Pas de quoi, très heureux si ça peut t’aider
Bjr Laurence,
Oui, c’est avec plaisir que je te lirais à ce propos, pour en creuser les possibilités d’utilisation pour ton TPE
Et à propos de la problématique de ton TPE, je retourne de temps en temps à la rubrique que l’admin a placé en tête de liste du forum sur les TPE «à lire pour s’en sortir», qui donne la page «les TPE : apprendre à problématiser sur un exemple», laquelle donne dans le bas un lien «Retour à TPE page / index».
As-tu lu tout ça à fond ? Et combien de fois ? Mdrrrr ! ! ! Moi, chaque fois que j’y retourne, j’en découvre de nouveaux retentissements, je me dis qu’à un certain moment, il y a bien quelque lumière qui doit venir dans ma pôv têt ! Car bien que je comprenne bien la théorie, je n’en bute pas moins sur l’application par rapport à ton sujet de TPE. Je pense qu’il faut lire et relire tout ça à répétition, avec obstination.
Oh-oh, au moment où j ‘écris ça, il y a «com’ qui dirait un franc qui tomb’ dans ma têt’» ! Mdrrrr ! ! ! Je pense que cette expression (populaire) n’est pas utilisée en France. Ca se met à plusieurs sauces, «mon, ton, son, franc n’est toujours pas tombé» ou «mon, ton, son, franc tombera-t-il un jour?». Ce qui signifie «j’ai, tu as, il a, toujours pas compris» ou «je, tu, il, comprendra-t-il un jour?»
Explication : du temps des colonies, en Belgique le «Congo belge», où Kinshasa s’appelait Léopoldville, tout ca n’étant pas si loin, il y avait dans les cafés, en Belgique, un buste de «négrillon» (nègre, négrillon, des mots bannis aujourd’hui !) en plâtre coloré, presque grandeur nature, avec une fente au sommet de la tête, pour introduire des pièces de monnaie. Etait-ce pour des aumônes, ou par jeu tout simplement ? Je l’ignore. Et lorsqu’on y mettait une pièce de un franc, cette tête oscillait d’avant en arrière, en un geste de remerciement . . . si le franc qu’on y avait mis était bien tombé ! ! ! ! ! J’imagine que parfois cela ratait. Je n’ai jamais vu un de ces objets qu’une fois, il y a très longtemps, dans une brocante, je ne l’ai pas vu fonctionner, mais c’est ce qu’on m’a raconté. En tout cas, l’expression, elle, est couramment utilisée dans certains milieux, lorsqu’on veut s’exprimer dans un langage familier.
Bon, je muselle mon indécrottable logorrhée, et reviens à l’essentiel. Dans sa page «les TPE : apprendre à problématiser sur un exemple», obtenable comme dit plus haut, l’admin insiste sur le fait qu’il faut «conduire jusqu'à un problème: cela suppose la mise en évidence d'un problème : or un problème ne se voit pas, il naît d'une pensée.Il faut donc l'inventer . . . .» et il donne l’exemple du fait que «Ce n'est pas une simple question comme : combien votre ville a-t-elle de fontaines?, mais une question dont la réponse prête à discussion : vit-on isolé au sein d'une foule?», etc., etc.
De toute cette page, mais de ce qui précède ici en particulier, je me dis que ça revient à émettre une CONTRADICTION, qui crée justement ce sur quoi l’admin revient tout le temps, «l’étonnement».
En fait, il faut faire le con, comme je dis souvent. Pour paraphraser le «sois belle et tais-toi» qui nous vient de je ne sais plus où (film avec Marylin Monroe peut-être ? j’irai en parler à Google), on devrait en quelque sorte se dire «sois con, et surtout ne te tais pas!». Autrement dit, jouer le paysan du Danube (avec ceux d’une autre origine, ça ne marche pas !) QUI S’ETONNE (comme dit l’admin) des choses les plus simples. Comme un extra-terrestre qui ne nous surprendrait pas en posant les questions les plus SAUGRENUES, avec le regard velouté de ses quatre gentils yeux, tout en agitant ses trois mains d’un air embarrassé !
Alors là j’la dit, UNE problématique, à partir de «Difficulté de témoigner», parmi d’autres éventuellement possibles (comme dit l'admin), ne serait-elle pas :
«Pourquoi des gens qui ont subi et ont vu subir d’atroces évènements, et en sont donc les premiers témoins, ne peuvent-ils pas les relater?»
ou «Pourquoi des gens qui ont vu ou subi des évènements ne peuvent-ils les raconter?»
Hummmm, je sais pas, je sais pas, je sais pas.
A+ :)
Du rire, le propre de l’homme paraît-il, et de son ambiguïté
Re-Bonjour Chère Laurence,
A propos de ta réaction, que je cite :
_____________
« petite remarque concernant ton "inaptitude" à créer des vers sans que cela ne te fasse éprouver le désir de rire ; c'est tellement dommage dans le sens ou cela confère aux dits vers une toute autre dimension »
____________
Non, non, pas cette dimension ! ! !
Je t’assure que ce rire, qui me prend souvent quand je sors une rime, n’est en rien dévalorisateur du texte ! Absolument rien dans ce rire ne veut être quelque chose qu’il faille considérer comme «dommage».
Mais, diable, comment «communiquer» (nous y revoilà !) ce qu’exprime ce rire ? Et surtout par écrit, sans que les «non-dits» de l’expression humaine, en particulier la physionomie de l’émetteur, puissent venir compléter ce que les mots (enfin, les sons . . . ) ne suffisent pas à dire ?
Rire par écrit ! Redoutable ambiguïté ! Pour me punir de mon inconscience, me voilà, à juste titre, bien obligé de détailler le fond de ma pensée.
Le premier qualificatif qui m’est venu à l’esprit, (le premier, mais pas si vite que ça, dois-je à la vérité d’avouer humblement !) est «dionysiaque». Mais méfions-nous des mots ! Et explicitons-les.
Je commencerai par donner un exemple. C’est un peu le genre de rire d’un enfant qui découvre qu’on lui offre un beau jouet, qu’il espérait au fond de lui, mais sans vraiment oser croire qu’il l’aurait un jour.
Tu ne sais pas encore que tous les hommes sont de grands enfants ? Mdrrrrr ! ! ! (Note qu’il est bien normal que tu ne le saches peut-être pas encore . . . car il paraît que c’est plutôt une réflexion, sinon de grand’mère, en tout d’un âge où l’on a déjà vu beaucoup d’eau passer sous les ponts ! ! !)
Dans mon incertitude de bien exprimer ce que je veux dire, puisque je suis dans une élucidation,et que je la désire la plus claire possible, et aussi grâce au fait que nous sommes dans un site où vouloir s’assurer du sens des mots ne sera pas tourné en ridicule, j’ai été consulter « Le Petit Robert », cet ami des beaux comme des mauvais jours, et je me suis aperçu que je n’aurais pas pu mieux tomber :
Dionysiaque (dans le sens littéraire) :
Propre à l’inspiration, à l’enthousiasme. «Si la poésie est dionysiaque par ses origines, elle est apollinienne dès qu’elle est poésie» (H. Delacroix)
Je n’aurais pas pu mieux tomber, car je n’ai vraiment pas la prétention d’arriver à la poésie, mais il m’arrive seulement que des rimes me tombent, parfois étonnament «toutes cuites», bien que parfois la première cuisson soit incomplète, et que je doive laisser un peu mijoter pour achever. Et j’accepte parfaitement l’idée d’avoir un petit côté dionysiaque.
En tout état de cause, Chère Laurence, soit, je te prie, persuadée de ne devoir comprendre dans ce rire ni malveillance d’aucune sorte, ni pervers retournement de sens, ni quoi que ce soit de négatif. Il est vrai, je te le concède, que je pratique l’humour jusqu’à l’ironie, la dérision, oserais-je dire, le sarcasme, mais soit assurée que la seule personne visée, c’est toujours moi-même !
En ce qui concerne les nombreux autres points de tous tes mess, je n’ai qu’un regret, c’est de ne pas avoir plus de temps pour répondre à tous , car il y a tant à dire . . . , mais comme tu vois, je m’y efforce, quant à savoir si j’y arriverai, je ne peux m’aventurer à me prononcer !
A+ :)
Oui, l’amour . . . ne jamais le négliger !
Re-bonjour, Laurence,
Ainsi que cela devient une habitude, je te cite, pour mieux nous retrouver dans ce qui devient sinon une masse, du moins une certaine quantité de nos mess . . .
______________________
1 / «concernant ta réflexion concernant le vaste sujet de l'amour que nous aborderons, puisque tu en as manifesté le désir ( bien que selon moi une confrontation entre nos conceptions et celles des autres membres de philagora puisse s'avérer enrichissante) par mess privée»
_______________________
Alors, là, très Chère, je m’incline ! Appliquant là, d’une certaine manière, un adage bien connu,
jouant de l'ambiguïté pour le déplacer sur un autre terrain,
je te répondrai donc, amusé, c'est certain,
«l’homme propose, la femme dispose !»
Puisque malgré que j’aie émis les raisons de ma réserve, tu maintiens explicitement que ton premier souhait reste inchangé, nous aborderons sur cette place publique cette joie, ce tourment, cette folie, . . . ce mystère ? . . . ., de tout temps, pour toute l’humanité, à travers toutes les civilisations . . . l’amour !
Je vais cependant, malicieusement, puisque c’est toi qui a pris l’initiative de ce lieu, te laisser le loisir de « créer » ce nouveau sujet, non pas que je veuille me dissimuler, tout ceci te prouve bien le contraire, mais tout simplement par principe de te voir appliquer ton souhait.
Car je suppose que tu seras d’accord avec moi pour trouver que ce sujet mérite bien d’être abordé nommément, dans une nouvelle rubrique, et en tout cas pas dans celle qui traite d’un dévoiement de l’humain aussi éloigné de toute forme d’amour que le nazisme ! Déjà j’ai plaisir à imaginer «De l’amour, et autres . . . heu . . . .autres . . . heu . . . . autres quoi ?» par Laurence ! Rien que pour ton titre, je piaffe déjà d’impatience. Espérant que de cette . . . chose . . . tu n’en fasses pas
ce dans quoi une certaine Ninon se complut,
en as-tu ne fût-ce qu’un peu lu ?)
Je tiens cependant à émettre une toute petite réserve pour la suite. Tout en acceptant de traiter en public, je désire qu’il soit bien convenu que je pourrai toujours faire en plus des apartés en mess privé sans que tu m’accuses de me défiler, et sans que tu viennes exposer en public ce que j’aurais, le cas échéant, voulu exprimer à titre privé. Et pour ce point précis, je voudrais que tu me confirmes que tu en acceptes cette règle du jeu.
Il faut quand même être consciente, Laurence, que l’on n’est pas dans un site destiné à creuser les profondeurs de la psychologie amoureuse des humains. Et que ce site est fréquenté aussi par des personnes parfois au seuil de l’adolescence, et par là totalement étrangères à certains concepts du domaine amoureux. J’ai déjà dit que j’avais dépassé le stade des études depuis plusieurs années. Déjà entre une personne de 14 ans, et une de 18, il y a un monde. Et puis, comme j’ai déjà dit, il y a le fait que je n’ai pas l’intention me mettre tout nu sur la place publique, on n’est pas là pour ça. Et ce thème a tendance à vouloir y amener assez facilement.
«Parler de l’amour ? C’est son serviteur, Madame, que vous avez devant vous !» (Philosophe français du XVIII siècle, inconnu)
___________________
2 / «je tiens cependant à manifester mon désaccord sur un point: lorsque tu dis que notre capacité à aimer dépend de la manière dont on à été aimé (tu as, si ma mémoire est bonne fait référence aux parents) mais avant de te faire part de ma position et des raisons de mon désaccord, j'aimerais que tu développes ce point... car, qui sait si ce désaccord ne résulte pas d'une erreur d'interprétation?»
___________________
J’ai parlé court . . . car je ne faisais qu’effleurer le sujet . . . brièveté qui a donné à ma pensé un caractère de totalité ( pour ne pas dire totalitaire, Ouaf ! ouaf ! ), un caractère péremptoire, qu’elle ne voulait pas avoir. Je ne retire pas, mais je tempère, pondère, et nuance. Ce qu’on a reçu des parents intervient de façon importante, mais pas unique.
A la lumière de ton texte cité au n°3 ci-dessous, je ne pense pas qu’il y ait divergence fondamentale de point de vue entre nous, étant donné que tu parles là du point de vue de la société.
__________________
3 / «dernière petite remarque concerant la cit qui apparait sous mon nom, à savoir "l'amour est à réinventer" elle n'est pas de ma création mais de celle de Rimbaud; je pense toutefois que l'usage du terme réinventer est le plus adéquat dans la mesure où on peut considérer une vision classique de la conception de l'amour ( qui varie, bien sur selon les siècles, lieux ..) mais nous y reviendrons plus tard»
_________________
Tu aurais dû citer l’auteur alors, pour ne pas induire en erreur les ignares dans mon genre ! Mdrrrrr ! ! !
Sur la question de savoir s’il faut parler d’une réinvention ou d’une invention, je me réserve donc pour la suite, lorsque tu auras créé le sujet.
A bientôt, Laurence, avec impatience. :)
PS : à propos d’impatience, j'en ai beaucoup en ce qui concerne la « bizarrerie » de la question de la littérature dans les énoncés de ton TPE
Le système concentrationnaire nazi et la Soah – n°4
Bonjour à tout le monde,
et particulièrement à toi, Laurence,
Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du nazisme, de la Shoah, etc . . . , je signale que j’ai donné quelques points de repère sur certains de ses principes dans le sujet de Benachour, « Peut-on désirer le mal ? », du 31st October 2002 14:06, dans le forum d'aide aux disserts. Le lien en est :
http://forum.philagora.net/showthrea...&threadid=6915
Au risque de paraître quelque peu lourd, je répète ici tout le bien que je pense d’un ouvrage que je ne suis pas le seul à porter aux nues, mais PAS SEULEMENT POUR LE NAZISME, POUR UN TOUR D’HORIZON DE TOUTE LA PHILO DU XX SIECLE, montrant son insertion dans la réalité de cette période. Un livre qui nous ouvre des fenêtres sur le comment et le pourquoi de notre monde actuel :
« . . . Il y a qq bons trucs aussi sur le mal représenté par le nazisme, Auschwitz, etc . . . avec un horizon philosophique, dans un bouquin qui est pour moi une (des) bible(s) du genre, c’est «HISTOIRE DE LA PHILO AU XX SIECLE», de Christian Delacampagne, 1995, éditions du Seuil (383 pages). Il y a un chapitre «Penser Auschwitz». Peut-être qu’il existe dans la bibliothèque de ton école ? Pour le sujet qu’il annonce dans son titre, c’est un bouquin remarquable, de l’avis de beaucoup de monde. »
A+