la croissance des cheveux et des ongles

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Les annexes de la peau sont des structures réparties dans le derme et l'épiderme qui interviennent dans le maintien de l'homéostasie. On désigne par ces structures les poils et les follicules pileux, les ongles, et deux types de glandes exocrines, les glandes sudoripares et sébacées.

Les poils et follicules pileux

Même si les poils sont loin d'être aussi abondants comme chez la plupart des autres mamifères, nos 100, 000 poils qui forment les cheveux, ceux du nez, les cils et sourcils ont encore des rôles à jouer. Les cheveux protègent la tête des lésions, de la déperdition de chaleur et de la lumière du soleil (UV), les cils et sourcils protègent les yeux contre les poussières et autres facteurs environnementaux, et les poils du nez empêchent une bonne partie des corps étrangers de pénétrer dans les voies respiratoires. Les poils pubiens retiennent certaines odeurs sexuelles et chez l'homme, les 30 000 poils de la barbe qui se développent à la puberté, font partie des caractères sexuels secondaires. Certaines régions du corps en sont totalement dépourvues comme les lèvres, les mamelons, certaines parties des organes génitaux externes et la paume des mains et la plante des pieds. Lorsque des poils poussent sur des régions où ils sont jugés indésirables, il est possible de recourir à l'électrolyse afin de détruire leurs racines.

La croissance et la densité des poils (l’hirsutisme est un excès de poils) sont influencées par la nutrition et les hormones sexuelles. Une alimentation inadéquate ralentit leurs croissance. L'hormone sexuelle, la testostérone, intervient d'une façon importante : plus sa concentration est élevée, plus les poils adultes deviennent abondants, ce qui explique pourquoi les hommes ont plus de poils sur le corps que les femmes. La vitesse de croissance des poils dépend de la région du corps, de l'âge et du sexe. Ils croissent d'environ 2 mm par semaine en moyenne.

On divise généralement les poils en deux catégories : le duvet et les poils adultes. Le duvet, fin et pâle, se retrouve chez les enfants et les femmes adultes. Les poils adultes, plus épais, longs et foncés, forment les sourcils et les cheveux; à la puberté, ils apparaissent aux aisselles, au pubis, et chez les hommes, sur le visage, la poitrine, les bras et les jambes.

Les cheveux représentent une variété particulière de poils, et possèdent une racine avec une gaine appelées follicule pileux. Ces follicules se terminent par un renflement, le bulbe, possédant à sa base une dépression, la papille, par laquelle le poil est nourri grâce à des vaisseaux nourriciers. La partie visible et libre du cheveu ou du poil sortant de la peau porte le nom de tige.

La pousse des cheveux subit des phases successives de croissance, de régression et de repos , qui aboutissent à la mort et à la chute du cheveu, suivies d’une nouvelle pousse. 90 à 95 % des cheveux des adultes sont en phase de croissance d’une durée de trois ans ou plus pour chaque cheveu, 1 % en phase de régression pendant deux à trois semaines et 4 % en phase de repos les deux à quatre mois suivants. La pousse des cheveux varie avec les saisons et l’âge. Elle est en moyenne de 0,35 mm par jour. Nous disposons d'un capital de 100 000 à 150 000 cheveux; il est tout à fait normal d'en perdre de 50 à 100 par jour.

Lors des différentes étapes de la vie du cheveu et donc de sa croissance, de nombreux nutriments jouent un rôle fondamental : les acides aminés soufrés : cystine, méthionine et cystéine, précurseurs de la kératine, des oligoéléments : le zinc et cuivre qui favorisent l'incorporation des acides aminés soufrés au niveau de la kératine, la vitamine B6, co-enzyme indispensable à la synthèse de la kératine, es vitamines B5 et H dont l'association régule la sécrétion de sébum et ralentit la chute des cheveux et Les acides gras essentiels (acide linoléïque et linolénique). La carence en l'un ou plusieurs des nutriments précédemment listés se manifeste par une chute anormale de cheveux et une diminution de la repousse.

Les pellicules sont des cellules mortes se détachent constamment de la peau. Sur le cuir chevelu, elles ont cependant tendance à s'accumuler à cause de la présence des cheveux. Elles ne sont pas une maladie et elles ne sont pas contagieuses. Leur quantité dépend de la rapidité avec laquelle la peau se débarrasse des cellules mortes : les personnes qui ont le cuir chevelu un peu gras y sont plus exposées.

Structure du poil

Le poil ressemble à un fil. Il est produit par le follicule pileux et est constitué de cellules kératinisées. Il comporte deux parties : une tige qui s'élève au-dessus de la peau et une racine enchassée à la base du derme. Les cellules de la racine peuvent se diviser activement et se kératiniser puis mouront. La forme de la tige définit celle du poil : si la tige est plate et présente l'apparence d'un ruban en coupe transversale, le poil est crépu; si elle est ovale, le poil est ondulé; si elle est parfaitement ronde, il est raide.

Sa coloration est due aux pigments produits par les mélanocytes (situés à la base du poil) et qui sont transférés par la suite dans le poil. Trois couleurs de mélanine (jaune, brun et noir) s'assemblent en proportions variables afin de composer toutes les couleurs du blond au noir charbon. Les poils gris ou blancs sont causés par une déficience dans la production de mélanine.

Le follicule pileux sont des genres de petits sacs s'étendant dans la peau et même jusque dans l'hypoderme dans le cas des cheveux. La base gonflée du follicule appelée bulbe pileux est entouré d'un enchevêtrement de terminaisons nerveuses sensibles qui s'enroule autour de chaque follicule. Nos poils sont donc des récepteurs sensoriels du toucher (en passant les mains sur des poils, on éprouve une sensation de chatouillement). On retrouve aussi un muscle arrecteur (cellules musculaires lisses) associé à chaque follicule : il est disposé obliquement entre le bulbe et
l’épiderme et sa contraction provoque le redressement du poil, ce qui a pour effet de soulever la peau et de produire la "chair de poule". Ces muscles peuvent se contracter sous l'effet du froid (chez les animaux à fourrure, cela gonfle leur fouurure ce qui est plus efficace contre le froid) ou de la peur. Une glande sébacée est parfois associée aux poils, l’ensemble des deux donnant le follicule pilosébacé.
Ongles

Les ongles sont des modifications écailleuses de l'épiderme (correspond aux sabots et griffes des animaux) que l'on retrouve sur le dos de la partie distale d'un doigt ou d'un orteil. Ils sont formés de cellules kératinisées qui mouront. Ils sont transparents et presque incolores (ils prennent une teinte rosée en raison de l'abondance des vaisseaux sanguins se trouvant dans le derme sous-jacent). La partie visible est appelé le limbe, et la partie cachée la racine, qui s’enfonce relativement profondément sous l’épiderme. Le limbe présente à sa partie inférieure une
zone en forme d’ellipse : la lunule. Cette zone est habituellement absente dans la race noire. Le bord libre de l’ongle, appelé également extrémité distale de l’ongle, est décollé du doigt par une rainure sous-unguéale. De chaque côté se trouvent les bords latéraux du limbe (replis latéraux). La croissance de l’ongle est en moyenne de 0,10 mm par jour. Nos ongles nous servent à ramasser de petits objets ou à nous gratter lors d'une démangeaison.

J'espère que ça t aidera

Pense aussi qu'après la mort, les ongles continuent à pousser
et puis si tu as besoin dd'une illustration http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosch...veux/index.php
:le-st1)