--Entre Marathon et Salamine: L'Artémision et les Termopyles.
Certains m'écrivent: à quoi bon remonter à Marathon!
Je réponds : pour mieux comprendre les paradoxes de Salamine. Entre 490 et 480:
- L'Artémision
C'est un combat.
271 vaisseaux grecs reculent jusqu'à l'Euripe, Laissant la mer libre (ruse)
Les Perses prompt à des engagements téméraires fonce vers le golfe Maliaque et subissent une tempête de 3 jours au cours de laquelle ils perdent plus de 400 vaisseaux de guerre! Sur ce les grecs reviennent et dans un combat prennent 15 vaisseaux aux Perses.
Sur ce les vaisseaux grecs se forment en cercle. La tempête revient et fracasse les vaisseaux persans.
Craignant de rendre des comptes à Xerxès les perses engagent toutes leurs forces.
Les grecs apprenant le résultat des Thermopiles s'éloignent avec de cnombreuses pertes.
= combat indécis. Sagesse d'un peuple marin, ou intervention des dieux?
-- Les Termopyles
Quelques centaines de spartiates et d'alliés profitèrent de l'étroitesse d'un défilé pour barrer la route aux perses, en utilisant toujours le même procédé: on s'enfuit, les barbares se précipitent en désordre, on se retourne et on en tue un grand nombre...C'est d'autant plus facile que les piques des grecs sont plus longues que celles des perses.
Les perses finissent par l'emporter mais à quel prix! Les uns tombent dans la mer, les autres sont écrasés par la foule des perses qui sont incapables de s'arrêter.
A la fin les grecs sont massacrés, debout.
. Henri Barbusse , Le Feu Optique 1, 2,3,4, 5......
Parution prochaine:
"La guerre c'est ça!"
Clausewitz : Conclusion, Optique des optiques
A l'inverse de la conception de la guerre propre à Clausewitz, «*La guerre est la continuation de la guerre par d'autres moyens*», on affirmera un peu vite (sans voir les conséquences) que la politique est la continuation de la guerre par d'autres moyens.
La confusion des deux conceptions dénoncée et reconnue nous aide en quelque sorte comme un contraire donne la lumière surv l'autre.
Si la politique était la continuation de la guerre alors la guerre serait la source de la politique! Les chefs de l'armée conduiraient une politique toute oerdonnée à la destruction de l'adversaire c'est à dire à l'impossibilité de toute reconnaissance (cf Hegel).
Si Clauzewitz affirme que la guerre est la continuation de la guerre c'est pour laisser le premier et le dernier mots aux politiques, c'est une manière de poser en principe peu contestable que seule la plitique peut décider le recours aux armes et le but de ce recours: plier la volonté de l'adversaire mais certainement pas le faire disparaître solution qui serait un échec au but (faire plier sa volonté).
C'est la politique qui empêche la guerre de suivre son penchant et de monter aux extrêmes et ce faisant qui préserve la possibilité de faire la paix.
C'est certainement l'essentiel du message que Clausewitz voulait faire passer et les lecteurs intelligents ne s'y sont pas trompés.
Il faut savoir fermer un livre.