de soi, de volonté, de but, de projection, etc.…
Comment définiriez-vous la société actuelle ?
Stressante ou non, ouverte, offrant beaucoup de potentialités à chacun de ces citoyens ; propose-telle un devenir optimiste (vision positive, telle optimiser), ou son contraire ?
Nous sentons-nous aptes à conquérir ou vaincre les obstacles pluriels auxquels une surconsommation annihile le besoin de se vivre fort, par soi-même, sans ressemblance aucune aux schémas martelés envahissants, matérialistes uniquement - Paraître - !!
De nombreuses incertitudes, du manque de courage nait l'angoisse que l'on veut se cacher, ne pas entendre, nous sommes dans l'incapacité volontaire de nous ressaisir. Alors le dopage, est là, partout, proposé comme substitut à la conscience, à l'éveil de soi.
L'odieux paraître nous oblige à donner une espèce de change…Je parais être en forme, donc je suis, je vis, j'existe….Billevesée, ne pourriez-vous en convenir, ne serait-ce que dans votre intime. Pourriez-vous vous convaincre que la facilité à envahit votre/notre vie.
La vie, le temps, semblant de plus en plus compté (pas que 24h ne soient + 24 h), il faut réaliser nos désirs, combler nos manques, courrir, ne pas se retourner, pour croire exister, exister encore…L'Etre a fui notre entendement.
Le dopage gomme l'Etre, étouffe cette conscience du mieux faire, du bien faire, de mettre en œuvre, d'être content de soi et non pas de se faire apprécier de l'autre, par le vent que nous faisons….
S'agiter n'est pas agir ? Pourtant la racine est identique, le devenir pas le même.
Les performances régissent à l'heure actuelle l'économie, alors peu importe la méthode, seul le résultat devient brillant, vendeur….Le moyen alors arrive sous forme de pilules, fumette, alcool, - miracles peu visibles à nous-mêmes, dans un premier temps physiquement mais de plus en plus imposants dans notre dépendance…Les dorgues occupent le cerveau, les réflexes, la respiration, le doute, elles sont de + en + prégnantes.
Le loisir ayant pris une place de + en + conséquente dans notre quotidien, afin de pouvoir le satisfaire, nous tronçonnons 24 h mécaniquement en – "production/gain" – "loisirs/plaisir" – "veille/sommeil", etc.….
Cette piste vous est-elle suffisante, pour prendre conscience du sujet ? Rire …..
