Quand séduire devient conquérir, le mensonge et la tromperie ne sont jamais loin

Bonjour à tous!

J'ai beaucoup de difficultés à argumenter cette bien jolie phrase de Jean Sloover (Le Vif, l'Express, 14/02/2003)...

Je me suis déjà porté sur les sens des mots "Séduire" et "Conquérir" et sur le fait que l'homme est capable de tout pour atteindre ses objectifs (donc prêt à mentir, etc.). J'ai aussi parlé de la publicité pour illustrer par exemple mais la dissertation est loin d'être finie.

Je ne vous demande que des idées, ce qui vous passe par la tête, n'importe quoi! Je galère...

Un grand merci d'avance

Stephanie

c'est un sujet de dissertation? ou faut-il trouver des arguments pour aller dans le sens de la phrase?

Oui c'est une sujet de dissertation

En fait on doit utiliser le triple point de vue car c'est une citation
==> aller dans le sens de la phrase
==> ce que les gens en pense (en général)
==> ce j'en pense

j'avais oublié de préciser désolé

Séduction et conquête sont normalement synonymes : on conquiert le coeur de celui qu'on séduit. Le terme "conquête" est alors métaphorique: on "gagne" l'affection de l'autre, mais il n'y a pas soumission par la force d'une armée.

Sauf si, comme le dit l'auteur, mensonge et tromperie ne sont pas loin. Alors la séduction peut, sans usage de force physique, user de manipulation pour arriver à ses fins, contre le gré de l'autre.
Le conquérant devient maître de l'autre. En amour, il y a un peu de ça. Ce maître voit en l'aimé son propre maître, en réciprocité: l'aimant se propose à l'aimé qui en dispose. Sauf s'il ne se montre pas lui-même et ne se laisse pas soumettre à cet amour. La réciprocité est alors brisée et la séduction devient conquête dans le sens négatif du terme.

Mais finalement, celui qui cherche à conquérir est-il vraiment maître de lui-même? Séduire peut relever de la technique; mais qu'est-ce qui la motive? Aimer l'autre pour lui-même, et non pour son éventuelle utilité, ou l'agréable qui s'en dégage, demande une maturité, une liberté vis-à-vis de ses propres pulsions.