bonjour,j'ai beaucoup reflechis ***224; cette question,mais je n'ai pas trouv***233; une reponse,du moins satisfaisante,alors je compte sur vous les philosophes
c'est quoi la vie?comment l'explique dans la phrase la plus courte?merci d'avance:cl:
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bonjour,j'ai beaucoup reflechis ***224; cette question,mais je n'ai pas trouv***233; une reponse,du moins satisfaisante,alors je compte sur vous les philosophes
c'est quoi la vie?comment l'explique dans la phrase la plus courte?merci d'avance:cl:
La vie se trouve dans les plantes, dans les animaux et les hommes. On peut la reconnaître par plusieurs phénomènes:
une organisation et un mouvement interne propre,
la croissance mesurée (contrairement à un feu qui peut grandir tant qu'il y a comburant et combustible, le vivant s'arrête à un moment de grandir, même s'il continue à manger),
la lutte pour la conservation de soi en tant que vivant, en tant qu'espèce (reproduction par exemple) et en tant qu'individu...
Après si l'on parle de la vie de l'homme, elle est enrichie par la vie sensitive et intellectuelle, ce qui ouvre encore d'autres horizons spirituels!
Scop
Point de vue de l'homme : La vie, c'est notre absolu ; rien ne peut se faire, se penser sans elle.
Point de vue de l'univers : La vie, c'est l'incarnation, c'est-à-dire un centre de résonance donnant l'impression d'une certaine autonomie (appelé en physiologie : homéostasie, et en psychisme : égocentrisme).
Almo
On peut dire la m***234;me chose de mani***232;re plus simple, en ***233;vitant des termes tels que "absolu" ou "centre de r***233;sonance", ce serait encore mieux je pense.
"" On peut dire la même chose de manière plus simple, en évitant des termes tels que "absolu" ou "centre de résonance", ce serait encore mieux je pense. ""
Oui Augustin; sans doute...
Mais dans ce cas, où donc trouver l'illusion d'être le seul apte à comprendre ce que l'on dit ?...:)
Sinon, la vie peut être réduite aux lois physico-chimiques... Un mécanisme, en somme.
Mais il va sans dire que c'est dépassé depuis Claude Bernard.
(Oups! pardon, je suis dans le sujet :D)
Scop
La vie, comme toute autre réalité, ne peut jamais être réduite à une description quelconque, mais simplement décrite à partir d'un point de vue que l'on se donne. Même la philosophie, qui prétend être la science la plus générale, échoue à circonscrire ce qu'est la vie.
On ne peut donc donner au final que des définitions perspectivistes ; mais surtout, surtout, surgit alors une question : avant de vouloir définir quelque chose, il faut d'abord pouvoir l'identifier, le désigner, bref il faut viser quelque chose ; mais qu'est-ce qui justifie pour nous le droit de circonscrire un objet ou une entité que l'on appellerait vie ?
Lorsque l'on parle de "vie", on emploie un mot du langage courant, bref un héritage historique. On n'hérite pas du tout d'une entité de sens qu'il faudrait découvrir (ou se remémorer, pour paraphraser Platon). La question du sens d'un mot pose donc inévitablement la question de ce que l'on entend par sens. Y a-t-il vraiment quelque chose d'originel à découvrir lorsque l'on parle du sens d'un mot, ou le sens n'est-il qu'une addition de sens hérités de l'histoire et qui tous ont d'abord été créés et utilisés parce qu'ils permettaient un usage conventionnel commun à un groupe ? (et ne parlons pas ici d'ontologie...)
Je ne parlerai pas de la vie inconsciente très bien représentée par le règne dominant que sont "les bactéries". La vie consciente n'existe que dans la mesure ou on la remplit par ce qu'il il y a de bon pour nous. La vie n'est jamais qu'une manière de tuer le temps le plus agréablement possible. Donner un sens à sa vie.
Qui de l'oeuf ou la poule?Citation:
Posté par Augustin
L'héritage historique ne se baserait-il que sur des inventions humaines? Tiens, ce matin, en me levant, j'ai inventé un nouveau mot: lubieille. Bien sûr, ça ne correspond à rien de ce que j'ai pu expérimenter. Mais peut-être que l'histoire va-t-elle perpétuer son existence nouvelle?
Ou encore, une nouvelle signification du mot "matin"! ça signifie le fait de lever un pied avant de tomber (ce qui n'a rien à voir avec le sens d'avant, mais dans la mesure où c'est arbitraire, pourquoi pas?). ;)
Je pense que si le mot est arbitraire (car je suis d'accord là dessus), l'interprétation repose quand même sur une certaine expérience commune. Non?
Scop
Oui le langage suppose évidemment une base commune (chez les hommes, un corps plus ou moins analogue chez chacun, et surtout l'appartenance à un même monde), il est commun-ication, après tout dépend de la manière dont on appréhende cela.
Je prétends que lorsque je parle à quelqu'un, pour que le langage fonctionne, j'ai juste besoin de me faire comprendre, pas d'exprimer un sens originel ou je ne sais quoi de ce type.
Certains groupes d'animaux, par exemple, pourront inventer un signal en cas de danger (ex. l'approche d'un prédateur). Chaque animal du groupe saura ce à quoi cela correspond et ce qu'il y a à faire en conséquence, sans que l'on ait besoin de supposer un sens a priori et mystérieux (ou autre) derrière tout cela.
Oui!Citation:
Posté par Augustin
Le mot est comme un signal qui renvoie à quelque chose de concret, comme un danger ou un lieu de nourriture (cf. la danse des abeilles). Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il n'y a pas un sens "a priori et mystérieux". Le mot n'est pas une formule magique.
Cela n'empêche pas le mot d'exprimer des concepts, dans la mesure où ce concept renvoie à quelque chose lui aussi.
Scop
Je pense que les mots sont des vêtements dont nous habillons nos idées.
Je le vois comme cela car pour moi, il en est des mots comme des habits:
certains ne sont que des déguisements; d'autres sont des parures ou se présentent comme des voiles pudiques alors qu'ils ne sont que tentateurs, d'autres encore sont de véritables uniformes; mais tellement peu ont encore pour véritable fonction celle de l'écrin offrant l'idée nue...
Certes; c'est même comme cela que ça fonctionne depuis la nuit des temps...Citation:
Posté par Augustin
On dirait que "l'évolution" a appris à l'humain à mentir tout en étant conscient de le faire...
...Mais j'oubliais que ce n'est pas sa faute... satan est le seul coupable, bien sûr; faut bien que quelqu'un paie l'accès à "l'intelligence"...
Et comme ça ne peut être ni dieu, ni sa créature chérie...
Dans le langage courant, on voit que l'on emploie le mot "vie" en particulier lorsqu'il y a mouvement. On peut ainsi tr***232;s bien dire d'un robot qu'il semble "en vie" d***232;s lors qu'on le voit bouger. A mon avis un des premiers sens, primitif, de ce que l'on entendait par vie, a sans doute ***233;t***233; proche de celui-l***224;.
D'ailleurs on peut faire le rapprochement avec les idées de "souffle vital" ou d'âme (anima en grec, d'où on tire les êtres animés), qui sont des principes qui ont trait au mouvement.
Oui sans doute.
Mais tout mouvement n'est pas propre au vivant. Une pierre qui tombe est en mouvement, mais n'est pas vivante.
Scop
Oui évidemment, mais dans cette généalogie mythique que j'ai fait, on peut imaginer également que les concepts se sont affinés au cours du temps... On a bien fini par voir que les organismes avaient des propriétés que des objets telles que les pierres ne possédaient pas.
Mais si l'on remonte à des temps encore plus primitifs, peut-être pourrait-on trouver des manières d'appréhender la réalité ou des objets comme les pierres sont affectées d'esprits (ou autres) dès lors qu'on les voit bouger "toutes seules" (i.e. sans en voir la cause), par exemple. Une sorte d'animisme en somme.
Bien vu.
Nous devons donc trouver des éléments qui nous permettent de distinguer le vivant du non-vivant pour affiner nos concepts.
Le mouvement en est un, général. La vie serait un certain mouvement. Comment préciserais-tu?
Scop
Qu'est-ce que la vie:
1- Un brouillon qu'on aura jamais l'occasion de refaire au propre.
2- Une maladie grave ***224; l'issue fatale
3- Une promesse chimerique impossible ***224; tenir
4- Un calendrier infernale o***249; chaque jour en plus est un jour en moin
5- Une farce grotesque
6- Un pi***233;ge metaphysique
7- Une beaut***233; douloureuse qui nous exclu d'elle m***234;me
8- La Vie est merveilleuse, la notre est pathetique
A peine le temps d'apprendre ***224; vivre et il est d***233;j***224; trop tard
peut être alors serait-il plus sage de définir la vie en fonction de la mort ?
Peut -on seulement définir la vie par elle-même ? Comment cerner de dont on parle sans s'en détacher ?
D'ailleurs on peut faire le rapprochement avec les idées de "souffle vital" ou d'âme (anima en grec, d'où on tire les êtres animés), qui sont des principes qui ont trait au mouvement.
Il me revient en mémoire un concept qui disait que ce qui était animé, pouvait aussi avoir le pouvoir d'animé autre chose par soi-même.
un pouvoir créateur finalement.
Augustin, il me semble que anima désigne un principe dit féminin, l'âme contiendrait aussi animus, dit principe masculin, les désirs et les passions
Dans tous les cas, beaucoup de peuplades ont distinguer plusieurs types d'âmes. Je voudrais vous faire part d'une note que je viens de lire .Je crois que cela se rapporte à Jung:
"l'anima comporte 4 stades de développement :
1) symbolisé par Eve, figure le niveau instinctif, biologique
2) plan esthétique et romantique conservant des éléments sexuels
3) l'amour est porté à un niveau élevé de spiritualité et de dévotion, représenté par la Vierge Marie
4) la sagesse
Il est dit de plus que l'âme doit parcourir ces étapes pour atteindre la spiritualisation.
J ene sais que trop penser de ce petit texte, mais l'idée qui m'interpelle cepandant est celle d'évolution.
J'aurais également tendance à penser que l'idée de l'amour y est aussi plus ou moins présent, à un degré d'évolution différent.
Je m'avancerais en distinguant 2 types de vies-âmes
une première ,j'ai envie de dire, qui incarne une "fonction" particulière
ps : je viens de me rendre compte du mot que je viens d'employer, en effet, derrière le mot fonction se cache l'idée du tout,de cycle
en effet, ce qui m'a toujours éblouie dans les sciences de la vie, c'est le fait qu'il n y a rien sans rien, en observant un environnement particulier - et j'entends naturel - chaque être vivant entre dans une chaîne
la deuxième : le pouvoir créateur .Ici aussi me vient tout de suite l'envie de parler d'âme. Comme si une présence seule pouvait agir sur l'autre
Il me vient également l'envie de parler de la vie selon la mort. Comment en parler ? Ce qui m'intrigue, c'est l'intime affinité que ces deux notions peuvent entretenir ensemble,
Je pense surtout à l'image du serpent , de la roue pour les bouddhistes également, l'image de chaîne de re-naissances.
Bonsoir Estelle,
tu mets en avant quelque chose d'int***233;ressant: un autre mode de d***233;finir l'***226;me. Augustin parlait (***224; juste titre) de mouvement. Mais c'est une fa***231;on de d***233;finir "de l'ext***233;rieur". A quoi reconna***238;t-on un vivant? Ses yeux brillent, il rit, il pleure... Quand sait-on que quelqu'un est mort? Il ne respire plus, il ne bouge plus...
Il me semble que tu parles plus de l'***226;me d'un point de vue "int***233;rieur". Je vis, je sens, je me sens sentir, je sais que je sais... je sais que je suis vivant; pas parce que je me vois bouger de l'ext***233;rieur. Mais parce que je suis conscient d'***234;tre le sujet de mes actes. D'ailleurs, c'est ***233;tonnant: dans cette d***233;marche je saisis plus facilement ce qu'il est difficile de saisir dans l'autre.
En effet, un biologiste appr***233;hende le vivant "de l'ext***233;rieur" et c'est plus facile pour lui de voir les mouvements cellulaires, mat***233;riels, les ***233;changes et flux d'***233;nergie, etc. Mais tout ce qui est sensation, conscience, etc. c'est de plus en plus difficile.
Au contraire, quand on prend conscience de ses propres op***233;rations, c'est plus facile de se savoir conscient, de se poser des questions sur soi... tandis qu'il est plus obscur de se sentir dig***233;rer, sentir le sang couler dans ses veines, sentir les ***233;changes gazeux dans ses poumons.
Peut-***234;tre cela recouperait-il vaguement ta distinction entre la fonction et le pouvoir cr***233;ateur?
La mort appr***233;hend***233;e prend une tournure bien diff***233;rente selon qu'on l'aborde d'un c***244;t***233; ou de l'autre!
Scop