La force.

Bonjour,

J'aimerai savoir comment procéder pour déduire d'un terme, et plus particulièrement de la notion de force une problématique satisfaisante c'est à dire qui pourrait donner lieu à des développements philosophiquement intéressants. Ce n'est pas que je n'ai pas d'idées mais que justement j'en ai « trop » et je ne parviens pas à m'orienter, à réunir la multitude des voies (pléthore de synonymes et de relation déductibles de ceux-ci. Renvoyant à des champs divers: ethique, logique, physique. Non encore dans mon esprit systématisés mais certainement pas non systèmatisable.) autour d'une "question générale". Autrement dit une problématique.
Pourriez-vous me la souffler ?

Citation:

Posté par Antisub

J'aimerai savoir comment procéder pour déduire d'un terme la notion de force

La force peut être considérée, en un mot comme une assise, voire un levier, ou une colonne. Ce sont certes des termes d'architecture, mais qui disent bien ce qu'elle doit être. Elle n'éparpille pas, elle élève tout en soutenant. Vous parliez d'un mot, je vous en ai proposé trois . J'y ajouterai peut être deux qualités, qui doivent être la vigueur et la rigueur. Avec ces données particulières, visuelles et objectives vous devriez pouvoir construire un argumentaire "structuré". smdance

J'ai oublié une dimension aussi, mais comme on ne peut revenir en arrière, j'ajoute ici..."Conviction", elle peut être le moteur de la FORCE.

comment procéder?

L'étude du mot est toujours un excellent début. Le mot est le signe du concept!

Ensuite, je déclinerais les différents niveaux de réalité, en mettant de l'ordre - il y aura toujours quelqu'un pour le remettre en question, cet ordre ; mais au moins c'est un début qui permet de discuter et de réfléchir.
Il est bon également d'y raccrocher les problématiques que les auteurs ont déjà traitées à ce sujet...

Partons par exemple de la sensibilité: comment appréhende-t-on la force? comment la sent-on? ça me fait penser à Bergson : on ne peut quantifier la force du poing serré, sinon en sentant le nombre des muscles qui se contractent par contagion. Il oppose à cette volonté de quantifier la force, la qualité de la force vitale...

C'est une piste qui s'ouvre: la physique permet-elle de comprendre la force? N'est-ce pas une simple relation quantitative qui nous laisse à l'extérieur de ce qu'elle est vraiment? C'est juste la notion d'équilibre des forces qui permet de la mesurer: quand je me pèse, je compare la "force" de mon corps produite par la gravitation et celle du ressort qui fait tourner l'aiguille. Finalement, je ne connais pas cette force: je l'ai simplement mesurée, c'est-à-dire comparée à un étalon arbitraire.

Finalement: qu'est-ce que la force?...

Bonjour,

Merci pour vos réponses.
Merci également à l'élève dont le sujet est au dessus du mien, qui de manière involontaire m'a rappelé la formidable source que constitue la pensée Schopenhauerienne et plus particulièrement son ouvrage, auquel d'ailleurs son intitulé fait, selon moi très clairement écho, le «*monde comme volonté et comme représentation*». :) :) :)

Cordialement.