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Maurice Merleau Ponty
Bonjour à tous,
je suis en terminale S et j'ai un gros problème avec un texte de Merleau-Ponty, si quelqu'un pouvait m'aider, ce serait très gentil car je dois rendre ce devoir le 15/02/08, et il sera NOTE!
Voilà le texte: "Il n'est pas plus naturel ou pas moins conventionnel de crier dans la colère ou d'embrasser dans l'amour que d'appeler table une table. Les sentiments et les conduites passionnelles sont inventées comme les mots. Même ceux qui, comme la paternité, paraissent inscrits dans le corps humain sont en réalité des institutions. Il est impossible de superposer chez l'homme une première couche de comportements que l'on appellerait "naturels" et un monde culturel ou spirituel fabriqué. Tout est fabriqué et naturel chez l'homme, comme on voudra dire, en ce sens, qu'il n'est pas un mot, pas une conduite qui ne doive quelque chose à l'être simplicité de la vie animale, ne détourne de leur sens les conduites vitales, par une sorte d'échappement et par un génie de l'équivoque qui pourraient servir à définir l'homme.
Et voici les questions:
1) Dégagez la thèse de l'auteur et les étapes de l'argumentation.
2) Poiurquoi l'auteur rapproche-t-il les sentiments et les mots? Que veut-il montrer?
3) En quel sens peut-on dire que la paternité est une institution? Pourrait-on en dire autant de la maternité?
4) Comment l'auteur conçoit-il la distinction de l'homme et de l'animal?
Je sais que ce que je demande est une chose difficile et conséquente, mais ce serait vraiment génial si quelqu'un pouvait m'aider à faire ce sujet, et puis un service en vaut un autre, je peux aider en maths, physique, chimie, anglais, espagnol.
Encore merci à tous.
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Maurice Merleau Ponty
Je crois comprendre que M. MERLEAU PONTY tente de faire saisir une phrase assez connue, qui est d'Anaxagore (M° de Socrate) qui disait "TOUT EST EN TOUT" j'ajoute, donc que nous sommes interdépendants, indissociables de la nature; de son évolution permanente. Ce qui était hier a fondé cet aujourd'hui.
Les règnes qui nous précédèrent et dont nous sommes à l'heure actuelle, ce que nous croyons le plus abouti, ont été :
- le minéral,
- le végétal,
- l'animal,
vint, l' l'homme.
L'animal ne manie pas le langage. Lui quel est-il ? Langue = Logos = Verbe = humain..(Même définition). Par contre il a d'autres moyens de communication. (les cris, les comportements, les rituels de fait, etc.)
Ces mutations se firent au cours de milliards d'années et de manière homéopathique quasiment invisible de siècle en siècle.
L'homme est donc né de, et par la nature c'est un vivant naturel, par conséquent, tel l'animal, la flore....
1. L'auteur nous incline à réfléchir sur le fait que l'homme est une filiation vivante jamais aboutie.
2. Que sa réalité est née de sa prise de conscience (ce sentiment du bien et du mal), à se reconnaître dans un miroir, de penser en direction d'un but, pas uniquement primitif comme celle des animaux mus par l'instinct de survie de reproduction exclusivement, sans savoir qu'il y a un début et une fin à une vie. (ils vivent et ne savent pas qu'ils le font).
Lorsqu'il parle de culture et de spirituel, il introduit le fait de la pensée, qui elle nous différencie pleinement de l'animal. Pensée, conscience, esprit, fondent ce passage de l'animal à l'homme.
Pourquoi l'auteur rapproche-t-il les sentiments et les mots ?
Les sentiments sont des émotions que l'on peut définir, avec des mots. Les animaux ont des émois qu'ils ne peuvent verbaliser. Ils souffrent, ils sont contents par réflexes de reconnaissance.
Les mots eux définissent leur couleur, leur intensité, leurs domaines. C'est un panel explicatif, sensible.
C'est le verbe/logos qui définit notre différence, avec les règnes précédents.
La paternité est-elle une forme d'institution ?
Sans doute, car nous avons décrit avec nos mots (de quelque langue qu'ils soient) une genèse une "histoire originelle"…. qui serait né d'un Père (Dieu, Christ, Mohammad, Zarathoustra, Bouddha, gadlu), comme vous voulez le définir ; d'où le terme de Paternité. Tout serait donc né du masculin. (Après on vous posera toujours la fameuse question, qui a fait la poule, ou l'œuf – ça ça s'appelle se mordre la queue, c'est-à-dire tourner autour de soi à se poser les questions même de l'existence….
Le terme paternité résulte donc de conventions pour expliquer le monde tel que nous le percevons et tentons de l'offrir à comprendre
La maternité n'est pas comprise comme élément fondateur de l'histoire en générale. Elle participe à l'œuvre "Divine" (voilà bien le mot).
Comment l'auteur conçoit-il la distinction de l'homme et de l'animal ? Je vous l'ai proposé plus haut, par une filiation du vivant inéluctable et en perpétuel évolution..
Enfin pensé-je… sourire…
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Merci, de votre aide, c'est déjà beaucoup, mais que ceux qui lisent cette discussion et qui pensent avoir la réponse aux questions (ou même à une seule) n'hésitent pas à la donner.
De ce fait, j'aurai d'autant plus à mettre dans mon devoir.
Merci à tous, et n'hésitez pas à répondre
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Hors sujet
Prosodie,
Aimez Vous le thé?
Est-ce de l'oubli ou bien ne désirer Vous plus que l'on communique?:fused:
Pardonnez moi Magicjerry.
Pardonez moi Prosodie-
Vous avez le droit...
Bonne continuation pour vosu deux.
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Bonjour
Vous pouvez largement utiliser ce texte et son commentaire!
http://www.philagora.net/aide-texte/merleau-ponty.php
:)
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Merci, je l'avais déjà vu. Mais continuez à envoyer vos réponses, je vous remercie beaucoup.
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Merci à tous, sujet rendu.