la quête du savoir comme un jeu discursif
Au départ les connaissances sont fragmentaires aussi la personne est elle aussi fragmentaire, un vrai puzzle. Puis on rassemble les morceaux, le reseau s'ordonne, s'organise ,prend forme.
chacun choisit ses maître à penser (lacan, sartres, camus,hegel,platon,marx....) mais on ne pense jamais seul, chacun constitue un poste spatio-temporel avec ses énnoncés propres et ceux qui lui plaisent et ceux qui résonnent en lui (rebond, écho, passe, échange, association) et se ré-approprie selon ses interprétations mais aussi des figures de styles (syllogisme, tautologie,métaphore,hyperboles, oxymores, parallélismes etc....), des énnoncés sociaux, philosophiques,littéraires, culturels... bref, la personne fragmentaire est un terme intéréssant, comme un point où se croisent des lignes, comme une subjectivité traversée par des mots et des mots qu'on s'échange....et en tant que telle elle établit des passerrelles et des analogies entre divers courant de pensées et diverses écoles phlosophiques, pour construire à partir de l'universel une logique individuelle peut-être. vivre une théorie philosophique, un terme fort, c'est vivre en diffusant du sens, c'est s'affranchir du temps pour moi, quand on lit des auteurs qui sont morts depuis des siècles...c'est bien que le temps du monde est dissous dans le temps de la parole, vivre une théorie philosophique comme un voyage dans le temps et dans le sens, et vivre le langage comme organique, les mots comme précédant notre pensée et d'abord vécus, imposés avant d'être manipulé dérrière le "je" (je est un autre, c'est vrai), les mots auquels on se plie et qui traduisent arbitrairement et maladroitement parfois notre pensée et qui passent en nous et poursuivent leurs chemins et ne nous appartiennent pas en propre mais à tous audelà du temps, des dialectes qui changent et qui émergent mais ont tous comme origine la source latine ou grecque en europe, les mots en tant que tissage, bricolage,jeu et "je" et transformation: rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme...vivre une théorie philosophique au présent, jamais inachévée, une logique indispensable dont on ne peut se passer ; alors conjuguer "vivre" au passé "qui a vécu" me sembe ne pas convenir. on est toujours en devenir, jamais fini et toujours incomplet et donner du sens à sa vie en y cherchant une logique, c'est la vivre philosophiquement et ça dure le temps d'une vie, de la sienne en l'occurence et pas longtemps fianlement...enfin le sujet est vaste...mais la formule percutante, je trouve...qui vit des théories philosophiques et qui cherche la sienne à partir de celles-ci? c'est mieux.