La Boétie: pluri perspectives=> La crainte partout....
La crainte partout :
Du haut en bas : la servitude universelle.
Le tyran, quelle que soit l'origine de son pouvoir (élection,force, ou héritage) use de la crainte , se fait haïr et se met à craindre selon cette dialectique:Il fait du mal à tous, il s'isole lui-même=> devenu despote ( LE TYRAN DEVIENT DESPOTE au moment même où il commence à traiter ses sujets comme des esclaves) , le despote a à craindre "tous", ce qui fait beaucoup!
La servitude devient générale, le peuple n'a plus rien à soi," tient d'autrui son aise,sa liberté, sa vie."
Mais c'est toute la société qui plonge dans la servitude,structurée de maniéré infernale!
Les yeux fixés sur le tyran, le peuple, les favoris, les courtisans imitent leur souverain: ils ne vivent pas une vie humaine: vivre c'est choisir en choisissant se choisir.
Quant au despote quelle est sa vie s'il doit être toujours sur ses gardes.? Sa vie est, elle aussi pourrie pour ainsi dire.
La liberté naturelle est niée.
Ibsen philosophe: Claquer la porte au nez de l'unicité!
1) La vocation.
C'est un appel que l'on s'adresse devenir ce que on est en puissance ( on n'est pas encore ce qu'on est et on est ce qu'on n'est pas). C'est dans ce passage que la liberté , dans un acte qui vient "du meilleur de moi-même ", s'exprime pleinement. Au sens propre c'est un avènement. Paradoxalement l'acte vient de moi même et me constitue.(> L'idée de création)
De tous les buts possibles , le plus élevé, le plus essentiel , se réaliser soi--même et dans sa vie, ", écrit Ibsen dans une correspondance son éditeur., "voilà le but le plus élevé."
il ajoute une précieuse précision: "Le but le plis élevé que puisse atteindre l'homme". = c'est possible.
En conséquence il est possible d'atteindre un bonheur pleinement humain dans lac connaissance de ce que l'on est., la connaissance étant contemporaine de l'avènement. (> Connais-toi- toi même) La connaissance étant une reconnaissance.
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Ce bonheur est possible dans la
fraternité d'un pouvoir partagé
Cela exclut bien entendu, toutes les compromissions qui ternissent la pureté cristalline de la vocation. (< Noblesse oblige.)
L'acte créateur de soi paroi, l'acte de se choisir en choisissant est incarné par deux femmes: Nora et madame Lindt.
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A suivre: 2) Dualité: les deux sources.
Ibsen Le miracle (fin de la pièce) Le classicisme
Quel est-ce miracle que Nora évoque?
Le miracle est un prodige.
Ce qu'on ne peut s'empêcher de voir et d'admirer.
Cel qui rompt le rythme du temps, le retour du même
Ce en quoi s'incarne l'absolu, ce qui a sa raison d'être en soi
Ce qui s'éprouve et n'a donc pas besoin d'argumentation.
Pensons maintenant que toute vocation est par essence individuelle.
Comment est-elle étouffée?
=> L' envers et l'endroit
Torwald a remplacé sa vocation par le social qu'il a , pour ainsi dire, statufié en l'intériorisant. Il faudrait qu'il retrouve sa vocation. Pour cela il devrait distinguer sa personne et le personnage.
Dès lors il éprouverait la vivacité de sa vocation individuelle, de sa puissance, son élan créateur. Libéré de la répétition ,il pourrait accepter la vocation individuelle de son épouse et regarder avec elle dans l même direction, et ne plus la regarder comme un objet à sa disposition.
Ce qui est impossible et si cela se réalisait, ce serait le miracle suprême.
Autant dire que désormais tout est joué, la parie se joue ailleurs. se joue ailleurs!
A suivre
Montesquieu Lettre 161 Liberté et vérité.
Deux femmes qui n'ont rien, vraiment rien à envier aux hommes!
1) Le mot central est "lois" .
C'est du même coup poser la liberté civile. ("il n'y a pas de liberté sans lois" martèlera un fabuleux lecteur de l'Esprit des Lois,J-J Rousseau)
En effet en obéissant aux lois on n'obéit à personne puisque personne n' 'est au au-dessus de la loi.
Bien plus on obéit à soi-même, puisque la loi est un être de raison. En obéissant à la raison on donne la priorité à l'universel sur les intérêts particulier et on accède à la liberté , ce qui fait la dignité d'une personne, et du coup lui donne droit au respect.
Pour Roxane les lois sont bien ce qui garantit la liberté et l"égalité des personnes, une personne étant un être libre par nature, c'est à dire un être indépendant.
""J' ai réformé tes lois sur celles de la nature" selon le droit naturel.= Règles qui prennent en compte la nature de l'homme et ce qu'il poursuit= > création, d'un être libre, capable de conduire avec humanité.